»Chasseuse de la nuit – t.1 Au bord de la tombe » de Jeaniene Frost

Titre VO : Night Huntress, book 1 : Halfway To The Grave (2007)
Titre VF : Chasseuse de la nuit – t.1 Au bord de la tombe
Auteur : Jeaniene Frost
Traduit de l’anglais ( Etats-Unis ) par Frédéric Grut.
Editions Milady, collection Bit-lit, 2009.
Genre : Bit-lit, urban-fantasy, romance paranormale

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 » Je suis à moitié morte et tu l’es complètement. Nous aussi, on forme un mélange explosif.  »

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 »Charley Davidson – t.1 Première tombe sur la droite  » de Darynda Jones

Titre VO : Charley Davidson – 1 First grave on the right (2011)
Titre VF : Charley Davidson – t.1 Première tombe sur la droite
Auteur : Darynda Jones
Traduit de l’anglais ( Etats-Unis ) par Isabelle Pernot.
Editions Milady, 2012.
Genre : Bit-lit, romance paranormale.

 

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 » Je suis la seule faucheuse de ce côté de Mars. En tant que tel, mon rôle est de mener les gens vers la lumière, également appelé portail. C’est-à-dire moi. Mais ça ne se passe pas toujours en douceur.  »

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La confrérie de la dague noire – t.1  »L’amant ténébreux » de J.R Ward

Titre VO : Black Dagger Brotherhood, book 1 – Dark Lover (2005)
Titre VF : La confrérie de la Dague Noire – t.1 L’amant ténébreux
Auteure : J.R Ward
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Laurence Richard.
Editions Milady, 2010.
Genre : Romance paranormale, bit-lit

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 » Une faiblesse qu’on nie est fatale.  »

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Les chroniques de MacKayla Lane – t.5  »Fièvre d’ombres » de Karen-Marie Moning

Titre VO : Shadowfever (2011)

 

Titre VF : Fièvre d’ombres

 

Auteure : Karen-Marie Moning

 

Traduit de l’anglais américain par Cécile Desthuilliers.

 

Edition J’ai Lu, 2012.

 

Genre : Urban Fantasy, Bit-lit

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 »Peut-il exister un seul acte de création qui ne commence pas par une destruction ? » ( Le Sinsar Dubh)

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Minuit – t.4  »Le tombeau de Minuit » de Lara Adrian

Titre VO : Midnight rising

 

Titre VF : Le tombeau de Minuit

 

Auteure : Lara Adrian

 

Edition Milady, 2011.

 

Genre : Bit-lit, romance paranormale

 

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 » Cette bouche ne semblait pas faite pour la barbarie, mais bien plutôt pour séduire. Et cela la rendait probablement d’autant plus dangereuse. Les lèvres remarquablement dessinées de Rio étaient de celles que n’importe quelle femme aurait volontiers accueillies sur les siennes, sans suspecter un seul instant que ce baiser puisse devenir mortel.  » ( p.146 )

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Les chroniques de MacKayla Lane – tome 4  »Fièvre Fatale » de Karen Marie Moning

 

Titre VO : Draemfever

 

Titre : Les chroniques de MacKayla Lane

 

tome 4  »Fièvre Fatale »

 

Auteure : Karen Marie Moning

 

Traduit de l’Américain par Cécile Desthuilliers.

 

Editions J’ai Lu, 2010.

 

Genre : Bit-lit / Urban-Fantasy

 

 

Mes avis sur le tome 1 : Fièvre Noire

 

le tome 2 : Fièvre Rouge

 

le tome 3 : Fièvre Faë

 

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 »Si tu passes ton temps à regarder par-dessus ton épaule et à t’inquiéter de chaque nouveau pas, tu n’iras nulle part. L’hésitation est fatale.  » ( p. 158 )

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Les chroniques de MacKayla Lane – tome 3  »Fièvre Faë » de Karen Marie Moning

Titre VO : Bloodfever

Auteur : Karen Marie Moning

Traduit de l’anglais américain par Cécile Desthuilliers.

Editions J’ai Lu, 2010.

