»Les déferlantes » de Claudie Gallay

Titre VF : Les déferlantes

Auteur : Claudie Gallay

Editions J’ai Lu, 2010. ( éditions du Rouergue, 2008 )

Genre : Littérature contemporaine

Grand Prix des lectrices Elle 2009.

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 » Il a expliqué que les chemins les plus longs étaient souvent les plus nécessaires.  »

Résumé :

 »  » La première fois que j’ai vu Lambert, c’était le jour de la grande tempête. Le ciel était noir, très bas, ça cognait déjà fort au large. Il était arrivé un peu après moi et il s’était assis en terrasse, une table en plein vent. Avec le soleil en face, il grimaçait, on aurait dit qu’il pleurait.  »

C’est à La Hague – un bout du monde à la pointe du Cotentin – que la narratrice est venue se réfugier. Elle arpente les landes, observe les oiseaux migrateurs… et Lambert, homme mystérieux et tourmenté aperçu un jour de tempête, et qui n’a cessé depuis lors d’éveiller sa curiosité.  »

Mon avis :

L’histoire est celle de ce personnage principal, dont on ne saura jamais le nom, dépêché dans ce village de pêcheur par le Centre de Caen, afin d’étudier l’ornithologie. Elle apprend à connaître les habitants et surtout Lambert, un homme qui arrive comme un enfant du pays mais est accueilli comme un étranger. Le lecteur suit la vie tantôt paisible, tantôt houleuse des habitants, rythmée par les marées, les morts et les habitudes. Le récit développe une certaine lenteur, une langueur qui sied parfaitement à l’histoire, nous sommes nous même pris entre les courants, bercés par les vagues douces et violentes.

Les personnages sont abîmés par la vie, leur choix et le passage des années. Les non-dit parce que l’on croit bien faire mais qui nous hantent jours et nuits. Nous les découvrons peu enviables et pourtant nous sommes comme eux.

C’est un roman sur la vie, dans toute sa simplicité, mais également sur la complexité de l’humain. A travers le destin des protagonistes, le lecteur prend conscience peu à peu, que la vie est courte mais que parfois on ne fait pas ce que l’on veut pour son seul bonheur. Le dilemme est au centre de l’intrigue, puisque l’auteur nous montre les conséquences des choix des personnages.

Le style est fait de phrases courtes et percutantes. J’aime ce style qui claque, comme les vagues se brisant contre les rochers en bas du phare. Ce phare qui est au centre de la vie du village, qui régit le temps.

Les descriptions, presque palpables donnent l’impression d’arpenter ces ruelles, le nez au vent et les lèvres séchées par l’air marin.

En conclusion, Les déferlantes est un roman sur la vie et les choix…

22 réflexions sur “ »Les déferlantes » de Claudie Gallay

  1. Pingback: Index par auteur ( nom de famille ) : de A à K | Topobiblioteca

  2. J’ai entendu du bien de ce livre mais j’ai peur qu’il soit un peu déprimant, j’ai tort?
    Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!

    • Il n’est pas déprimant à proprement parler, il est vrai que c’est l’histoire de la reconstruction après un drame, mais c’est la vie et surtout la conséquences de nos choix…

  3. J’ai honte mais je dois admettre que ce livre est en train de prendre la poussière dans ma PAL depuis presque un an… Tu me motives à le sortir de là quand j’aurais envie de l’atmosphère que tu décris, assez tentante finalement.

    • Je peux comprendre d’autant plus que c’est un livre qui à fait pas mal de bruit il y a quelques années, on a parfois envie de laisser passer du temps. En tout cas je te le recommande, c’est un très beau roman, l’ambiance est vraiment décrite à la perfection et si tu aimes les phrases courtes et les histoires de vies, tu seras ravie =)

  4. Pingback: Bilan du mois d’Août 2016 et Dans la hotte de Charlotte : | Topobiblioteca

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