( cinéma ) Django Unchained de Quentin Tarantino :

Django-Unchained

 » Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche.

Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves.
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche. Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie.  »

Box office France : 3 518 622 entrées

7 prix et 9 nominations

Quentin Tarantino voulait réaliser depuis longtemps un western spaghetti en hommage à une de ses idoles, le cinéaste Sergio Leone. Le titre de départ du projet était même « The Angel, The Bad And The Wise » en référence au  »Bon, la brute et le truand ». Il s’est inspiré du film  »Django » réalisé par Sergio Corbucci en 1965.

Il a décidé de situer son western à la période de l’esclavage, choix courageux de la part du cinéaste, le sujet étant toujours très sensible aux USA : « J’aimerais faire un western, mais plutôt que de le situer au Texas, faisons-le à l’époque de l’esclavage. Ce sujet, tout le monde a peur de le traiter. Il faut qu’on l’éclaire nous-mêmes », déclare le metteur en scène.

L’histoire d’un film engagé :

Tarantino voulait une description de l’esclavage ultra violente, pertinente, qui reste en mémoire par sa provocation, par la froideur avec laquelle les esclavagistes exerçaient leur pouvoir. La magie du film se situe là, dans ces scènes immorales. Tarantino veut montrer qu’à cette époque, de telles agressions apparaissaient comme allant de soi tant le racisme était une évidence. Quand à Samuel Jackson, son personnage d’esclave complice de l’esclavage donne au film un aspect dérangeant. Cette volonté de dénonciation d’un fait historique, rejoint le racisme présent dans  »Inglorious Basterds ».

 La partie qui se déroule à Candyland, la plantation que possède Calvin Candie dans le film, a été tournée en décors réels dans la plantation Evergreen, un lieu qui a vraiment été le théâtre de la traite négrière : « Il est impossible de ne pas verser de larmes, de ne pas être bouleversé dans un tel endroit. J’y ai emmené mes deux enfants, de 3 ans et demi et 18 ans, et je les ai laissés parcourir les lieux. Je leur ai expliqué qu’ils venaient de là. C’était le lieu idéal pour véritablement nous imprégner de l’histoire », confie Jamie Foxx.

Mais au delà de cette volonté de dénonciation, Tarantino le fait également passer par l’humour : il se moque des codes de film de genre, et également de l’époque avant la guerre de Sécession. Il rend ridicule le Ku Klux Klan avec leur cagoules dans lesquelles ils ne voient rien, insère de l’humour de la part des personnages dans les situations les plus compliqués, comme dans les scènes de combats, où par exemple Django prends un cadavre comme bouclier.

Le titre fait référence à la légende de Prométhée, qui enchaîné sur un rocher, se fait dévorer par un vautour. Référence à l’esclavagisme. La légende est reprise dans le film, avec une version allemande, incluant le prénom de la promise de Django, Broomhilda, qui est également sur un rocher, attendant son Siegfried, que Django incarne à merveille, poursuivit par les hallucinations qui lui font voir son amour à chaque instant.

Les décors :

Le chef-décorateur J. Michael Riva a révélé que les couleurs jouent un rôle prépondérant dans  »Django Unchained » et qu’une partie de son travail a consisté à retranscrire une ambiance en adéquation avec chaque personnage : « Pour moi, le personnage de Leo représente très clairement le diable, je voulais donc qu’il soit autant que possible entouré de rouge. Quant à Django et Schultz, que je vois comme des héros de western, ils sont associés aux tons chauds de jaune et d’ambre. J’ai essayé de rappeler ces couleurs dans tous les décors. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, les choses deviennent plus sérieuses. Ça n’est pas très complexe, ce qui à mon sens permet d’identifier clairement les deux univers qui s’affrontent », explique l’artiste. Ce talentueux technicien est malheureusement décédé en 2012 à l’âge de 63 ans ; la productrice lui rend hommage : « J’ai beaucoup de chance d’avoir pu travailler et côtoyer Michael Riva au quotidien. C’était un artiste et un homme merveilleux, espiègle, inventif, brillant et attentionné ».

Tarantino préfère se passer autant que possible d’images de synthèse dans ses films. C’est pourquoi il a tenu à tourner les scènes d’hiver dans un endroit où il faisait réellement un froid glacial :  » C’était vraiment très important aux yeux de Quentin parce qu’il croit à l’efficacité des effets autres que les images de synthèse ; il croit à l’impact du cinéma authentique sur le public. Nous nous sommes donc rendus sur le lieu de tournage de la scène d’ouverture du film, et un assistant de production a dû s’assurer qu’il faisait assez froid et que le degré d’humidité était suffisant pour que notre haleine forme de la buée », raconte Stacey Sher, la productrice.