Genre : Bit-lit, urban-fantasy

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 » Dans ce cas, que faisait sa langue dans votre bouche ? J’imagine qu’il voulait tester votre réflexe de contraction du larynx…  » ( Barrons à Mac p. 116 )

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Les chroniques de MacKayla Lane – tome 2 Fièvre Rouge de Karen Marie Moning :

Titre : Les chroniques de MacKayla Lane – tome 2  »Fièvre Rouge »

Titre original : Fever, book 2 : Bloodfever

Auteur : Karen Marie Moning

Traduction de l’américain par Cécile Desthuilliers

Edition J’ai Lu, 2007

Résumé :

 » Je suis une sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d’un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d’illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma sœur, et j’ai l’impression que, depuis, il n’en finit plus de s’effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel : il s’agit aussi du vôtre.

Les murs entre humains et faës sont en train de s’écrouler. Et je suis la seule à pouvoir nous sauver.  »

Mon avis :

Il y a quelques mois j’ai lu le 1er tome Fièvre Noire ( chronique ici ), qui m’avait particulièrement emballé de par une mythologie très innovante, qui n’avait pas fini de dévoiler ses mystères. Le secret de l’origine de Barrons très bien gardé, la suite de la quête de l’assassinat d’Alina, alignée à la découverte de la véritable nature de Mac, me donnaient envie de continuer mon voyage initiatique dans les rues sombres de Dublin et dans la magnifique librairie de Barrons.

Depuis, ce 2eme tome dormait tranquillement sur mes étagères, me faisant de l’œil à chaque fois que j’y posais les yeux, si bien que je l’ai sorti pour passer un moment avec Barrons, mais pas que !

( attention risque de spoilers )

L’histoire reprends quelque jours seulement après les derniers événements du tome 1, Mac est toujours à la recherche de l’assassin de sa sœur, mais également de ses origines de sidhe-seer. Barrons est toujours auprès d’elle, afin de la sortir de nombreux pétrins, ainsi que le légendaire faë de volupté fatale : V’lane ! Mais ici Mac est au prise avec un bon gros méchant, qui va lui donner du fil à retordre…

Je dois avouer que je me suis rafraîchis la mémoire en relisant le lexique, présent à la fin du roman, afin d’aborder ce deuxième tome avec tous les détails de l’univers en tête. Petit bémol, certains termes ne sont pas présents dans le tome 1, mais dans ce tome-ci. J’ai appréciée que l’auteur prenne parfois le temps, en quelques petites phrases, de nous restituer les faits qui se sont produits auparavant. Ce qui est très agréable, sans pour autant être une perte de temps, car les personnes qui comme moi, ne lisent pas les tome à la suite, sont parfois un peu perdus. Ici, pas du tout ! Nous avons l’impression de retrouver la situation telle quelle.

En ce qui concerne les personnages, nous rejoignons une Mac un peu transformée : moins superficielle, elle comprends que les enjeux sont importants et que ce n’est pas du chiqué. Elle prends ses responsabilités à bras le corps et même si, elle nous le dis clairement, déteste cette nouvelle vie, elle est bien obligée de s’y faire une petite place, si elle ne veut pas voir le monde sombrer dans le chaos. Elle nous avoue qu’elle n’est plus certaine de ce en quoi elle croyait si fort, les bases de son univers s’effondrent. J’ai aimée cette franchise, cette fragilité, car la plupart des héroïnes de bit-lit font les fiers, elle, reste humaine. Il est peut-être plus facile de se sentir proche d’elle par cela.

Barrons, lui, est toujours aussi énigmatique… Je crois que c’est le mot qui convient. Nous ne savons toujours pas qui il est, ni ses réelles motivations. Il devient encore plus ambiguë, et nous basculons sans cesse du mal au bien, avec lui ! Mais chaque petit indice laissé, est une vraie pépite d’or pour la suite =) Il donne encore l’impression d’utiliser Mac pour son profit personnel, mais il semble avoir encore plus de corde à son arc que nous le pensions. Alors à quoi peut lui servir Mac, qu’il semble vouloir garder à tout prix auprès de lui ! Heum anguille sous roche, surtout qu’ils se l’avouent eux même, ils n’ont absolument pas confiance l’un en l’autre, et seraient prêt à tuer l’un si l’autre en venait à la trahison ! Autant dire que leur relation est telle une cocotte minute, remplie de sensualité retenue, de combats mortels, et de non-dits !

