Résumé :
Après leur première année loin de chez elles, à l’université, Carmen, Tibby, Bridget et Lena ont chacune des projets différents pour l’été :
Carmen participe à un festival de théâtre. Persuadée de n’être bonne qu’à s’occuper des décors, elle est la première surprise lorsqu’elle se fait repérer pour ses talents d’actrice. Mais Julia, sa nouvelle amie, semble tout à coup bien distante…
Tibby reste au campus à New-York pour suivre un séminaire d’écriture de scénarios et file le parfait amour avec Brian, jusqu’à ce que… tout se complique.
Bridget part en Turquie sur un chantier de fouilles archéologiques. Elle tombe sous le charme de Peter, trente ans, marié, père de famille…
Lena suit un atelier de dessin en compagnie d’un élève particulièrement doué et plutôt beau garçon, Léo, qui pourrait bien lui faire oublier Kostos…
Ce dernier volet laisse les quatre filles au seuil de leur vie d’adulte. C’est l’heure des grandes questions et, parfois, des déceptions. Mais une chose est sûre : avec ou sans le jean, leur amitié restera éternellement dans le bleu.
Mon avis :
( attention risques de spoilers ! )
Me voilà donc lancée dans le dernier tome de la saga où les filles quittent vraiment l’adolescence, pour entrer dans le monde adulte.
Carmen est celle qui entre le tome 3 et ce tome-ci, a une évolution spectaculaire ! C’était une fille qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et qui ne pratiquais pas la langue de bois. Elle était sûre de l’amitié de ses trois amies, elle fonçait donc dans la vie, en réfléchissant après à ses actes commis. Désormais, elle se cache sous d’immense sweat-shirt, afin que ses kilos en trop ne se voient pas, et elle fait tout pour que personne ne l’a remarque, allant même jusqu’à éviter ses trois meilleures amies.
Elle travaille sur les décors d’une pièce de théâtre, sur son campus, et quand Julia, la comédienne en herbe la plus en vue, lui demande de l’accompagner à un stage de théâtre, elle voit là une occasion de plus d’éviter de justifier à ses amies les changements survenues dans sa manière d’être. Mais bientôt, c’est le talent d’actrice de Carmen qui est repérée, sa fraîcheur contrairement au jeu trop travaillé de Julia, lui vaux une place dans la plus grande pièce du stage.
Mais Carmen va découvrir que ce n’est pas les valeurs profondes de l’amitié qui motive Julia. Elle va se rendre compte qu’elle n’est plus la fille qu’elle est réellement, que cette année de fac la éloignée des gens qu’elle aime, et qu’elle n’a rien fait pour que cela change. En traversant cette crise existentielle elle va se retrouver elle-même et déceler qui elle veut être vraiment. Une personne qui a droit à sa place, qui a une voix à faire entendre.
Tibby, elle, franchit une nouvelle étape, mais malheureusement tout ne ce passe pas comme dans un rêve et la réalité la rattrape bien rapidement. A mon sens, elle réagit parfois brutalement et au lieux de prendre l’affection de ses proches, elle la rejette pour ce sentir seule. Ici c’est Brian qui en fait les frais. Lui qui supporte les crises de Tibby en silence, va cette fois-ci faire entendre ce qu’il à dire. J’ai aimée cette facette de ce personnage auquel j’ai appris à m’attacher aux fils des tomes, même si il est peu présent. Sa connaissance à profondément changée Tibby, qui prends confiance en elle, parfois trop. Elle va d’ailleurs se rendre compte que c’est la communication qui évite bien souvent les problèmes.
Lena va devoir faire face à sa timidité afin de se plonger totalement dans la vie d’artiste décalée. C’est au contact de Léo qu’elle va prendre de l’assurance et comprendre bien des choses sur sa vie et sa manière de fonctionner. Notamment en ce qui concerne Kostos. C’est en s’écoutant qu’elle va comprendre que sa tête et son cœur peuvent parfois s’entendre. J’ai sentis une grande part de sagesse et de paix intérieur chez elle à la fin du tome.
Et enfin Bridget, partie sur un site de fouille archéologiques, va comprendre que ses actions peuvent avoir des conséquences sur des personnes inconnues. En réfléchissant sur l’état de mortel des êtres, elle va se surprendre à avoir envie de renouer avec sa famille.
La fin du tome n’est pas un adieu, mais plutôt le commencement d’une nouvelle page dans la vie des quatre filles. Elles ont beaucoup mûris durant toute la saga, d’ailleurs certains sujets sont désormais abordés un peu plus en profondeur, tels que l’alcool ou la découverte du plaisir charnelle, qui dans les tomes précédents étaient passés sous silence, ou évoqués indirectement.
Le style de l’auteur est en total adéquation avec l’âge des héroïnes, et mûris en même temps qu’elles pour coller au mieux a la personnalité de l’adolescence. Les émotions sont décuplés, et l’auteur sait nous les faire partager.
Cette saga est très réaliste et traite des problèmes qui arrivent réellement aux adolescents, sans pour autant être moralisateur, mais en ayant une fonction de compréhension. Les parents y ont également leur places, et je pense que même les adultes s’y retrouveront.
Je suis nostalgique de quitter ces quatre filles ( encore ), mais aux fils des tomes, j’ai redécouvert les émois de l’adolescence, j’ai grandis avec cette saga, et les deux derniers tomes explorent vraiment ce qui m’effraie en ce qui concerne l’avenir proche.
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Points positifs : les règles du jean »magique » en début de roman, une certaine nostalgie habite tout le récit, la fin explore les valeurs de l’amitié, les personnages ont vraiment évolués tout le long de la saga y compris les personnages secondaires
Extrait :
» – Il me semble que j’ai compris… On n’habite plus à Bethesda, on n’est plus au lycée. On ne vit plus chez nos parents et on n’a pas encore de chez-nous. C’est là que nous avons grandi, que nous avons passé du temps ensemble, mais ce ne sont que des lieux, des époques, ce n’est pas nous. Si on s’imagine que nous quatre, c’est lié à un endroit ou à un moment précis, c’est fichu, car le temps passe et les lieux changent. Nous quatre, ce n’est ni un moment ni un lieu. […] Nous quatre, c’est partout. » ( p. 400 )
Je ne lis pas, je ne lis pas ! Déjà que ta critique du premier tome m’a mis l’eau à la bouche, je ne veux pas penser à ce que cela serait avec celle du quatrième 🙂 Juste pour te demander ce que tu as pensé du cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates , je vois que tu l’as fini 🙂 Biiisou !
Fonce pour cette saga; elle est fabuleuse ! Même si c’est du jeunesse, c’est très réaliste.
Comment te dire pour Le Cercle littéraire ?! …. ( suspence )… J’ai ADOREE ! ( mon avis sera publié dans la semaine )
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