Le choix de Léonardo :

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 »Je me suis mis alors à reconfigurer Candie comme une sorte de Caligula jeune. Son arrière-grand-père a créé cette affaire d’exploitation de coton, et son grand-père a continué après lui et en a fait une entreprise rentable. Son père, ensuite, a encore augmenté les profits. Calvin est le quatrième Candie à diriger l’entreprise et il s’est lassé. Il se moque du coton, c’est pour cela qu’il s’occupe de combats d’esclaves. C’est une sorte de jeune prince flamboyant, un Louis XIV à Versailles », révèle le metteur en scène.

( cinéma ) Alceste à bicylcette de Philippe Le Guay :

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 » Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré…

Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer «Le Misanthrope» de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ?

Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches…  »

Pathé Distribution

Au 12 février 2013 : 910 805 entrées

Quand le metteur en scène Philippe Le Guay a proposé à Fabrice Luchini de jouer dans  »Les femmes du 6eme étage » (2011), alors qu’ils se trouvaient sur l’Ile de Ré, les deux hommes ont discuté ensemble de la pièce « Le Misanthrope ». L’acteur a alors fait part au réalisateur de son amour pour les deux personnages principaux que sont Alceste et Philinte. C’est à partir de cet échange qu’est née l’idée de tourner  »Alceste à bicyclette » et que les bases du scénario ont été posées.

La société contemporaine face aux relations du 18eme :

J’ai beaucoup appréciée le fait que les relations des personnages dans la société contemporaine, soient reliées à celles du 18eme siècle. En effet, nous supposons que depuis cette époque nous avons évolués dans nos rapports avec autrui, mais si nous regardons d’un peu plus près, nous sommes exactement les mêmes.

Nous aussi nous misons beaucoup sur le paraître, nos relations sont également construites en fonction de la personne que nous avons en face de nous, et bien sûr, nous ne pouvons pas tout dire devant tout le monde, nous devons respecter la décence.

Mais selon Alceste, dans la célèbre pièce  »Le misanthrope » de Molière, il faut être le plus sincère possible, il faut que son cœur soit en accord avec ses paroles. Mais il découvrira que la sincérité à tout prix, est parfois paradoxalement source de bien des maux, et que pour être entièrement sincère, il faut vivre seul dans une grotte.

Serge dans le film, est exactement comme Alceste : pour lui, rien ne vaut la sincérité. Mais il percevra que même au 21eme siècle, certains mots sont à garder en soi. Son amitié est également calqué sur celle d’Alceste et de Philinthe dans  »Le misanthrope ». En effet, Gauthier, l’acteur de renom dans une célèbre série TV, est dans la modération, tout comme Philinthe. Ils ne veulent pas blesser les gens qu’ils aiment, et savent qu’il faut se contenir pour ne pas perdre sa réputation. Mais à trop vouloir faire plaisir à tout le monde, bien souvent, la encore paradoxalement, les meilleures intentions cachent parfois plus d’un secret…

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La place du théâtre :

Nous voyons les deux personnages principaux répéter les premières scènes du  »Misanthrope », que Gauthier veut monter, dans la vieille maison de campagne de Serge. Un lieu idéal pour prononcer des vers dans toute sa splendeur, avec la résonance des vieux murs et des veilles tables de bois croulant sous les livres poussiéreux, refermant des histoires que personne n’a lu depuis longtemps. Une ambiance particulière se dégage de ce décor, aux allures de château à l’abandon. Nous nous imaginons déjà nous promenant dans la rue tortueuse et entendre la résonance des vers.

Serge veut à tout prix camper le personnage d’Alceste, et faire ce qu’il lui plaît de la mise en scène, mais c’est sans compter Gauthier qui veut également le personnage principal. Les deux amis vont donc à tour de rôle l’incarner et donner leur voix de la manière qu’ils leur plaît. L’un veut respecter les alexandrins, et les dictions du 18eme siècle, tandis que l’autre veut une mise en scène résolument moderne. Alors qui aura raison, qui aura tord…

Bientôt les rôles s’inversent et les deux amis vont perdre pied en incarnant leur personnages même en dehors de la scène. Un théâtre plus vrai que nature…

Les paysages :

Le film est tourné sur l’Ile de Ré, en décors naturels, donnant une ambiance particulièrement paisible, en pleine saison creuse. La mer est sombre, le ciel bas et gris, les gens chez eux, et les restaurants déserts. L’Ile de Ré comme les touristes n’ont pas l’habitude de la voir, l’Ile de Ré de ses habitants. Eux seuls la connaissent, eux seuls l’aiment pour ces périodes de fêtes en pleine saison, et de calme le reste de l’année.

