Coucou les p’tits loups ! J’ai décidée de rejoindre le rendez-vous de Saefiel du blog les petits mots de Saefiel, pour le récap c’est chez elle que ça se passe =) Un début de semaine absolument fabuleux, avec mon amoureux et ma meilleure amie que je n’ai pas vu depuis des mois, deux jours à 4 merveilleux comme dans les séries américaines !

Lectures de la semaine :

La dernière duchesse de Daisy Goodwin :
Une romance en lecture commune avec Bib du blog Bib hors les murs, que j’ai adorée ! L’auteure rassemble les codes du genre mais les remanie d’une façon à ce que le lecteur ne sente pas l’intrigue venir trop facilement. Une jolie plume délicate et qui nous fait nous imaginer sans difficulté le contexte luxueux dans lequel évolue Cora Cash, notre héroïne.

Comment j’ai mangé mon estomac de Jacques A. Bertrand :
Un livre qui était en lice pour le Prix du roman des étudiants 2014. Un roman sur un homme qui raconte comment sa femme et lui ont eu un cancer en même temps. Mais ce n’est ici pas un simple récit de maladie, non, l’auteur nous embarque dans un monde humoristique où son estomac est vivant et est le siège de son âme. Un livre d’une écriture rare et intense, poétique sur un thème qui ne l’est nullement.

Les films de la semaine :

Zulu de Jérôme Salle (2013). Un film sur fond d’apartheid, qui aujourd’hui encore en Afrique du Sud résonne en échos au présent, lorsqu’un meurtrier sanguinaire sème des cadavres derrière lui, deux flics, un blanc et un noir, partent à sa recherche au milieu des décombres de leurs passés qui resurgissent au pire moment.
Un film qui remue, un film qui ne nous fais pas détourner les yeux de l’écran une seconde, un film très spécial et en même temps très juste. Un film qui m’a fait changer d’avis sur Orlando Bloom, acteur à minette, qui est très bon dans le rôle de rebelle dur à cuir.

Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman (2014). Ayant adorée la trilogie de Pancol, j’étais donc très tentée de voir ce film. C’est désormais chose faite, et j’en ressors ravie, puisque c’est une très bonne adaptation, retraçant particulièrement bien les mésaventures de Joséphine et Iris, les deux sœurs aux antipodes l’une de l’autre. De très bons acteurs, Patrick Bruel, Emmanuel Béart et Julie Depardieu incarnent à merveille les héros de Pancol, et les comédiens plus jeunes ne sont pas en reste non plus. Des thèmes actuel, comme le divorce ou l’envie d’être reconnue sont traités d’une façon naturelle et familière, comme si toute cette petite bande était nos amis et notre famille.

Sorties un livre, un film de la semaine :

Mademoiselle Elizabeth de Virginie Bégaudeau (éditions Edilivre ) :
« Elle continua d’essuyer ses larmes, en vain. Il la rassurait, la protégeait et tant qu’il la tiendrait contre lui, rien ne l’atteindrait. Ce n’était qu’une enfant après tout. Elle avait besoin d’être bercée et cajolée. Mais sur ce banc, elle prit conscience que Jean-Jacques n’était plus quelqu’un de passage pour la choyer d’innocence. Non, blottie dans ses bras, elle se découvrait autrement et accepta que Jean-Jacques fût différent. Peu importait sa nature et ses envies, elle pleurait de grandir pour lui. »
1868, à l’aube de ses quinze ans, Elisabeth Calys découvre l’abandon et sombre dans la mélancolie. Pourtant, singulier et venu de nulle part, Jean-Jacques deviendra ce que la jeune fille a toujours cherché. Un idéal. Lui laissant croire que leur rencontre n’était qu’un accident, Elisabeth grandira à ses côtés, apprendra qu’à son âge, il est facile de rêver près d’un homme différent. Mais Jean-Jacques n’est pas un héros, et surtout pas le sien.

Une rencontre de Lisa Azuelos :
 » Pierre est marié depuis 15 ans et père de famille. Toujours amoureux de sa femme et épanoui dans sa vie de famille, c’est un homme heureux. Un soir, il rencontre Elsa. Ils parlent, rient, se plaisent. Comme cela arrive parfois.  »