Bilan du mois d’Août 2012

Voilà nous sommes déjà le 31 du mois, que le temps passe vite ! Il est donc l’heure de faire les comptes :

J’ai lu ce mois-ci 4 livres soit un total de 1343 pages lues !

  • Quatre filles et un jean tome 4 –  »Le dernier été » de Ann Brashares ( chronique en ligne )

  •  »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows ( chronique en ligne )

  •  »Serum » – saison 1 épisode 1 de Enri Lovenbruck et Fabrice Mazza ( chronique en ligne )

  • La famille York tome 1 –  »Cœur rebelle » de Victoria Dahl ( chronique en ligne )

Je suis très contente de mon mois niveau qualité de lecture car je n’ai eu aucune déception. Le temps m’a manqué, mais l’envie est toujours là !

J’ai terminé ma relecture des quatre premiers tomes de la saga  »4 filles et un jean », et j’avais oubliée que le tome 4 était si mélancolique, j’avoue que je me suis énormément retrouvée dans ces quatre filles, qui chacune à leur façon apportent aux lecteurs maturité et confiance en soi et en la vie.

J’ai enfin lu  »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » que j’ai adorée de bout en bout ! La guerre y exploitée, mais une atmosphère de confiance en l’autre et en l’amitié se dégage de l’œuvre, si bien que nous ressortons grandis. J’ai aimée en apprendre plus sur le monde de l’édition et de la littérature de l’époque, et la plume des auteurs est fabuleusement gracieuse !

Je me suis plongée avec délice et frousse dans le monde de Serum, pour en ressortir ravie, et impatience de connaître les réponses à mes innombrables questions. L’écriture est hachée, le suspense est à son comble et l’intrigue est bien menée.

En j’ai terminée ce mois avec une petite romance historique tout droit sortie des nouvelles collections Milady. Ce premier essai est une réussite puisque je me suis totalement immergée dans le monde de la haute société Anglaise, ainsi que dans la relation tumultueuse entre Marissa et Jude ! Bien que ce n’est pas une œuvre historique, mais une romance, j’ai passée un agréable moment de détente, en passant par toute les gamme des sentiments amoureux.

Côté acquisitions, 7 livres viennent s’ajouter à ma PAL : ( voir IMM du mois ) Des livres qui me faisaient vraiment envie, et puis il faut bien remplir un peu sa bibliothèque pour la rentrée ! La plupart sont des livres historiques, moi qui adore cela, mais qui n’en est pas beaucoup, me voilà ravie.

Just One :

Just One est une idée de Louve du blog Les victimes de Louve.

Voici un nouveau rendez-vous pour compléter mon bilan du mois. Il s’agit de faire un choix, juste un, d’où le titre, parmi plusieurs catégories. Cela permettra peut-être de donner encore plus envie aux lecteurs de découvrir l’ouvrage en question.
  • Un coup de cœur :

    4 filles et un jean tome 4  »le dernier été », parce que j’ai adorée cette saga étant plus jeune, lorsqu’ils sont sorties. J’ai pu une fois de plus constater que l’auteur parlait parfaitement bien de l’adolescence et de ses dilemmes.

  • Un univers :

     »Serum », car le suspense y règne, puisque la plupart des personnages sont mystérieux, ou encore inconnus. Un univers en parti créée par l’écriture des deux auteurs.

  • Un personnage :

    Draken, dans Serum, qui n’est pas sans rappeler le célèbre docteur House. Une ambiguïté plane sur ce personnage…

  • Un couple :

    Marissa et Jude dans  »Cœur rebelle », qui incarne le tumlte et l’inconstance, selon moi.

  • Une histoire :

     »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates », qui explore les valeurs de l’amitié.

  • Une déception :

    Peut-être la fin de  »Coeur Rebelle », qui est trop rapide et trop simple, je trouve.

  • Une émotion :

    La mélancolie qui se dégage du tome 4 de  »4 filles et un jean ».

  • Un futur époux :

    Jude ! Parce qu’il incarne la force, la sensualité, l’intelligence mesquine !

Lecture en cours : 4 filles et un jean – tome 5  »Pour toujours » de Ann Brashares.

Et vous ? Quel est votre bilan ?

In my mailbox n°2 ( Août 2012 )

In my mailbox a été instauré par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Aela du blog Pop Culture Junkie. Ce rendez-vous, hebdomadaire, le dimanche le plus souvent, consiste à partager les livres reçu dans sa boîte aux lettres, les achats effectués, ou empruntés à la bibliothèque.

 »Soleil d’octobre » de Jean-Paul Malaval ( édition France Loisirs ) : Ayant droit à un livre gratuit, et l’ayant repéré depuis un bon moment, j’ai opté pour ce roman historique, contant la vie d’Angéline, jeune fille de bonne famille que son père veut marier avec le plus important paysan de la région, un homme violent qu’elle n’aime nullement. Lorsqu’elle rencontre Sylvestre simple couvreur, elle en tombe immédiatement folle amoureuse. Mais la Grande Guerre va les séparer… J’aime les histoires d’amour impossibles, et je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de lire sur la première guerre mondiale, donc j’ai très envie de me plonger dans cet univers.

 »Toyer » de Gardner McKay ( édition du Cherche Midi ) : C’est en regardant une vidéo de lectricepassionee, que j’ai eu envie de découvrir cette histoire. Celle d’un homme, que la presse surnommera Toyer, et qui ne viole pas ni ne tue ses victimes, mais les laissent à l’état de mort cérébrale. Bientôt, une neurologue va s’adresser par média interposé à ce tueur d’un autre genre. Je pense que cela peut-être très intéressant, le monde psychologique d’un tueur, la relation qu’il peut avoir avec ses victimes.

 »La fontainière du Roy » de Jean Diwo ( édition J’ai Lu ) : Encore une fois le blog a-little-bit-dramatic m’a inspiré, en me mettant l’eau à la bouche avec cette saga en deux volumes, relatant la vie de la fille du fontainier de Louis XIV, au moment de la construction du fabuleux château de Versailles. De plus j’ai lu sa critique juste après avoir vu un numéro de Secret d’histoire, sur Fouquet, où était relaté la jalousie du Roi devant le château de Vaux-le-Vicomte qui lui avait donné envie de le surpasser.

 »Les ombrelles de Versailles » de Jean Diwo ( édition J’ai Lu ) : Je ne pouvais pas acheter le premier tome, sans le second et dernier !

 »Au temps où la Joconde parlait » de Jean Diwo ( édition J’ai Lu ) : Me voyant acheter deux livres de Jean Diwo, mon libraire préféré m’a donné celui-ci ! Autant dire que j’étais complètement surexcitée ! J’adore l’art et ce récit traite des plus grand maître de la Renaissance Italienne  »du temps où la Joconde parlait ». Je pense qu’il est très fournis en détails, et qu’historiquement parlant il est très complet malgré une touche de romance et de liberté prise sur l’Histoire. J’ai hâte de le lire même si, je dois l’avouer, j’ai peur de me perdre. Je pense que je lirais les deux livres ci-dessus de cet auteur, pour me faire à son écriture, avant d’entamer celui-ci qui me semble plus compliqué.

 »Les aventures de Miss Alethea Darcy » de Elizabeth Aston ( édition Milady Romance collection Pemberley ) : Je l’ai acheté sur un coup de tête, un achat totalement compulsif, comme une part de gâteau au chocolat mangée en dehors des heures de repas, et par pure gourmandise. J’ai le premier tome dans ma PAL,  »Les filles de Mr Darcy », et malgré les mauvaises critiques de ce dernier, j’ai pris celui-ci. Parce que cela me fera peut-être sortir plus rapidement  »Orgueil et préjugés » de ma PAL. Bon, je sais, mon excuse est un peu minable ^^. Plus sérieusement, parce que j’ai envie de donner une chance à ses récits…

Charley Davidson tome 2 –  »Deuxième tombe sur la gauche » de Darynda Jones ( édition Milady ) : Bon vous allez me dire, pourquoi tu achètes le tome 2 alors que tu n’as pas encore lu le tome 1 ?! Heu ba parce que je suis sûre d’aimer, l’histoire me tente vraiment beaucoup, et tous les avis que j’ai pu lire sont unanimement positifs =)

Bon pour ce mois-ci, quelques achats compulsifs, j’avais envie d’acheter même si j’ai déjà une PAL assez conséquente, selon moi, mais on ne se refait pas ! Je voulais aussi refaire le pleins avec des livres qui me faisaient vraiment envie, pour pouvoir en avoir à me mettre sous la dent lorsque je serai toute seule dans mon petit appart le soir =) Vive les longues soirées sous la couette avec la bonne tasse de chocolat chaud, oui les gens la rentrée s’annonce, et avec elle l’arrivée du froid et de la pluie ( ou pas, si on compare à l’an dernier ^^ ) !