Nous en apprenons plus dans ce tome ci sur la mythologie de l’univers, toujours au contact de Barrons, qui distille ces informations au compte goutte, mais également à travers le faë de volupté fatal, V’lane. Ce dernier lui explique certaines particularités du monde des faës, que Barrons passent sous silence, ce qui le rends encore plus obscure. Cette mythologie est vraiment très intéressante, plus on en découvre, plus en à envie de plonger tout entière dans ce monde ! Je déplore par contre, que nous n’ayons pas plus d’extraits du journal de Mac, puisque cela restituait tout de même très bien ces sentiments et nous permettait de comprendre et suivre avec elle ses premiers pas dans l’univers sombre de Dublin.

Mais le gros bonus du roman est le fait que Mac en découvre plus sur ses origines de sidhe-seer, sur lesquelles Barrons ne peut la renseigner. Il n’est donc pas tout puissant et ne sait pas tout, ce qui peut-être un avantage pour notre héroïne, comme un inconvénient, car elle est encore novice. Ces parties sur la naissance du clan sidhe-seer sont très intéressantes, car Mac hésite finalement entre deux clans, et les pions sur l’échiquier ( comparaison de Mac elle-même ), se font de plus en plus nombreux, avec l’arrivée de personnages secondaires. Ces derniers sont présentés partiellement, car l’on sent qu’ils vont prendre une part importante dans la suite des événements, et qu’ils sont tous plus ou moins en demis-teintes, à la fois bon et mauvais. J’aime cette complexité, qui ne réduit pas l’histoire à une simple quête du bien contre le mal. Même si le gros du roman est manichéen, tout est plus ou moins teinté de nuances, comme nous le fait comprendre Mac, d’où sa difficultés à savoir à qui se fier.

L’intrigue, quand à elle, comporte plus d’actions, du moins les choses avancent plus rapidement, et je n’ai pas ressentis de facilités à la résolution des péripéties, comme dans le tome 1.

Les personnages sont plus mystérieux les uns que les autres, les créatures sont effrayantes et particulièrement originales, le monde et les actions sont plus développées. Un tome qui nous plonge réellement dans l’univers créer par l’auteur, et qui nous donne vraiment envie de savoir ce que la suite nous réservera.

L’écriture de Karen Marie Moning est toujours un réel plaisir à lire ! C’est fluide, plus directe que dans le premier tome, même si nous avons encore quelques digressions sur les faits quotidiens de Mac et ses tenues. L’humour y est toujours présent, et je le répète cela ajoute considérablement à l’histoire. Je me suis surprise à rire à plusieurs reprises, toute seule dans mon appart, et cela fait vraiment du bien, après une journée de cours !

J’ai passée un excellent moment, les petits points négatifs du premier tome, se trouvent ici plus atténués. L’intrigue commence vraiment à se former, et le développement de l’univers ainsi que les personnages sont très agréables à suivre, car le suspense est toujours très bien conservé, tout en nous dévoilant tout de même suffisamment d’indices pour ne pas perdre d’attrait.

  • Points positifs : l’action y est plus présente, les personnages commencent à se révéler ainsi que la mythologie de l’univers, de nouveaux personnages font leur entrée
  • Point négatif : peut-être encore un peu trop de détails sur les tenues et fait quotidiens de Mac, mais cela est moins présent que dans le tome 1

Extrait :

Barrons et moi avions notre façon à nous de communiquer. Nous tenions des conversations silencieuses lors desquelles nous pouvions exprimer par le regard tout ce que nous ne formulions pas à haute voix, et nous nous comprenions à la perfection.

 » Si vous massacrez un autre de mes tapis de collection, j’aurai votre peau, s’abstint-il de rétorquer.

Je ne peux pas vous empêcher de fantasmer, ne répliquai-je pas.

Je n’ai que faire d’une gamine comme vous dans mon lit, mademoiselle Lane, garda-t-il pour lui.

Rassurez-vous, ne répondis-je pas. Même si c’était le seul endroit dans tout Dublin à l’abri du Haut Seigneur, ne je voudrais pas y aller !

– Vous pourriez bien finir un jour par changer d’avis sur ce point.

