Résumé :
» Ma première s’appelle Carmen.
Elle est brune et trouve ses fesses un peu grosses. Très attachée aux gens qu’elle aime, elle se montre parfois d’une franchise désarmante. Elle a aussi un énorme problème avec son père…
Ma deuxième s’appelle Tibby.
Elle ne fait pas son âge, ne s’habille pas très fille. Et si elle joue les rebelles, c’est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie…
Ma troisième s’appelle Bridget.
Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire, mais au fond si vulnérable. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Surtout s’il s’agit d’un garçon. Au risque d’aller trop loin…
Ma quatrième s’appelle Lena.
Elle est brune, superbe. Timide et farouche, elle refuse souvent d’écouter ce que lui dit son cœur. Mais le soleil de Grèce va réveiller en elle des sentiments inconnus…
Mon cinquième est un jean.
Symbole de leur amitié, il va passer de fille en fille ? Il les accompagnera le temps d’un été, un été qui changera leurs vies pour toujours.
Mon tout est un roman drôle, sensible, intelligent, où se mêlent subtilement les voix de quatre adolescentes qui rient, souffrent parfois, grandissent et nous séduisent… »
Mon avis :
C’est l’histoire de quatre filles, quatre meilleures amies, qui pour le premier été de leur vie, vont se retrouver séparées. La veille de leur éloignement, elles découvrent dans le placard de Carmen, un jean tout simple, mais qui va à merveille à chacune d’elles. Il sera leur moyen de communication pendant l’été.
Tibby, est la seule des quatre filles à rester à Bethesda, leur petite ville dans le Maryland. Elle travaille dans le supermarché du coin, et espère faire un film humoristique sur son entourage. Elle rencontre Bailey, qu’elle prends d’abord pour une sale gamine de 12 ans, mais elle va très vite découvrir qui ce cache derrière cette carapace. C’est le point centrale du livre, qui va faire grandir Tibby et lui faire prendre conscience que la vie peut-être très courte…
Carmen, pense passer un été avec son père, mais elle va déchanter lorsqu’il lui dévoile ses nouveaux projets de vie. Cette histoire est très touchante, car on sent l’impuissance du père face aux réactions d’une adolescente.
Bridget, part en Californie, dans un camp de football, où elle y rencontre le charmant Eric, l’un des moniteurs. Sa manière de voir les choses, »je le veux, je l’ai », est assez déconcertante. Mais derrière cette forte tête, que rien ne semble atteindre, ce cache une petite fille qui voudrais qu’on la prenne au sérieux.
Et enfin, Lena part en Grèce chez ses grands-parents paternels, où elle rêve de soleil et de peinture. Mais un événement va chambouler ses vacances pour le pire selon elle, mais bientôt pour le meilleur ! Je me suis beaucoup retrouvée en elle, dans sa timidité maladive, dans ses troubles et autres actions maladroites.
J’ai lu cette saga il y a quelques années désormais, et j’avais tout aimée ! L’écriture simple mais empreinte à chaque mot de la fragilité des adolescents, mais également les forts traits de caractères dont l’auteur dote ses personnages, qui associés donne le savoureux mélange qui caractérise toute jeunesse. Les dialogues parsèment agréablement le récit, et donnent une fluidité très plaisante, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. Concernant ce point, le fait de changer très souvent de point du vue, jusqu’à deux ou trois par chapitre, permet d’être tout le temps dans l’action et de suivre de près les quatre filles.
L’histoire est parfois un peu bateau, mais l’intégration du »jean magique » donne de l’originalité au roman, de plus toutes les situations évoquées sont du quotidien, ce qui fait que l’on peut facilement s’y identifier ainsi qu’aux quatre filles, qui ont des caractères aussi éloignés qu’elles sont proches. Les relations très fortes entres les protagonistes est un plus, nous prouve que l’amitié s’entretient et que les vraies amies seront toujours celles présentes dans les pires comme dans les meilleurs moments…
J’ai voulu relire cette saga, en prévision du tome 5. Je me souvenais de toute l’histoire, et même si j’ai grandis, j’ai aimée retrouver les quatre filles et leurs interrogations.