Et vous, qu’avez vous achetez / reçu ? Faites grandir ma wish-list !!!

Blogs partenaires !

Je vous présente aujourd’hui mes deux premières partenaires !

 » Un petit blog sans grande prétention pour vous faire partager ma passion : la lecture. Du classique à la fantasy, du polar à la chick-lit, vous y trouverez de tout, de rien, mais surtout de moi. N’hésitez à flâner, et partageons quelques instants livresques ! »

 » La lecture représente pour moi, un échappatoire, un moyen d’oublier mes soucis… Elle est présente dans ma vie depuis que je suis petite avec par moment des pauses mais elle est toujours revenue!!!

Elle m’emmène parfois dans un autre monde soit fantastique soit futuriste, elle me montre le vécu de personnes fabuleuses ou me fait découvrir des personnes qui ont influencé l’Histoire… Elle me fait également découvrir de belles romances, etc…

Elle me pousse à chaque fois selon le genre du livre à réfléchir, à me mettre dans la peau du personnage, à être spectatrice de l’histoire ou à être la « confidente ».

J’espère que mon blog vous plaira et que nous pourrons partager nos points du vue sur différentes lectures!!!  »

Serum – saison 1 épisode 1 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza (édition J’ai Lu) :

Résumé :

 » On peut effacer votre mémoire, pas votre passé.

1773 : Mesmer invente l’hypnose

1886 : Freud invente la psychanalyse

2012 : Draken invente le sérum

Un injection.

Sept minutes pour accéder au subconscient profond d’Emily Scott.

Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.

Quelques jours pour empêcher le pire.

Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken es-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?  »

Mon avis :

Comme je l’ai dis dans l’un de mes C’est lundi, je n’étais pas tentée au départ par la saga Serum, notamment par son format court copié sur le mode d’une série TV, et les nombreux flash-code musicaux. Et puis finalement, plus je lisais la quatrième ainsi que les avis très positifs sur les premiers tomes, je me suis décidée à sauter le pas.

Tout d’abord, je suis allée sur le site afin de pouvoir écouter les musiques pendant ma lecture, et j’ai regardée une vidéo présentant la saga, en reprenant presque mot pour mot l’introduction. Je suis tombée amoureuse de la voix du conteur, terriblement froide et pas rassurante pour deux sous ! C’est donc sur une note angoissante mais très positive que j’ai commencée la lecture de ce premier tome.

Nous découvrons deux personnages énigmatiques, puisque nous ne connaissons pas leur noms pendant un bon moment. Il y a tout d’abord un homme dans une chambre d’hôtel qui visionne d’étranges cassettes vidéos, du sang sur les mains. Son identité ne nous est révélée que dans les dernières pages. ( ces apparitions sont en italiques dans le texte )

Ensuite, il y a une femme poursuivie, bientôt rattrapée par ses ravisseurs qui lui tirent une balle dans la tête. Cette partie est très bien décrite, car même si nous ne savons pas dans quel camp  est cette femme, on se prends rapidement à souhaiter qu’elle s’en sorte. L’angoisse de la poursuite monte, et on commence à psychoter.

Miraculeusement rescapée Emily Scott, est touchée d’une amnésie quasi totale.

Mise sur l’affaire, l’inspecteur Lola Gallagher, du 88e district, est bientôt assaillie de questions sans réponses et l’enquête ne tarde pas à piétiner. Qui est à la poursuite d’Emily et que lui veut-on ? Mais l’intrusion de son ami, le docteur Draken, célèbre psychothérapeute, pratiquant l’hypnose va peut-être changer la donne…

Au début, je craignais que les personnages ne soient développés que très partiellement, en raison du format très court, mais cela n’est nullement le cas. Comme dans les séries TV, les détails sur les protagonistes nous sont donnés petit à petit. Ce que j’ai moins aimée, c’est que certains personnages sont un peu caricaturaux ( c’est souvent mon problèmes dans les livres ).

Nous avons donc le capitaine de police grincheux, mais profondément humain et compréhensif.

L’inspecteur Lola Gallagher qui sous des dehors de femme forte cache bien des blessures. Son fils est sa raison de vivre, d’ailleurs ce dernier est un garçon d’une dizaine d’années bien plus mature que les enfants de son âge, en raison d’une vie familiale chaotique.

Le collègue de Lola, Phillip Detroit, expert en criminologie informatique, qui couche avec Lola et qui a peut-être plus de sentiments qu’il ne veut bien l’avouer. C’est un homme bougon qui aboie plus qu’il ne parle, mais qui est doué de compassion.

Et enfin, le docteur Draken, le personnage qui détonne complètement dans le paysage, n’est pas sans rappeler le célèbre docteur House, pour notre plus grand plaisir !

Vous l’aurez compris, on nous brosse dans ce premier tome, tout un panel de personnages, certains aux intentions douteuses, d’autres honorables, mais les apparences sont parfois trompeuses, dit-on…

Le style d’écriture est simple, mais travaillé. Les phrases courtes dominent le roman, et donne une véritable impression de série TV, puisque nous passons d’une histoire à une autre, d’un personnage à un autre. C’est la première fois que je lis un récit écrit à quatre mains, et l’association d’un maître du thriller à un maître de l’énigme, est un pari gagnant ! J’ai adorée l’ambiance très sombre et mystérieuse, qui se dégage de chaque personnage. On en arrive à tous les soupçonner à un moment où à un autre.

Tout ceci est renforcé par le côté musical, avec des musiques classiques, qui se marient à la perfection avec les mots sous nos yeux. Moi qui apprécie être au calme pour lire, ce n’était pas gagné ! Mais finalement, on se prends dans cette atmosphère de film angoissante, avec un rythme musical parfois saccadée, qui nous donne envie de nous retourner, notre livre à la main, pour voir si personne n’est avec nous dans la pièce. Parfois la musique s’intensifie, et notre cœur bat, nos yeux sautent d’un mot à l’autre pour connaître enfin les tenants et aboutissants de l’histoire.

Ce livre ne sera pas un coup de cœur, pour la simple raison, que j’ai découvert l’identité de l’homme aux cassettes vidéos bien avant la fin, sans cela, l’histoire m’a charmée, les personnages sont attachants d’autres sont des méchants en puissance, plusieurs d’entre eux sont encore inconnus et mystérieux, et j’ai très envie de découvrir la suite, car ce premier tome se termine sur un cliffhanger de dingue !!!

  • Points positifs : l’histoire très mystérieuse, l’écriture, les musiques

  • Points négatifs : personnages un peu caricaturaux, une partie de la fin peut se deviner

Extrait :

 » Vous avez bien fait de venir me voir.

Maintenant, détendez-vous.

Détendez-vous et laissez votre conscience s’ouvrir. Laissez-la vous guider.

Le sérum qui va vous être injecté facilite l’induction hypnotique. Il n’altère en rien votre personnalité ni votre volonté, mais il vous débarrasse de ce qui vous éloigne de votre conscience.

Votre conscience voit plus de choses, entend plus de choses, connaît plus de choses que vous ne pouvez l’imaginer.

Ici, maintenant, votre conscience est reine.

Il y a, quelque part dans un coin de votre tête, un petit train. Un petit train qui peut vous emmener en voyage. […]

«  La Nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles ; l’homme y passe à travers des forêts de symboles qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent, dans une ténébreuse et profonde unité, vaste comme la nuit et comme la clarté, les parfums, les couleurs et les sons se répondent. «

Oubliez le monde autour de vous. Ses bruits. Ses nuisances. N’écoutez que l’écho de votre âme.

Le plus important, c’est vous.

N’ayez crainte. Je suis là, à vos côtés.