Il avait parlé d’une voix si basse qu’elle en était presque inaudible, mais si rauque qu’un frisson nerveux me parcourut.  » ( p. 92 )

Petit plus : Le titre du premier tome vient de la colère de Mac à propos de l’assassinat d’Alina, et celui-ci évoque la vengeance à laquelle Mac aspire. (  » S’il tuait sans moi celui qui avait tué ma sœur, je le tuerai ! La fièvre noire que j’avais contractée la nuit de mon arrivée à Dublin avait pris une nouvelle forme, celle d’une fièvre rouge – de la couleur du sang que je brûlais de verser en mémoire de ma sœur.  » p. 232 )

Les chroniques de MacKayla Lane tome 1 – Fièvre Noire (édition J’ai Lu)

Résumé :

 » Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n’essaie de me tuer, c’est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour… le sexe.

Au fait, je m’appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.

La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.

La mauvaise : nous sommes les derniers rempart contre le chaos.  »

Mon avis :

( attention risques de spoilers ! )

J’avais envie depuis très longtemps de me plonger dans cette saga, que je croisais partout sur la blogo. Je me suis laissée le temps de bien baver devant les couverture, et les chroniques encensant Barrons, avant de craquer =)

Le prologue nous plonge tout de suite au cœur d’une profusion de nouveaux termes, tels que sidhe-seer, faës, Seelie et Unseelie… Je me suis sentie un peu perdue aux milieux de tout cela, j’ai donc d’abord lu l’index afin de me donner quelques pistes.

Ensuite, l’histoire reprends un an plus tôt, lorsque MacKayla Lane mène encore une vie paisible, dans le sud de la Géorgie, chez ses parents, où elle bronze et officie en tant que barmaid. Jusqu’au jour où elle apprends que sa sœur, Alina, a été assassinée à Dublin où elle faisait ses études.

Lorsque la police ferme le dossier, s’en ai trop pour Mac, qui part à Dublin pour retrouver elle-même son assassin et ainsi venger sa sœur. Mais tout ce complique lorsqu’elle comprends qu’elle n’est pas celle qu’elle pensait être depuis sa naissance… Accompagnée de Jericho Barrons elle va découvrir les importants enjeux qui se trame dans les coins les plus reculés de Dublin, et qui vont prendre de l’ampleur si elle n’arrête pas très vite la menace qui tente de prendre possession du monde.

Au début, et pendant une bonne partie de ce premier tome, Mac nous est présentée comme le stéréotype de la jolie blonde superficielle, mais plus nous la voyons évoluer, la narration à la première personne aidant, elle est beaucoup plus intelligente qu’elle n’y paraît. Elle va découvrir qui elle est réellement, ou plus exactement une partie de ce qu’elle est, et ainsi devenir plus responsable. Le poids sur ses épaules : sa vie de sidhe-seer et la mort de sa sœur, la rende plus mature, ainsi que le contact du froid Barrons.

Elle est quelque peu bloquée dans ses recherches sur le meurtrier d’Alina, car Barrons en sait plus que ce qu’il ne veut bien lui dire, et elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance ou non. D’ailleurs, tout le long de l’histoire nous voguons entre le sentiment que Barrons aide et utilise à la fois Mac, pour son profit personnel.

Concernant Barrons, on ne sait presque rien de lui. C’est terriblement frustrant car apparemment, sa véritable nature n’est révélé que dans le cinquième et dernier tome. Puisque c’est un des personnages principaux, avec Mac, cela permet de conserver une grande part de mystère concernant la mythologie mise en place par l’auteur. On découvre seulement que c’est un être atypique, qui se balade avec des vêtements d’un autre temps et un langage pour le moins pompeux. Mais qu’est-ce qu’il est charmant ! Il semble avoir un carnet d’adresse bien remplis de créatures imaginaires et peu engageantes, mais en fait-il vraiment partis ?

A propos de mythologie, celle-ci nous sera expliquée tout au long du roman au moyen du journal de Mac, et des nombreuses mises en garde de Barrons. Les bases de cet univers sont originales, ayant parfois une prise sur notre histoire religieuse. Le monde où va désormais évoluer Mac est particulièrement intéressant car il s’agit de créatures plus développées que dans d’autres histoires.