L’auteur aborde des sujets graves sur fond de vacances d’été et de soleil, mais cela est d’autant plus flagrant que ce sont des adolescents qui découvrent ces difficultés pour la première fois et en ressentent de façon décuplés les conséquences.
Je pense que même si on a passé l’âge des protagonistes, ce roman vous fera remonter le temps et peut-être comprendre vos enfants, si avez des adolescents à la maison. Parce que outre les histoires de filles, ce roman est un condensé de la vie des jeunes d’aujourd’hui, où les parents y ont leurs places. D’ailleurs les personnages adultes du roman, sont assez développé pour que l’on ressentent leurs soucis et leurs joies face aux changement dans la vie de leurs enfants.
De plus c’est une lecture parfaite pour l’été, qui vous fera sourire et pleurer… Comme la vie, en définitif…
-
Points positifs : le point de vu change très souvent ce qui permet d’être tout le temps dans l’action, les citations en début de chapitre qui résonne comme un mantra, les caractères très différents des quatre filles mais en même temps si semblables que chacune d’entre nous peut se retrouver en elles
-
Points négatifs : Je n’arrive pas donner de points négatifs à une saga qui à baignée mon adolescence, qui me fait revivre ses heures là et qui a participé à ma passion de la lecture !!!
Extraits :
» L’amour, c’est comme la guerre. On sait quand ça commence, jamais quand ça finit. » Proverbe ( p. 66 )
» Et il était assez beau pour la rendre méfiante.
D’accord, Lena se méfiait de beaucoup de choses. Mais particulièrement des garçons. Elle les connaissaient bien : pour eux, il n’y avait que le physique qui comptait. Ils vous faisaient croire que vous étiez amis pour gagner votre confiance et, dès que c’était fait, en avant le pelotage ! Pour attirer votre attention, ils vous racontaient qu’ils voulaient bosser leur histoire avec vous ou donner leur sang pour votre association mais, dès qu’ils avaient compris que vous ne vouliez pas sortir avec eux, brusquement, ils se fichaient complètement du Moyen Age et la dramatique pénurie de sang. […] Lena préférait les garçons quelconques à ceux qui étaient un peu trop mignons. Et encore, même les plus quelconques la décevaient parfois. » ( p. 68 – 69 )
» Des fois, t’es le pare-brise ; des fois, le moucheron. » Mark Knopfler ( p. 118 )
» Si tu as l’impression de maîtriser la situation, c’est que tu ne roules pas assez vite. » Mario Andrettr ( p. 132 )
» Le problème, ce n’est pas le problème. Le problème, c’est votre façon de réagir face à ce problème. » ( p. 143 )
L’auteur :
Ann Brashares est née au Etat-Unis. Elle passe son enfance dans le Maryland, puis part étudier la philosophie à l’université de Columbia, à New-York.
Pour financer ses études, elle travaille pendant un an dans une maison d’édition et finalement, comme le métier d’éditrice lui plaît tellement, elle ne le quitte plus. Très proche des auteurs, elle acquiert une solide expérience dans l’écriture. En 2001, elle décide de s’y consacrer à son tour, et c’est ainsi qu’est né Quatre filles et un jean, son premier roman.
Aujourd’hui, Anna Brashares vit à Brooklyn avec son mari et ses trois enfants.
Elle avoue qu’il y a un peu d’elle dans chacune des quatre filles de son roman. Et à la question » Votre livre contient-il un message ? », elle se contente de répondre : » S’il en contient un, c’est le suivant : aimez-vous comme vous êtes et soyez fidèles à vos amis. »
L’histoire des 4 fille est super
Pingback: Index par auteur ( nom de famille ) : de A à K | Topobiblioteca