Il ne peut rien vous arriver…  » ( p. 8- 9 )

Les auteurs :

Henri Loevenbruck est l’auteur de 13 livres, entre thrillers et romans d’aventures. Ses livres sont traduits dans plus de 15 langues. Après des études de lettres, et 17 mois passé aux Editions Francophones d’Amnesty International, il devient pigiste pour la radio (TSF) et la presse écrite (L’Express), il signe de nombreuses chroniques sur les littératures de l’imaginaire avant de créer sa propre revue (Science-Fiction magazine). Après être resté rédacteur-en-chef de ce journal pendant deux ans, il publie à 25 ans un premier polar futuriste aux éditions Baleine, sous le nom de Philippe Machine… S’en suit une plongée plus que réussis dans le monde du thriller, puisqu’il a été qualifié, en 2008, de  »nouveau maître du thriller Français » par le Nouvel Observateur !

Fabrice Mazza est le plus grand maître des énigmes en France. Ses ouvrages sont lus dans le monde entier et ont dépassé le million d’exemplaires vendus.

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°6 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

Ma lecture de la semaine passée :

 

La famille York – tome 1  »Cœur Rebelle » de Victoria Dahl :

Finalement, j’ai eu besoin de tout autre chose que ce que j’avais prévu au départ. Une semaine chargée donc j’ai sortie un petit livre, tout frais, parfait pour l’été, où je ne risquais pas de pleurer !

J’ai adorée cette petite lecture ! Bon c’est de la romance, donc pas de secrets, c’est cliché, mais pas tant que ça. Bien que je ne lise que très peu de romance pure et dure, j’ai eu la forte impression que les codes étaient ici revisitées.

L’histoire ce passe dans l’Angleterre de 1847, où une jeune fille de la célèbre famille York, ce voit compromise. Il lui faut donc trouver le plus rapidement un mari, pour éviter tout scandale. Mais entre l’autorité de se voir confier un homme qu’elle n’aime pas, et la curiosité de la sexualité qui commence, la jeune fille ne sait plus où donner de la tête…

Code revisitées, pourquoi ? Parce que Marissa York est une femme avec un caractère bien trempée et une volonté d’indépendance sans bornes, ce qui est à l’époque purement scandaleux et inacceptable pour une famille de la haute bourgeoisie. Sans compter qu’elle ne s’arrête pas là, ne faisant rien comme les autres, elle va aller plus loin que sa condition le lui permet, plus loin que toutes les jeunes filles de son rang. Évidemment, sans une héroïne comme celle-ci l’histoire serait beaucoup moins piquante, mais c’est assez anachronique pour que je le mentionne.

L’histoire en tant que telle est assez prenante, car on suit Marissa dans sa débauche, il faut bien le dire, mais tout en tentant de faire bonne mesure en public. Nous la sentons grandir et évoluée vers une certaine maturité, et avec elle nous explorons une palette assez complète de tous les sentiments amoureux. Va-t-elle finalement accepter son mari ou tout rejeter dans un dernier désir d’indépendance ? Jusqu’à la toute fin nous n’en savons rien, voilà qui change encore de la romance type. Malheureusement, la fin m’a un peu déçue, peut-être est-elle trop simple, pour une héroïne aussi atypique ?

Quoi qu’il en soit, je continuerai avec les prochains tomes. Je ne sais d’ailleurs pas si un tome est consacré à un personnage de la famille York.

Ma prochaine lecture :

 

Quatre filles et un jean – tome 5  »Pour toujours » de Ann Brashares :

Car j’espère avoir plus de temps cette semaine, ce qui n’est pas gagnée !

Mais j’ai très envie de connaître enfin le fin mot de cette saga !!!

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows (édition 10/18) :

Résumé :

 » 1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juilet Ashton, écrivain en manque d’inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d’un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d’un nouveau roman vient de s’ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d’une nouvelle vie…  »

Mon avis :

Cela fait longtemps que le titre de ce livre m’avait attiré l’œil, mais je n’avais jamais osée franchir le pas en l’achetant et encore moins en le lisant. Cela aurait été une erreur, car j’ai vraiment aimée cette lecture toute en douceur !

Nous sommes en 1946, nous rencontrons Juliet Ashton, le personnage principal, romancière anglaise d’une trentaine d’années, qui a écrit pendant la guerre une chronique  »Izzy Bickerstaff s’en va-t-en guerre », dans un célèbre journal.

Malheureusement, Juliet n’a plus d’inspiration pour un autre livre. Bientôt une lettre d’un habitant de l’île de Guernesey, Dawsey Adams, qui après avoir retrouvé un exemplaire d’un livre de l’auteur Charles Lamb, appartenant à Juliet, lui demande si une librairie londonienne serait à même de lui trouver d’autres titres de l’auteur.

Petit à petit, Juliet découvre l’existence du Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey, ainsi que ses habitants que ce Cercle a aider à passer les heures les plus noires de la guerre.

Juliet essai au travers des lettres de glaner des informations sur le quotidien de ces insulaires pendant l’Occupation, afin d’en faire un livre. Mais la tâche est ardue, et elle va bientôt avoir envie de quitter Londres pour la paisible et bucolique île Anglo-Normande.

Le point central du livre est donc Juliet, qui effectue des recherches sur l’Occupation des insulaires. Avec elle est développé le monde de l’édition et de la littérature de l’époque ( pendant et après guerre ). Son meilleur ami Sidney est également son éditeur, ce qui favorise ce point de vu. Il y a également quelques références littéraires tels que les sœurs Brontë ou Jane Austen ! Bien que je pensais qu’il y aurait plus de conversation sur la littérature en tant que tel et de références, le monde littéraire est une façon d’entrer en matière et de comprendre au moyen des livres, la personnalité des habitants de l’île et leur ressenti face à l’état d’Occupation. Le Cercle leur a permis de garder un lien humain pendant la guerre, de rester soudés aux heures les plus noires.

Ce que j’ai appréciée dans ce récit est qu’il y a l’interversion de personne réprouvant complètement le Cercle et ses membres. La figure du personnage Allemands est également plus floue. Les points de vu sont donc tous présents, ce qui fournis un texte complet.

Les personnages secondaires sont nombreux, mais ils ont tous une personnalité et un caractère bien à eux, ce qui les dissocie et nous permet de trouver une figure à laquelle s’attacher, peut-être plus qu’aux autres. Il y a Isola, la bergère atypique et loufoque, Dawsey le réservé, Kit la petite fille tendre, ou encore Elizabeth la figure de disparue.

Chacun apporte un récit, une émotion, son intimité et son vécu bien à lui de l’Occupation. Les personnages nous apparaissent alors sous des jours nouveaux, ils se laissent ainsi devinés par leur récit de guerre.

En ce qui concerne la fin, je l’ai trouvée juste. Je ne m’imaginais pas quelque chose de complètement bouleversant, étant donné que la douceur prédomine la lecture de ce roman, même si le contexte est grave, car c’est la fin de la guerre, et que les habitants de l’île comme les autres doivent réapprendre à vivre. Elle arrive a point nommée, bien que je m’en sois doutée depuis un bon moment, nous laissant sur une note de confiance quand à l’avenir de nos personnages. On referme le livre sereins, sachant que nos héros sauront prendre soin les uns des autres…

Le format épistolaire est un très bon choix, selon moi, car les insulaires racontent eux-même leur expérience de la guerre, en utilisant la première personne, on entre vraiment dans leur cœur, et cela est d’autant plus émouvant. Les mots utilisés collent parfaitement à chaque personnalité, la lecture est rythmé car les personnages sont doué d’humour, et que l’on passe d’un personnalité à une autre, d’une histoire à une autre.

Ce roman est loin d’être larmoyant, même si il est émouvant, on se laisse porter par les lettres, d’une à l’autre nous voguons entre les habitants de Guernesey où chacun apporte sa pierre à l’édifice dans l’histoire de l’Occupation. De plus, même si certaines choses sont romancé, j’ai beaucoup appris sur l’île de Guernsey, et la situation de ses habitants pendant l’Occupation.

