Titre VO : My blood approves, book 1
Auteur : Amanda Hocking
Traduction de l’anglais américain par Florence Cogne.
Édition Castelmore, 2012.
Genre : Fantastique, jeunesse
» On aurait dit qu’il s’était infiltré sous ma peau, même si ce n’était pas désagréable. » chap. 6
Résumé :
» Le jour où Alice rencontre Jack, la jeune fille ne s’attend pas à voir sa vie basculer. Il suffira d’une discussion autour d’un café en pleine nuit pour qu’elle se sente proche du jeune homme. Alice n’avait jamais rencontré quelqu’un comme lui, aussi sûr de lui, agaçant et rassurant à la fois. Puis Alice rencontre le frère de Jack, Peter. Il l’attire comme un aimant, bien malgré elle – et malgré lui. Car il semble la détester d’emblée. Mais hésiter entre deux garçons n’est pas ce qui pouvait arriver de pire à Alice. Le secret qu’elle découvrira changera sa vie à jamais. »
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune avec ma copinaute Lucy du blog lucymediabook ( une charmante jeune fille, très sympathique que j’espère connaître plus =) )
Sortant d’un mois passée à lire des livres uniquement pour mes cours, j’avais besoin d’une histoire facile, détente et rapide. Bonne pioche avec ce livre, mais malheureusement, ce furent a peut près les seuls points positifs.
N’ayant pas lu le résumé avant de me plonger dans le récit, je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre si ce n’est une histoire de buveurs de sang. En effet, nous entrons dans un monde aux airs de Twilight avec ce premier tome. Nous faisons la connaissance d’Alice, adolescente de 17 ans, qui rencontre Jack, un soir, la sauvant elle, et Jane, sa meilleure amie, des griffes de petits malfrats en manque de sensualité féminine. C’est alors que la vie bascule pour cette lycéenne…
L’histoire peu sembler banale, mais sur le départ l’auteure nous livre une pointe d’originalité en se détachant de la traditionnelle arrivée d’un ou d’une nouvel(le) étudiant(e) dans l’établissement scolaire. En effet, nous entrons dans la vie de deux lycéenne qui un soir, rencontre un jeune homme habitant la même ville.
L’intrigue n’est par la suite, pas des plus originale, un simple remake de Twilight, avec une héroïne adolescente typique, qui ne vie que pour le garçon mystérieux qu’elle vient de rencontrer, accordant sa confiance facilement à cette bande de vampire. Oui me direz vous, c’est dans l’air du temps ! Ces réflexions sont naïves, et avec une vie de famille comme la sienne, nous aurions pu espérer qu’elle ne le serait pas autant, qu’elle serait plus forte, plus craintive également à accorder son temps et son assurance à des inconnus. Malheureusement, l’auteure à voulu en faire une fille fragile, ce qui ne colle pas du tout avec le cadre dans lequel elle insère son héroïne, selon moi.
Quant à Jack, il n’est pas forcément le vampire que nous aurions imaginés. En effet, il ressemble plus à un adolescent, qu’à une créature éternelle. Sa façon de s’attacher à Alice, pratiquement dès leur rencontre est assez étrange, même si l’auteure nous donne une explication suffisamment crédible par la suite, ne devrait-il pas manifester un peu de méfiance tout de même ?!
Les personnages secondaires ne semblent être que des faire valoir, et incarnent uniquement une vie sociale aux personnages principaux. Jane, la sois disant meilleure amie est vite reléguée au second plan lorsque le charmant et mystérieux Jack arrive dans la vie d’Alice. C’est dommage, car la meilleure amie tombant sous le charme du garçon que convoite l’autre pourrait être un sujet de plus à traiter, sachant que les vampires sont des êtres dont personne ne peut contourner la beauté. De plus elle est décrite comme le stéréotype de l’étudiante frivoles, plus intéressée par les garçons, que par les cours, très libérée, mais on ne voit dans ce premier tome, que cela, les rares fois où on croise Jane. J’aurais aimée avoir son point de vu à elle aussi, car comme bien souvent, ces personnages là cachent beaucoup de choses.
Seul Milo, le frère d’Alice, est un temps sois peu développé, mais là encore, les soucis le concernant ne nous sont que brièvement évoqués au détour d’une phrase sans conséquence.