Par contre, je trouve que la rencontre de Mac avec Barrons est peu trop simple. Elle tombe par hasard sur sa librairie, et le propriétaire s’avère lui être d’une aide précieuse pour la suite de son aventure à Dublin. Ce qui découle que Barrons va l’emmener rendre de petites visites de courtoisie à trois des personnages non-humains, les plus influençant de la ville, en quête également du sinsar-duhb, afin d’utiliser les précieux dons de Mac. Toute cette cavalcade coupe un peu le récit, même si c’est une partie importante pour Mac la sidhe-seer, il me semble qu’avant la fin, tout est plus ou moins facile à régler.

Il est important de noter également qu’il n’y a pas une profusion de personnages à en perdre la tête, ce qui n’est pas le cas de certaines saga Bit-lit. Les nouveaux personnages secondaires, tels que les méchants que Mac et Barrons côtoient, sont présentés rapidement mais totalement : la description est très dynamique, retraçant le caractère du personnage en fonction de ses actions, tout en contant son passé.

L’écriture de Karen Marie Moning est particulièrement fluide et dynamique. Les personnages ont tous de forts caractères atypiques, ce qui aide. Ce que j’ai énormément appréciée c’est l’humour, qui est très présent, malgré une intrigue sombre. Je pense que sans ce point, le tome perd de son attrait, car l’aspect humoristique permet de relativiser.

Même si ce tome présente essentiellement les bases de la mythologie, et que l’enquête de Mac n’avance pas beaucoup, nous avons suffisamment de mystères pour avoir envie de nous plonger dans la suite. Qui, ont le sait, sera plus prenante car nous allons voir évoluer Mac et ses nouvelles facultés, et peut-être enfin en apprendre plus sur ce mystérieux et sombre Barrons…

En conclusion, j’ai vraiment adorée ce premier tome, même si il n’est pas parfait, on passe très facilement outre ses quelques petits bémols. Je me suis prise d’amitié pour Mac, j’ai eu envie plus d’une fois de l’aider et surtout de côtoyer Barrons, il faut l’avouer ^^.

La mythologie est innovante, et je suis vraiment curieuse de connaître les nombreuses péripéties qui ne manqueront pas d’arriver. De plus, ce premier tome, ne rends pas compte de la série, et la suite est encore plus fabuleuse, à ce qu’il paraît. Pour ceux qui pensent que ce n’est qu’une série parmi la vague de ce genre, je les détrompe, je peux vous assurer que vous n’aurez jamais rencontrée de Seelie – Unseelie, de sidhe-seer et encore moins de Barrons =)

  • Points positifs : une mythologie original et innovante, avec des prises sur l’histoire religieuse très intéressante, index à la fin qui aide pour le début de la lecture même si les termes sont expliqués au fur et à mesure par Mac dans son journal, l’humour, Barrons !!!

  • Points négatifs : certaines longueurs sur les actions de la vie quotidienne ou les vêtements de l’héroïne, des tournures de phrases qui reviennent un peu trop souvent, découverte des bonnes personnes un peu trop facilement, les obstacles se règlent sans anicroches

Extrait :

 » La situation en Faery est préoccupante, sidhe-seer, et à ce qu’il me semble, cela ne va guère mieux dans ton univers. Un certain nombre d’Unseelie des basses castes ont commencé à s’échapper de la prison où ils sont retenus depuis la nuit des temps. Malgré nos efforts pour localiser le point faible dans la trame dont nos mondes sont tissés, nous n’avons pas réussi à comprendre par où ils se sauvent.  » ( p. 221 )

L’auteur :

Karen Marie Moning est diplômée en droit. Ses romans ont été nominés à trois reprises pour les prestigieuses RITA Awards et The highlander’s touch a été élu en 2001 Meilleur roman d’amour paranormal. Son tout premier roman, Beyond the Highland mist, a reçu le prix Romantic Times du Meilleur Time-travel historique.

Tous les romans de Karen Marie Moning mettent en scène de séduisants highlanders, elle est d’ailleurs fan de la série télé du même nom. Ses intrigues utilisent sans modération la magie, les héros sont victimes de puissants enchantements ou sont eux-mêmes magiciens et lancent des sorts qui peuvent être lourds de conséquences.

Minuit tome 1 – Le baiser de minuit de Lara Adrian (édition Milady)

Résumé :

 » LA LIGNEE EST PARMI NOUS DEPUIS TOUJOURS.

De puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.

Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l’humanité de la menace qui place sur eux. Une mortelle n’a pas sa place dans cette vie de combat… jusqu’à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d’un crime atroce, la jeune femme est la cible des Renégats. Pour la sauver, Lucan n’a d’autres choix que de l’entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres…  »

Mon avis :

Ce premier tome me remet doucement dans la bit-lit plus adulte de Milady, et ce pari est gagnant puisque ce roman est un véritable coup de cœur.

Un coup de cœur pour un premier roman de saga ? Oui parfaitement, puisque je me suis complètement immergée dans le monde créé par Lara Adrian : les deux protagonistes m’ont charmée, je me suis sentie très proche de Gabrielle, qui me ressemble énormément dans ses actions et sa manière de penser. Lucan est le type même du grand brun mystérieux, qui me fait craquer par ses nombreux démons intérieurs.

En ce qui concerne l’histoire, nous entrons dans le vie de Gabrielle Maxwell, photographe solitaire, inaugurant, avec ses amis, un nouveau night-club. Jusque là, rien de très spécial, mais lorsque Gabrielle tombe accidentellement sur la mise en scène d’un meurtre cannibale, les choses se compliquent.

La police n’accorde aucun crédit à ses supplications, mais mystérieusement elle envoie tout de même l’inspecteur Lucan Thorne, veiller sur elle.

Peu de temps après, elle découvre que ce bel homme n’est aucunement rattaché au corps juridique, mais qu’il appartient à un monde bien plus sombre et inexplicable pour elle : celui des vampires.

Parallèlement un groupe de ce que Lucan lui avoue être des vampires Renégats, la pourchasse.

Elle n’a d’autre choix que de suivre Lucan dans son sombre univers sous la surface. Nous suivons donc Gabrielle aux prises entre son désir pour Lucan, et l’acceptation de sa vraie nature de Compagne de Sang.

La fin de ce premier tome marque un tournant dans la vie des membres de l’Odre ( les guerriers combattant les Renégats ), puisqu’un gros méchant veut déchaîner le chaos ( ce que tout bon méchant ce doit faire ! ).

Le style d’écriture est fluide, le livre ce lit très rapidement, puisque Lara Adrian nous rends les personnages sympathiques, les scènes de sexe ne sont pas trop présentes et toutes justifiées, l’action ne se perds pas, et les bases de la mythologie sont parfaitement distillées où elle doivent être afin de nous faire comprendre le monde où les protagonistes évoluent.

Le titre fait référence à l’amour naissant entre Gabrielle et Lucan, mais l’expression est également utilisé par les membres de l’Ordre, pour parler de la mort des Renégats qu’ils tuent à l’aide d’une arme blanche emplit de titane, afin d’accélérer leur décomposition.

  • Points positifs : les bases de la mythologie sont parfaitement expliquées, le style est fluide, les scènes de sexe sont justifiées, et l’action ne perds son souffle à aucun moment, nous donnant envie de nous ruer sur le deuxième tome.

  • Points négatifs : je n’ai trouve pas, donc je vais avertir les lecteurs amateurs de bit-lit, que ce genre n’est aucunement de la jeunesse, qu’il faut, à mon goût, une certaine maturité pour ce plonger dedans.

Extraits :

 » Ou peut-être qu’elle avait rangé son cerveau dans sa culotte à la seconde où elle avait posé les yeux sur ce mec.  » ( p. 88 )

 » Lucan avait bien plus de charme en vrai, et il émanait de lui une impression de puissance innée, même lorsqu’il restait immobile et la considérait d’un regard noir, sans dire un mot, comme à l’instant.  » ( p. 338 )

 » Elle le regarda, le vit comme pour ce qu’il était vraiment : force sans âge, beauté sauvage, et pouvoir incommensurable.  » (p. 338 )

 » Il l’a figea d’un regard dur comme l’acier, la glaça d’un sourire.  » ( p. 341 )

 » Tu peux rire, vampire.  » ( p. 498 )

L’auteur :

Issue d’une famille dont les origines remontent aux passagers du Mayflower, Lara Adrian vit avec son époux sur le littoral de la Nouvelle-Angleterre, où elle écrit des histoires de vampires contemporaines et sombres, dans la vague bit-lit, Young-adult.