  • Points positifs : la petite Kit qui est adorable et pas toujours gentille avec les gens, le contexte traitée avec humour et philosophie, la douceur de Juliet, chaque personnages est importants et apporte sa pierre à l’édifice de l’histoire, tous les points de vus sont présents

  • Points négatifs : pas assez de référence littéraire et de discussion sur la littérature à proprement parlée, une fin peut-être prévisible ( c’est vraiment pour trouver un petit quelque chose à redire ) parce que, comme je l’ai dit, je ne vois pas d’autre fin

Extrait :

 » Et, quand je suis en haut des falaises et que je regarde la mer, je ne vois pas les affreux bunkers en ciment et la terre nue, sans arbres, dans mon dos. Ils n’ont pas réussi à saccager la mer.

Cet été, les ajoncs recommenceront à pousser autour des fortifications, et d’ici à l’année prochaine, les vignes vierges les recouvriront peut-être. Je l’espère. J’ai beau détourner le regard, je n’arriverai jamais à oublier comment elles sont arrivées là.

Ce sont les travailleurs de l’organisation Todt qui les ont construites. Vous avez sans doute entendu parler de ces prisonniers que les Allemands traitaient comme des esclaves, dans les camps du continent ; mais saviez vous qu’Hitler en avait envoyé seize mille dans les îles Anglo-Normandes ?

Il nourrissait le rêve fanatique de les fortifier afin que l’Angleterre ne puisse jamais les lui reprendre ! Ses généraux appelaient cela sa «  fièvre des îles « .  » ( p. 166 – 167 )

Les auteurs :

Mary-Ann Sheffer est née en 1934 en Virginie-Occidentale. C’est lors d’un séjour à Londres, en 1976, qu’elle commence à s’intéresser à Guernesey. Sur un coup de tête, elle prends l’avion pour gagner cette petite île oublier où elle reste coincée à cause d’un épais brouillard. Elle se plonge alors dans un ouvrage sur Jersey qu’elle dévore : ainsi naît sa fascination pour les îles Anglo-Normandes.  »Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » est son unique roman, écrit en collaboration avec sa nièce, Annie Barrows, elle-même auteur de livres pour enfants.

Mary-Ann Sheffer est décédée en février 2008, peu de temps après avoir appris que son livre allait être publié et traduits en plusieurs langues.

Sorties Livresques n°2 ( semaine 33 – du 13 au 19 août 2012 )

Sortie livresque 2eme édition !

J’essaierai toutes les semaines de vous présenter les petites sorties qui font envies, en espérant vous faire baver derrière vos écrans, et compter votre petite monnaie ! =)

Couverture de Grands criminels de l'histoireCouverture de Nous les bêtes traquées

Couverture de Dark MatterCouverture de Les proies - Amélie Sarn

Sortie du 16 août :

Grands criminels de l’histoire de Jacques Expert ( édition L’Express ) :

Qui se souvient du crime du curé d’Uruffe ou de l’affaire de la malle sanglante ? D’une marquise empoisonneuse sous l’Ancien Régime ou de la comtesse hongroise macérant dans le sang des jeunes filles tel un bain de jouvence ? Ces histoires ont traversé les siècles. Ces hommes et ces femmes ont séquestré, violé, tué, à maintes reprises. Pourquoi ont-ils agi de la sorte ? Pourquoi ont-ils été portés par cette barbarie ? Quels que soient leurs origines sociales, leur rang, leur fortune, ce qu ils ont vécu les a conduits sur les chemins de l’Histoire.
Jacques Expert revient sur des grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique du XVe siècle à nos jours et qui, pour nombres d’entre elles, sont tombées dans l’oubli. En revivant ces épisodes sanglants, nous saurons aussi ce que sont devenus leurs principaux protagonistes.
De la débauche sanguinaire de Gilles de Rais à la jalousie et aux fantasmes de la foule dans l’affaire de « l’auberge rouge », des nounous étrangleuses d’enfants, au serial killer tentant de se venger des abus subis dans son enfance, des infirmières qui s’improvisent anges de la mort jusqu’au « chat » agile et discret qui s’introduit la nuit chez ses victimes… en véritable conteur, Jacques Expert nous fait voyager à travers les plus terribles crimes nés sous le sceau de la folie ou de la cruauté humaine. Plus de cinquante histoires si effroyables que l’on a du mal à admettre qu elles soient vraies. Pourtant, celles qui ont bouleversé le parcours de tous les personnages qui les ont vécues, victimes ou tueurs, fascinent encore.

Nous les bêtes traquées de Caroline De Mulder :
Sur fond d’’intrigue policière dans les milieux hypocrites de la politique et des ONG, une lente descente aux enfers, la relation complexe d’’un avocat humanitaire, escroc des grands mots, flambeur flamboyant, et d’’une femme fragile, fascinée par la puissance de cet homme. La tragédie intime se superpose à celle d’un peuple massacré et réduit au silence, comme la narratrice.
Dark Matter de Michelle Paver ( édition Hachette collection Black Moon ) :
Janvier 1937.
Jack, vingt-huit ans, est pauvre, seul, et veut désespérément changer de vie. Alors lorsqu’on lui offre la possibilité de décrocher un poste en tant que télégraphe durant une expédition dans l’Arctique, il la saisit sans hésiter.
Cinq hommes et huit huskies qui traversent la mer de Barents jusqu’à la Norvège à la lueur du soleil de minuit. Finalement, ils atteignent leur but : une baie inhabitée où ils établissent leur campement, Gruhuken.
Mais l’été dans l’Arctique est bref. Et quand la nuit reprend ses droits sur le territoire, Jack commence à ressentir un étrange malaise. Un par un, ses compagnons sont forcés à quitter le camp. Il doit choisir. Partir ou rester.
Bientôt, il distinguera pour la dernière fois les éclats du soleil, le point de non-retour, lorsque la mer se mettra à geler. Et Gruhuken n’est pas si déserte que ça. Quelque chose rôde dans le noir…

Les proies d’Amélie Sarn ( édition Milan collection Macadam ) :
Tout commence comme un roman pour ados : X trompe Y avec Z, on se déteste, on se court après, on râle contre ses profs, ses parents… Mais très vite le roman bascule. Car non loin de ce quotidien banal d’ado ont lieu d’étranges expériences. Dans une prison a priori comme les autres, certains détenus subissent de mystérieuses transfusions, tout cela en échange d’une remise de peine. Le genre d’essais qui peut tourner très mal. Un de ces détenus-cobayes s’évade. Et il est porteur du chaos…

Sortie du 17 août :

Couverture de Personal Demons, Tome 2 : Péché OriginelCouverture de Le Dernier Jardin, Tome 2 : Fugitive

Couverture de New Victoria, Tome 1 : New Victoria

Personel Demons tome 2 – Péché Originel de Lisa Desrochers ( édition Castelmore ) :

Luc n’avait connu que l’Enfer. Grâce au pouvoir de Frannie, il découvre désormais une nouvelle vie… il est devenu humain ! Mais déserter le camp du grand Lucifer ne va pas sans conséquences. Les démons, qui étaient les alliés de Luc dans sa précédente existence, sont devenus ses pires ennemis… et ils ne reculeront devant aucun sacrifice pour atteindre Frannie et s’approprier son don ! Heureusement, Gabriel veille… mais un ange suffira-t-il à les protéger de la colère de l’Enfer ?

Le Dernier Jardin tome 2 – Fugitive de Lauren DeStefano ( édition Castelmore ) :

Rhine et Gabriel se sont échappés du manoir, mais ils restent en danger. A l’extérieur, ils trouvent un monde encore plus inquiétant que celui qu’ils ont laissé derrière eux. Déterminés à aller à Manhattan et retrouver la frere jumeau de Rhine, Rowan, tout deux veulent toujours aller plus loin, parmi les menaces il y a celle d’être capturée à nouveaux… ou peut être pire encore.
La route qu’ils ont pris sera long et périlleuse… Et dans un monde où les femmes ne vivent seulement que jusqu’à l’âge de 20 ans et les hommes que 25 ans, le temps est précieux. Dans une suite déchirante, Rhine doit décider si la liberté est le pire prix à payer maintenant qu’elle a le plus à perdre.

New Victoria tome 1  de Lia Habel ( édition Castelmore ) :
L’amour est immortel. L’amour ignore les frontières, dit-on. Et celle entre la vie et la mort ? Bienvenue à New Victoria, le dernier refuge d’une humanité éreintée par les guerres. Les jeunes filles de bonne famille y ont un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Nora n’a jamais aimé se plier aux règles, surtout depuis la mort de son père, l’éminent docteur Dearly. Mais rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Avec l’aide d’un séduisant soldat, elle devra pourtant surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts !

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°5 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

Mes lectures de la semaine passée :

 

 »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows :

J’ai adorée cette lecture !

Dans la deuxième partie du livre c’est le récit de l’attachement de Juliet avec les habitants de Guernesey qui nous est contés. Les lettres retranscrivent parfaitement cette ambiance, et c’est un bon choix que ce format épistolaire. De plus l’écriture est douce, comme je l’ai déjà dit, on se laisse portée par cette histoire. Mais à certains moments l’intrigue s’accélère un peu, notamment aux récits de guerre.

En ce qui concerne la fin, je l’ai trouvée juste. Je ne m’imaginais pas quelque chose de complètement bouleversant, étant donné que la douceur prédomine la lecture de ce roman, même si le contexte est grave, car c’est la fin de la guerre, et que les habitants de l’île comme les autres doivent réapprendre à vivre. Elle arrive a point nommée, bien que je m’en sois doutée depuis un bon moment, nous laissant sur une note de confiance quand à l’avenir de nos personnages. On referme le livre sereins, sachant que nos héros sauront prendre soin les uns des autres…

 »Serum » saison 1 – épisode 1 de Henri Lovenbruck et Fabrice Mazza :

Je suis tout d’abord allée sur le site afin de pouvoir écouter les musiques mis à notre disposition pendant la lecture. Étant donné que j’aime être au calme pour lire, ce n’était pas gagné ! Mais ce sont des musiques classiques, sans paroles, qui se marient à la perfection avec les mots sous nos yeux, si bien que j’ai adorée ce principe !

Les événements, dès les premières pages, nous plongent la tête la première dans ce monde, et les phrases courtes aux moments de l’action, nous font l’effet d’une vraie série TV, les images nous viennent en tête comme devant un écran. Les auteurs ne vont pas par quatre chemins pour dire les choses et cela rends les scènes plus crues. Néanmoins, on prends le temps de décrire la vie et le caractère des personnages, ce qui fait qu’on commence à s’attacher à eux, et à vouloir connaître les tenants et aboutissants de l’histoire. De plus la fin nous laisse avec tellement de questions, même si pour une chose mon intuition s’est avérée exacte, que je veux savoir comment tous les événements ont pu arriver jusqu’à cette extrémité ! ( heureusement que j’ai le tome 2 dans ma PAL )

Ma prochaine lecture :

 

Quatre filles et un jean – tome 5  »Pour toujours » de Ann Brashares :

Car j’ai très envie, après avoir relu les quatre premiers tomes, de connaître enfin l’avenir adulte des filles. De plus à ce qu’il paraît, l’auteur chamboule vraiment la vie de nos quatre héroïnes, et adopte des rebondissements inattendus.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

Quatre filles et un jean tome 4 – Le dernier été de Ann Brashares (édition Gallimard Jeunesse)

Résumé :

Après leur première année loin de chez elles, à l’université, Carmen, Tibby, Bridget et Lena ont chacune des projets différents pour l’été :

Carmen participe à un festival de théâtre. Persuadée de n’être bonne qu’à s’occuper des décors, elle est la première surprise lorsqu’elle se fait repérer pour ses talents d’actrice. Mais Julia, sa nouvelle amie, semble tout à coup bien distante…

Tibby reste au campus à New-York pour suivre un séminaire d’écriture de scénarios et file le parfait amour avec Brian, jusqu’à ce que… tout se complique.

Bridget part en Turquie sur un chantier de fouilles archéologiques. Elle tombe sous le charme de Peter, trente ans, marié, père de famille…

Lena suit un atelier de dessin en compagnie d’un élève particulièrement doué et plutôt beau garçon, Léo, qui pourrait bien lui faire oublier Kostos…

Ce dernier volet laisse les quatre filles au seuil de leur vie d’adulte. C’est l’heure des grandes questions et, parfois, des déceptions. Mais une chose est sûre : avec ou sans le jean, leur amitié restera éternellement dans le bleu.

 

Mon avis :

( attention risques de spoilers ! )

Me voilà donc lancée dans le dernier tome de la saga où les filles quittent vraiment l’adolescence, pour entrer dans le monde adulte.

Carmen est celle qui entre le tome 3 et ce tome-ci, a une évolution spectaculaire ! C’était une fille qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui ne pratiquais pas la langue de bois. Elle était sûre de l’amitié de ses trois amies, elle fonçait donc dans la vie, en réfléchissant après à ses actes commis. Désormais, elle se cache sous d’immense sweat-shirt, afin que ses kilos en trop ne se voient pas, et elle fait tout pour que personne ne l’a remarque, allant même jusqu’à éviter ses trois meilleures amies.

Elle travaille sur les décors d’une pièce de théâtre, sur son campus, et quand Julia, la comédienne en herbe la plus en vue, lui demande de l’accompagner à un stage de théâtre, elle voit là une occasion de plus d’éviter de justifier à ses amies les changements survenues dans sa manière d’être. Mais bientôt, c’est le talent d’actrice de Carmen qui est repérée, sa fraîcheur contrairement au jeu trop travaillé de Julia, lui vaux une place dans la plus grande pièce du stage.

Mais Carmen va découvrir que ce n’est pas les valeurs profondes de l’amitié qui motive Julia. Elle va se rendre compte qu’elle n’est plus la fille qu’elle est réellement, que cette année de fac la éloignée des gens qu’elle aime, et qu’elle n’a rien fait pour que cela change. En traversant cette crise existentielle elle va se retrouver elle-même et déceler qui elle veut être vraiment. Une personne qui a droit à sa place, qui a une voix à faire entendre.

Tibby, elle, franchit une nouvelle étape, mais malheureusement tout ne ce passe pas comme dans un rêve et la réalité la rattrape bien rapidement. A mon sens, elle réagit parfois brutalement et au lieux de prendre l’affection de ses proches, elle la rejette pour ce sentir seule. Ici c’est Brian qui en fait les frais. Lui qui supporte les crises de Tibby en silence, va cette fois-ci faire entendre ce qu’il à dire. J’ai aimée cette facette de ce personnage auquel j’ai appris à m’attacher aux fils des tomes, même si il est peu présent. Sa connaissance à profondément changée Tibby, qui prends confiance en elle, parfois trop. Elle va d’ailleurs se rendre compte que c’est la communication qui évite bien souvent les problèmes.

Lena va devoir faire face à sa timidité afin de se plonger totalement dans la vie d’artiste décalée. C’est au contact de Léo qu’elle va prendre de l’assurance et comprendre bien des choses sur sa vie et sa manière de fonctionner. Notamment en ce qui concerne Kostos. C’est en s’écoutant qu’elle va comprendre que sa tête et son cœur peuvent parfois s’entendre. J’ai sentis une grande part de sagesse et de paix intérieur chez elle à la fin du tome.

Et enfin Bridget, partie sur un site de fouille archéologiques, va comprendre que ses actions peuvent avoir des conséquences sur des personnes inconnues. En réfléchissant sur l’état de mortel des êtres, elle va se surprendre à avoir envie de renouer avec sa famille.

La fin du tome n’est pas un adieu, mais plutôt le commencement d’une nouvelle page dans la vie des quatre filles. Elles ont beaucoup mûris durant toute la saga, d’ailleurs certains sujets sont désormais abordés un peu plus en profondeur, tels que l’alcool ou la découverte du plaisir charnelle, qui dans les tomes précédents étaient passés sous silence, ou évoqués indirectement.

Le style de l’auteur est en total adéquation avec l’âge des héroïnes, et mûris en même temps qu’elles pour coller au mieux a la personnalité de l’adolescence. Les émotions sont décuplés, et l’auteur sait nous les faire partager.

Cette saga est très réaliste et traite des problèmes qui arrivent réellement aux adolescents, sans pour autant être moralisateur, mais en ayant une fonction de compréhension. Les parents y ont également leur places, et je pense que même les adultes s’y retrouveront.

Je suis nostalgique de quitter ces quatre filles ( encore ), mais aux fils des tomes, j’ai redécouvert les émois de l’adolescence, j’ai grandis avec cette saga, et les deux derniers tomes explorent vraiment ce qui m’effraie en ce qui concerne l’avenir proche.