En ce qui concerne les personnages secondaires vampires, ils sont plus intéressants. Leur façon de vivre ressemble très ( beaucoup trop ! ) fortement à celle des Cullen, mais leur personnalité est plus mystérieuses et j’ai envie d’en connaître plus sur eux et sur leur passé.
Le thème du premier amour aurait pu être traité avec plus de distance, ici, rien ne compte à part revoir son amoureux le plus vite possible. C’est dommage, car le contexte autour du personnage principal peut être intéressant. Peut-être le point de vu adopté, à savoir interne par le regard de l’héroïne, nous cache une trop grande partie des faits. Un point de vu de la famille vampire aurait été un plus, et aurait fouillée la mythologie. Cette dernière n’est pas de plus innovante non plus, malheureusement. Un pratiquement simple copié-collé de la famille Cullen est exposé ici. Le passé de certains personnages ressemblant fortement à ceux de Jasper pour ne citer que lui.
Le gros moins négatif selon moi, est l’agencement particulier de l’intrigue. En effet, nous sautons d’un rendez-vous à un autre, sans temps morts. Si l’auteure voulait nous faire ressentir cette impatience de ne pas voir l’être aimé, c’est tout à son honneur, mais cela devient vite lassant, et nous avons envie de voir les personnages évoluer chacun de leur côtés, et non comme deux siamois.
L’écriture de Amanda Hocking n’est sans conteste pas le point principal et transcendant du roman, à mon grand désarrois. En effet, l’auteure ne démontre aucune écriture particulière. Certes, les phrases se lisent toutes seules, mais justement, en tant que lectrice j’aime les jolies phrases poétiques, j’aime l’effort d’écriture, visible d’un auteur à un autre. Ici, une grande impression d’écriture scolaire, se dégage du roman. De nombreuses tournures de phrases sont reprises d’un chapitre à un autre et un imaginaire d’adolescente se ressent très fortement. La rencontre du premier grand amour, l’impossibilité de vivre sans lui, et le monde autour qui ne semble pas comprendre est digne d’un journal intime.
Conclusion, si ce roman ce lit très rapidement, l’intrigue ne démontre aucune véritable originalité. Un univers d’adolescente y est dépeint, emprunte de la magie du premier amour. L’écriture n’est pas particulièrement visible, et un agencement assez particulier donne au récit une impression de déjà vu et de rapidité. Certains points auraient mérités d’être plus fouillés. Peut-être ai-je passée l’âge de me plonger dans ce genre de roman…
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Point positif : Une lecture détente et très rapide.
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Points négatifs : Une histoire de vampire banale, un personnage principal féminin très typique, une mythologie claquée sur Twilight, et une écriture très écolière.
L’auteure :
Amanda Hocking est une romancière américaine. Elle a fini son premier roman à dix-sept ans. Elle a décidé d’autopublier une de ses séries, De mon sang, en livre numérique. Des blogueurs l’ont lue, adorée et chroniqué. Depuis cette dernière est publiée en papier chez Castelmore.
Aïe, c’est le risque que l’on court avec ce genre de livres… Du déjà-vu ! Et, comme tu le dis à la fin de ta chronique, peut-être est-ce à réserver à un lectorat lui-même adolescent… Je ne sais pas
En tout cas, je ne pense pas m’arrêter sur cette série : les vampires me tapent un peu sur le système, en ce moment ^_^ Gros bisous ma choupette ❤
J’avais besoin d’un livre détente, car j’étais au milieu d’un devoir hyper important sur le film La mort aux trousses, sur la fameuse séquence de l’avion, mais en dehors d’être divertissant, le roman n’est pas particulièrement recherché. C’est seulement à mon goût un copié collé de roman adolescents sur le sujet, et c’est dommage. Je suis d’accord, un peu de changement serai le bienvenu =) Bisous à toi ma belle !
Je l’ai fini cette semaine et je suis un peu plus indulgente que toi ! C’est vrai que c’est pas la saga du siècle mais j’ai quand même passé un bon moment ! Je m’attendais tellement à pire que finalement je n’avais pas placé la barre trop haute et je pense que je lirai la suite !
Moi au contraire, je pense que c’est parce que j’ai voulu quelque chose plus construit que d’ordinaire. Il est clair que c’est sympa, pas prise de tête, mais j’aurais aimée plus d’originalité.
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