  • Points positifs : les règles du jean  »magique » en début de roman, une certaine nostalgie habite tout le récit, la fin explore les valeurs de l’amitié, les personnages ont vraiment évolués tout le long de la saga y compris les personnages secondaires

Extrait :

 » – Il me semble que j’ai compris… On n’habite plus à Bethesda, on n’est plus au lycée. On ne vit plus chez nos parents et on n’a pas encore de chez-nous. C’est là que nous avons grandi, que nous avons passé du temps ensemble, mais ce ne sont que des lieux, des époques, ce n’est pas nous. Si on s’imagine que nous quatre, c’est lié à un endroit ou à un moment précis, c’est fichu, car le temps passe et les lieux changent. Nous quatre, ce n’est ni un moment ni un lieu. […] Nous quatre, c’est partout.  » ( p. 400 )

Les chroniques de MacKayla Lane tome 1 – Fièvre Noire (édition J’ai Lu)

Résumé :

 » Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n’essaie de me tuer, c’est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour… le sexe.

Au fait, je m’appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.

La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.

La mauvaise : nous sommes les derniers rempart contre le chaos.  »

Mon avis :

( attention risques de spoilers ! )

J’avais envie depuis très longtemps de me plonger dans cette saga, que je croisais partout sur la blogo. Je me suis laissée le temps de bien baver devant les couverture, et les chroniques encensant Barrons, avant de craquer =)

Le prologue nous plonge tout de suite au cœur d’une profusion de nouveaux termes, tels que sidhe-seer, faës, Seelie et Unseelie… Je me suis sentie un peu perdue aux milieux de tout cela, j’ai donc d’abord lu l’index afin de me donner quelques pistes.

Ensuite, l’histoire reprends un an plus tôt, lorsque MacKayla Lane mène encore une vie paisible, dans le sud de la Géorgie, chez ses parents, où elle bronze et officie en tant que barmaid. Jusqu’au jour où elle apprends que sa sœur, Alina, a été assassinée à Dublin où elle faisait ses études.

Lorsque la police ferme le dossier, s’en ai trop pour Mac, qui part à Dublin pour retrouver elle-même son assassin et ainsi venger sa sœur. Mais tout ce complique lorsqu’elle comprends qu’elle n’est pas celle qu’elle pensait être depuis sa naissance… Accompagnée de Jericho Barrons elle va découvrir les importants enjeux qui se trame dans les coins les plus reculés de Dublin, et qui vont prendre de l’ampleur si elle n’arrête pas très vite la menace qui tente de prendre possession du monde.

Au début, et pendant une bonne partie de ce premier tome, Mac nous est présentée comme le stéréotype de la jolie blonde superficielle, mais plus nous la voyons évoluer, la narration à la première personne aidant, elle est beaucoup plus intelligente qu’elle n’y paraît. Elle va découvrir qui elle est réellement, ou plus exactement une partie de ce qu’elle est, et ainsi devenir plus responsable. Le poids sur ses épaules : sa vie de sidhe-seer et la mort de sa sœur, la rende plus mature, ainsi que le contact du froid Barrons.

Elle est quelque peu bloquée dans ses recherches sur le meurtrier d’Alina, car Barrons en sait plus que ce qu’il ne veut bien lui dire, et elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance ou non. D’ailleurs, tout le long de l’histoire nous voguons entre le sentiment que Barrons aide et utilise à la fois Mac, pour son profit personnel.

Concernant Barrons, on ne sait presque rien de lui. C’est terriblement frustrant car apparemment, sa véritable nature n’est révélé que dans le cinquième et dernier tome. Puisque c’est un des personnages principaux, avec Mac, cela permet de conserver une grande part de mystère concernant la mythologie mise en place par l’auteur. On découvre seulement que c’est un être atypique, qui se balade avec des vêtements d’un autre temps et un langage pour le moins pompeux. Mais qu’est-ce qu’il est charmant ! Il semble avoir un carnet d’adresse bien remplis de créatures imaginaires et peu engageantes, mais en fait-il vraiment partis ?

A propos de mythologie, celle-ci nous sera expliquée tout au long du roman au moyen du journal de Mac, et des nombreuses mises en garde de Barrons. Les bases de cet univers sont originales, ayant parfois une prise sur notre histoire religieuse. Le monde où va désormais évoluer Mac est particulièrement intéressant car il s’agit de créatures plus développées que dans d’autres histoires.

Par contre, je trouve que la rencontre de Mac avec Barrons est peu trop simple. Elle tombe par hasard sur sa librairie, et le propriétaire s’avère lui être d’une aide précieuse pour la suite de son aventure à Dublin. Ce qui découle que Barrons va l’emmener rendre de petites visites de courtoisie à trois des personnages non-humains, les plus influençant de la ville, en quête également du sinsar-duhb, afin d’utiliser les précieux dons de Mac. Toute cette cavalcade coupe un peu le récit, même si c’est une partie importante pour Mac la sidhe-seer, il me semble qu’avant la fin, tout est plus ou moins facile à régler.

Il est important de noter également qu’il n’y a pas une profusion de personnages à en perdre la tête, ce qui n’est pas le cas de certaines saga Bit-lit. Les nouveaux personnages secondaires, tels que les méchants que Mac et Barrons côtoient, sont présentés rapidement mais totalement : la description est très dynamique, retraçant le caractère du personnage en fonction de ses actions, tout en contant son passé.

L’écriture de Karen Marie Moning est particulièrement fluide et dynamique. Les personnages ont tous de forts caractères atypiques, ce qui aide. Ce que j’ai énormément appréciée c’est l’humour, qui est très présent, malgré une intrigue sombre. Je pense que sans ce point, le tome perd de son attrait, car l’aspect humoristique permet de relativiser.

Même si ce tome présente essentiellement les bases de la mythologie, et que l’enquête de Mac n’avance pas beaucoup, nous avons suffisamment de mystères pour avoir envie de nous plonger dans la suite. Qui, ont le sait, sera plus prenante car nous allons voir évoluer Mac et ses nouvelles facultés, et peut-être enfin en apprendre plus sur ce mystérieux et sombre Barrons…

En conclusion, j’ai vraiment adorée ce premier tome, même si il n’est pas parfait, on passe très facilement outre ses quelques petits bémols. Je me suis prise d’amitié pour Mac, j’ai eu envie plus d’une fois de l’aider et surtout de côtoyer Barrons, il faut l’avouer ^^.

La mythologie est innovante, et je suis vraiment curieuse de connaître les nombreuses péripéties qui ne manqueront pas d’arriver. De plus, ce premier tome, ne rends pas compte de la série, et la suite est encore plus fabuleuse, à ce qu’il paraît. Pour ceux qui pensent que ce n’est qu’une série parmi la vague de ce genre, je les détrompe, je peux vous assurer que vous n’aurez jamais rencontrée de Seelie – Unseelie, de sidhe-seer et encore moins de Barrons =)

  • Points positifs : une mythologie original et innovante, avec des prises sur l’histoire religieuse très intéressante, index à la fin qui aide pour le début de la lecture même si les termes sont expliqués au fur et à mesure par Mac dans son journal, l’humour, Barrons !!!

  • Points négatifs : certaines longueurs sur les actions de la vie quotidienne ou les vêtements de l’héroïne, des tournures de phrases qui reviennent un peu trop souvent, découverte des bonnes personnes un peu trop facilement, les obstacles se règlent sans anicroches

Extrait :

 » La situation en Faery est préoccupante, sidhe-seer, et à ce qu’il me semble, cela ne va guère mieux dans ton univers. Un certain nombre d’Unseelie des basses castes ont commencé à s’échapper de la prison où ils sont retenus depuis la nuit des temps. Malgré nos efforts pour localiser le point faible dans la trame dont nos mondes sont tissés, nous n’avons pas réussi à comprendre par où ils se sauvent.  » ( p. 221 )

L’auteur :

Karen Marie Moning est diplômée en droit. Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander’s touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.

Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom. Ses intrigues utilisent sans modération la magie, les héros sont victimes de puissants enchantements ou sont eux-mêmes magiciens et lancent des sorts qui peuvent être lourds de conséquences.

Sortie Livresque n°1 ( semaine 32 – du 06 au 12 août 2012 )

Voici le premier numéro de Sortie Livresque :

J’essaierai toutes les semaines de vous présenter les petites sorties qui font envies, en espérant vous faire baver derrière vos écrans, et compter votre petite monnaie ! =)

Portrait d’un Marshal de Lissa Price ( édition Robert Laffont collection R ) :

Les Enders sont-ils tous mauvais ? Pas vraiment… Alors pas d’hésitation, glissez-vous dans la peau de l’un d’entre eux avec Portrait d’un Marshal, une nouvelle inédite de Lissa Price, exclusivement en numérique !

Sortie le 06 août 2012

Partenaires de sang tome 1 – Eveillée de Maria Amini ( édition Valentina ) :

« Ma soif enfin apaisée, je m’écartai de son cadavre et observai mon reflet dans l’eau. Mes yeux étaient d’un noir d’encre et des veines noires étaient apparues sur mon visage et mes bras. »

Victoria, 16 ans, se voit obligée de quitter sa famille adoptive pour retrouver ses parents biologiques afin de s’éveiller à sa véritable nature. La nourriture humaine n’a plus de goût, seul le sang l’attire irrésistiblement.

Alors que le monde des vampires s’ouvre à elle, elle se trouve confrontée à un terrible fléau qui touche les animaux et met en danger la population.

Tout comme Victoria, découvrez les nouvelles règles du vampirisme. Celles des Partenaires de Sang.

Sortie le 06 août 2012.

Désolation : le dernier vampire de Jean Vigne ( édition Du Petit Caveau ) :

Question choix malvenus, j’en connais un rayon. Je pourrais vous parler de ce caillou tombé sur terre en juin 2067, et qui éradiqua une bonne partie de l’humanité. Plutôt une bonne chose… Je pourrais vous raconter mon aventure avec Laurence, une vampire rousse dont la beauté n’égale que la cruauté. Pas mal… Et pourquoi pas de Solange Lemère, biochimiste et initiatrice d’une hérésie : l’immortalité pour l’Homme… Là, ça se gâte… Et que dire de l’extinction de mes sœurs et frères vampires, empoisonnés par l’invention de Solange… De quoi me mettre les nerfs. De quoi me mettre en chasse. De quoi me retrouver dans une belle merde. Question choix malvenus, j’en connais un rayon… et ce n’est qu’un début.
Sortie le 06 août 2012.

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°4 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

Ma lecture de la semaine passée :

 

Quatre filles et un jean tome 4  »Le dernier été » de Ann Brashares :

Lors de la première lecture de cette saga, ce tome ci était le dernier. J’ai éprouvée beaucoup de nostalgie à me replonger dedans, puisque c’est le dernier été où les filles sont de jeunes adultes. De plus leur été révèle à chacune une part d’elle même qu’elles ont améliorées au cours de ses quatre dernières années. Ce tome ci est plus mature, ont sent qu’elle ont grandis et appris des choses sur la vie. Finalement, comme le dis Carmen à la fin du roman :  »Nous quatre, ce n’est ni un moment ni un lieu. Nous quatre, c’est partout. » car elles ont compris qu’elles seraient toujours réunis, où qu’elles soient, quoi qu’elles fassent.

Ma lecture en cours :

 »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows :

Je suis à la moitié du livre, et j’apprécie énormément ma lecture ! Les personnage secondaires apportent tous quelques chose de leur intimité de la guerre à l’histoire. Tous les points de vue y sont décrits, puisqu’il y a l’introduction de lettres d’une personne réprouvant complètement la création de ce Cercle littéraire. Juliet, le personnage principal, est très douce et douée de compassion et avec elle est développée le monde de l’édition et de la littérature de l’époque ( pendant et après guerre ). Chose que je trouve très intéressante, avec de nombreuses références célèbres mais pas que. Le personnage Allemand, est plus travaillée qu’il n’y paraît, les contrastes sont plus flous.

J’ai lu plusieurs avis révélant que la fin est un peu trop simple : affaire à suivre. C’est ma seule crainte concernant la suite puisque je n’ai pas d’attente particulière. On se laisse portée par l’histoire, et chaque lettre est dotée d’une information nouvelle sur les conditions de vie des habitants de cette petite île.

Ma prochaine lecture :

 »Serum » saison 1 – épisode 1 de Henri Lovenbruck et Fabrice Mazza :

Je dois avouer que lors de sa sortie, cette saga ne me tentais pas. Le format type série TV me faisait peur, et donc l’histoire ne pouvait qu’être décousue. Mais depuis, les innombrables avis et lectures de la quatrième m’ont fait peu à peu m’intéresser à cette histoire qui promet d’offrir un suspense haletant.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

Quatre filles et un jean tome 3 – Le troisième été de Ann Brashares (édition Gallimard Jeunesse)

Résumé :

 » Rien ne sera plus comme avant. A la fin des vacances, Carmen, Tibby, Bridget et Lena devront se séparer, se rendre chacune dans une université différente. Plus que jamais, elles se raccrochent au symbole de leur amitié : le jean magique, témoin de leurs vies, témoin de ce troisième été qui s’annonce décisif…

Carmen voit s’effondrer ses belles certitudes. Après avoir découvert que sa mère lui cachait un incroyable secret, un charmant jeune homme lui fait prendre conscience qu’une jeune fille aimable et généreuse sommeil peut-être en elle…

Tibby se pose plus de questions que jamais. Sa petite sœur a frôlé la mort et elle se sent responsable de cet accident. Alors que la vie lui tend les bras, Tibby résiste au bonheur qui s’offre à elle…

Bridget pense avoir chassé ses vieux démons. Monitrice dans un camp sportif, elle est loin de se douter qu’elle y retrouvera le garçon qu’elle avait rencontré deux ans plus tôt : ses vieux démons…

Lena s’interroge sur son avenir. Son père ne comprend pas ses choix et tente de la faire renoncer à ses projets. Cet été sera pour elle une occasion unique d’affirmer sa véritable personnalité…

Plus émouvantes et drôles que jamais, les quatre filles nous entraînent une fois encore dans le tourbillon de la vie, une vie qui n’épargne personne, mais qui donne tant à ceux qui l’aiment…

Mon avis :

( attention risques de spoilers ! )

Hop là ! Me revoilà partie pour une relecture de ce troisième tome, afin de me plonger en toute connaissance des événements, dans le cinquième et dernier livre de cette saga.

Cela fait désormais trois ans que les quatre filles ont découvert le  »jean magique » dans le placard de Carmen et que leurs étés se passent éloignés les unes des autres, géographiquement certes, mais elles sont toujours présentes pour leurs amies.

Tibby est celle qui à le plus de mal à grandir, elle a peur que par leur changement de vie à l’université, elles ne s’éloignent. Mais lorsque sa petite sœur à un accident, elle se sent si coupable qu’elle est obligée de faire une rétrospective sur elle-même, afin d’aller de l’avant en affrontant ses peurs les yeux dans les yeux. Elle impose, comme souvent son rythme à Brian, en ne lui accordant au final, que peu de crédit. Elle ne sait pas réellement ce qu’elle veut, et ainsi fait des aller-retour sur ses choix.

Carmen doit faire face à l’arrivée d’un nouvel habitant au sein de sa famille. Elle qui pensait laisser un vide en partant à l’université, en vient à redouter ce moment, parce qu’elle pense que ses proches n’attendent que cela pour combler sa place. Elle va comprendre que les liens familiaux sont plus forts que la distance, par la rencontre avec Will, un jeune bénévole de l’hôpital. Celui-ci mais également Valia, la grand-mère Grec de Lena, vont tout deux apprendre à Carmen à écouter son cœur.

Bridget, monitrice dans le camp qui l’a accueillis deux ans auparavant, se voit obligée de passer l’été en compagnie d’Eric, le jeune homme qui l’avait brisée. Elle va tout d’abord se forcer à ne penser que stratégie et match, avant de comprendre qu’elle doit briser la glace. Ses sentiments sont mis à rude épreuve, lorsqu’elle apprends qu’Eric à une petite amie. Malgré tout, entre eux va se nouer une amitié bientôt plus ambiguë qu’elle ne l’aurait voulu. Nous constatons que Bridget a fait du chemin depuis le premier été, où elle fonçait tête baissée, là, elle prends le temps de réfléchir.

Et enfin Lena, doit prouver à son père qu’elle est faite pour le dessin. Il ne veut pas financer ses frais de scolarité dans l’école d’art de Rhode Island, car pour lui ce domaine ne peut fournir de  »vrai » métier. Ce que j’apprécie dans cette histoire, c’est que la peur des parents de voir leur enfant grandir, de les voir aller dans une voix qui leurs semblent trop grande, est développé avec le personnage du père de Lena. Car oui, les filles ont peur, mais les parents aussi, et ceci est également un point important à souligner ! De plus, par le fait que Lena doit montrer sa motivation, elle va devoir aller au fond des choses, et comprendre ce qu’elle veut vraiment.

Les préoccupations des quatre filles ont évoluées, elles se posent des questions sur elles-mêmes, sur leurs vies, leurs attentes. Elles foncent vers le monde adulte toujours en gardant une âme d’adolescente, et c’est cela qui les rendent proches de nous.

Le tome est peut-être un peu plus intimiste, afin d’entrer parfaitement dans l’esprit des héroïnes, qui veulent se sentir le plus proche possible de leur vie actuelle, avant d’entrer à l’université. L’écriture s’en ressent donc, notamment avec le dernier chapitre et surtout l’épilogue où l’une des quatre filles prends la parole. Une nostalgie particulière s’en dégage puisque s’est la dernière fois où elles sont ensemble avant le grand saut dans l’inconnu.

  • Points positifs : les règles du  »jean magique », l’évolution réaliste des personnages ainsi que les personnages secondaires

Extrait :

 » Elle pensait avoir tiré une leçon de l’accident de Katherine. Une leçon qui disait : «  N’ouvre pas, ne grimpe pas, n’essaie pas et tu ne tomberas pas « . Mais ce n’était pas ça du tout ! Elle avait tout compris de travers !

Du haut de ses trois ans, la petite Katherine lui enseignait exactement l’inverse : «  Essaie, tends la main, désire, tu risques de tomber mais, même si tu tombes, tu t’en remettras. «

Remuant ses pieds sous les couvertures, Tibby réalisa qu’une autre leçon encore en découlait : «  Si tu n’essaies jamais, bien sûr tu ne risques rien, mais autant être morte. «   » ( p. 240 )

Quatre filles et un jean tome 2 – Le deuxième été de Ann Brashares (édition Gallimard Jeunesse)

Résumé :

 » Les vacances approchent. Carmes, Tibby, Bridget et Lena s’apprêtent à ressortir le jean magique, symbole de leur amitié et témoin de leurs aventures. Cette année, l’été s’annonce cependant bien différent…

Carmen reste à Washington avec sa mère : crises et turbulences en perspective…

Tibby part suivre un stage de cinéma en Virginie mais, même derrière la caméra, ses souvenirs vont la rattraper.

Bridget, qui traverse une crise existentielle, décide de se réconcilier avec son passé en rendant une visite surprise à sa grand-mère.

Lena, dont le cœur n’est jamais vraiment revenu de Grèce, va percer des secrets de famille insoupçonnés.

De surprises en émotions, de rires en larmes, les quatre filles vont une nouvelle fois faire l’expérience de la vie et l’affronter avec courage, humour et détermination.  »

Mon avis :

( attention risques de spoilers ! )

Nous retrouvons donc les quatre filles un an plus tard, au début de leur vacances d’été.

Carmen reste à Bethesda, et après avoir acceptée les nouveaux projets de vie de son père ainsi que de sa belle-famille, elle doit désormais compter sur une nouvelle donnée dans l’équation qu’est la vie de sa mère. Une nouvelle épreuve pour elle, qui ne sait pas se taire et essaie par la suite de tout faire pour réparer ce qu’elle aurait pu éviter. Son caractère de cochon, elle le reconnaît et cela l’a rend attachante, car c’est un défaut comme nous en avons tous un, qui nous colle aux baquettes.

Tibby, quand à elle part faire un stage de cinéma, mais même loin de Bethesda le souvenir de Bailey est encore bien présent. Ce dernier point donne de la force à Tibby, qui devient meilleur pour faire honneur à son amie. Avec elle, Brian prends plus de profondeur et j’ai pris plaisir à le découvrir plus, surtout à travers le regard parfois tranchant de Tibby, mais si touchant, qu’elle ne se rends pas compte de tout ce qu’il représente pour elle. Avec ce personnage est développé l’importance de l’aspect physique chez les adolescents, ainsi que les préjugés.

Lena traverse une période de flou, où ses sentiments et sa raison se battent en duel pour lui donner des réponses encore plus abstraites et contradictoires. C’est auprès de sa mère qu’elle va trouver ce qu’il est raisonnable de faire. Celle-ci a travers son passé, lui montre quels sont les bons choix.

Bridget, tente de se retrouver et de savoir qui elle veut devenir vraiment, en partant à la recherche de ses racines, chez sa grand-mère maternelle. Elle nous prouve que l’héritage même si il ne se voit pas, est toujours présent. Il est difficile de se défaire de sa famille, car pour se comprendre il faut connaître son lignage. Avec elle, nous en apprenons donc plus sur le passé de sa mère et ainsi sur le présent de Bridget, ce qui donne un nouveau souffle à l’histoire.

Elles ont toutes les quatre bien changées, mais restent authentiques et fidèles a leurs amies. Nous assistons à leur évolution, entre échecs et réussites, qui façonnent leurs personnalités de futures adultes. Tout cela au travers de situations réalistes, qui font que l’on s’attache particulièrement à ces quatre filles, qui peuvent beaucoup nous ressembler.

L’histoire est parfaitement dans la continuité du premier tome, avec les conséquences de ce qui c’est passé l’été précédant, mais également durant l’année. Concernant ce dernier point, l’auteur, au détour de petites phrases nous conte les événements que nous avons manqués, sans jamais traîner en longueur et cela s’insère précisément là où nous en avons besoin. Les personnages secondaires tels que Brian et les mères des quatre filles prennent de l’ampleur. J’ai aimée comprendre ses protagonistes qui ont chacun à leur façon une incidence sur la vie des héroïnes.

Je prends toujours autant de plaisir à redécouvrir cette saga, qui me fait passer un jolie été, même si le soleil n’est pas forcément au rendez-vous. C’est le genre de livre qui, dès que vous le lisez, vous apporte réconfort, douceur et vous prouve qu’il y a toujours une solution quelque part, que même contre la fatalité il faut relever la tête et se battre pour ce que l’on veut faire de sa vie.

  • Points positifs : le rappel des règles du  »jean magique » en début de roman, personnages  plus profonds, développement des personnages secondaires, intrigues du quotidien et partage de valeurs

Extraits :

 » Ils ne parlaient pas. Au rythme de sa respiration, elle savait qu’il ne dormait pas encore. Elle avait la gorge serrée.

Au début, quand elle l’avait connu, il y avait de longs moments de silence complet entre eux. Parfois, Brian parlait de Bailey. C’était toujours très dur pour Tibby. Finalement, elle lui avait demandé d’arrêter. Elle avait dit que, lorsqu’ils seraient ensemble et qu’ils se tairaient, ils sauraient tous les deux à qui ils pensaient.

Ce soir-là, dans cette petite chambre de campus, ils savaient tous les deux à quoi ils pensaient.  » ( p. 106 )

 » Elle se demanda comment elle aurait expliqué tout ça à Kostos si elle lui avait encore écrit de longues lettres, comme avant. Si ça se trouve, c’était juste le temps qui passait qui la rendait triste. Si ça se trouve, c’était la vie, c’était normal d’avoir le cœur lourd, parfois…  » ( p. 154 )

 » Il y a deux tragédies dans la vie. L’une est de voir ses désirs insatisfaits, l’autre de les voir satisfaits.  » George Bernard Shaw ( p. 253 )

 » Tibby adorait cette photo, mais c’était tellement dur de la regarder… Elle aurait été tentée de la glisser bien à plat entre deux livres, tout en haut de sa bibliothèque, et de ne plus y toucher. Mais elle se promit de ne jamais faire ça. Elle se promit de toujours l’afficher dans sa chambre, où qu’elle soit. Parce que Bailey avait compris ce qui était important dans la vie. Et, quand Tibby la regardait, elle était obligée de regarder la réalité en face.  » ( p. 351 )