Une ambiance parfaite pour parler d’amitié autour d’un verre, le bonnet encore sur la tête, et les mains près du feu, après une ballade à vélo sur la lande

Durant le tournage, Philippe Le Guay, a laissé ses comédiens improviser. Il raconte : « Le sujet du film, c’est la liberté de l’acteur, alors il aurait été absurde de leur interdire d’improviser. Fabrice et Lambert se sont lancés dans des parodies sur la façon de dire les alexandrins ! »

 »Luchini, d’une tristesse rieuse et agressive, fonce à deux-roues sur la jetée en costume du XVIIIe. Dans le ciel, il y a de merveilleux nuages. Philippe Le Guay est l’éclaircie du cinéma français.  » dira le Figaro

Avis express :

Un film sur la notion de sincérité a travers une pièce du répertoire classique, qui fait réfléchir sur les non-dits, les occasions manqués, volontairement parfois. Mais peut-on vraiment revenir sur son passé ? Ne doit-on pas plutôt avancer en comprenant ses erreurs… C’est ce que vivent Serge et Gauthier, deux vieux amis, que le théâtre à réunis. Il faut juste se laisser porter par les vers de Molière qui résonnent autrement dans notre monde contemporain.

Taguée ?! J’ai été taguée !

Tag Le livre que…

J’ai été tagué par ma partenaire Valérie du blog Lavietellequellemepassionne =)

Quel est le livre que vous n’avez jamais pu finir ?

Il s’agit de  »Dracula » de l’innommable Bram Stocker ! Tout simplement parce que je l’ai commencé en 5eme au CDI, entrecoupés de mes innombrables parties de fou rire avec ma meilleure amie et un garçon de ma classe, le trio infernal ^^ Depuis, j’ai toujours dit que je le finirai, mais je ne l’ai jamais acheté !

Quel est le livre que vous emporteriez sur une île déserte ou en cas d’incendie ?

Ce serait  »Le temps d’un été » de Jill Barnett, parce que cette histoire tragique, mais forte, nous prouve qu’il faut prendre la vie à bras le corps, que jamais rien n’est acquis et qu’il faut toujours travailler. C’est également une magnifique histoire d’amour qui donne espoir…


Quel est le livre qui vous aide à vivre ?

Je crois que c’est mon dernier coup de cœur phénoménale : j’ai nommé  »La nuit du Sérail » de Michel de Grèce. Il m’a démontré qu’en chacun de nous pouvais sommeiller un destin fabuleux, hors du communs, même si tout commence mal, même si la vie s’acharne sur vous, un jour, quelque part, vous vous éveillerez vraiment à vous, et vous vous réaliserez en tant que personne…

Quel roman auriez-vous aimé écrire ? ou celui qui vous a découragé de devenir écrivain?

Je crois que j’aurais aimée écrire  »Quand souffle le vent du nord » de Daniel Glattauer, parce que ce livre résonne en moi avec beaucoup de force, il fait tout simplement écho à une partie de ma vie…

Aucun livre ne m’aurait découragé de devenir écrivain, car chaque œuvre est écrite par quelqu’un à qui elle parle, qui à mis son cœur, son âme dans son livre..

Quelle est la première lecture vraiment importante, celle qui a provoqué le déclic, si vous avez toujours aimé lire ou pas, votre premier souvenir de lectrice… ? 

Pour moi, le premier vrai souvenir de lectrice que j’ai, c’est lorsque ma maman, le soir, me lisait des livres et surtout mon préféré de tous  »Minou et Casse-noisette » l’histoire d’un petit chat et d’un écureuil qui vont à la pêche ! J’ai un souvenir impérissable de ce livre, que je connaissait par cœur, bien avant de savoir lire ! L’histoire en elle-même n’est pas fabuleuse, mais c’est l’ambiance du souvenir, c’est moi et ma maman ensemble, c’est toute mon enfance…

Quel personnage de roman serait le plus proche de votre personnalité ?

Le personnage d’Angela dans  »Embrassez-moi » de Katherine Pancol, car c’est une femme qui donne tout aux personnes qu’elle aime le plus, une femme qui tente de se trouver parmi des gens qui ne font pas attention à ce qu’elle à vraiment en elle. Une femme qui essai d’oublier le seul homme qui à fait d’elle quelqu’un ; qui lui à montré les émotions les plus violentes et les plus douces, qui lui à brisé le cœur, et qui est également le seul susceptible de le réparer.

Quel personnage de roman auriez-vous aimé être ?

Un personnage qui évolue, qui ne reste pas bloqué.

Quel est votre auteur fétiche ?

Sans hésitation, je réponds Katherine Pancol ! Une auteur merveilleuse, que j’ai découvert par sa fameuse trilogie, et qui ne cesse de me ravir les yeux, le cœur et le cerveau de ses mots, de ses histoires, des ses tournures de phrases et de sa poésie !

J’ai eu la chance de la rencontrer l’an passé, au Salon du livre de Paris, et j’ai découvert une femme proche de ses lecteurs, avec un sourire jusqu’au ciel. Un petit air américain, dans la coupe de cheveux, au milieu de la capitale…

Quel est le chef-d’œuvre « officiel » qui vous gonfle?

Je ne pense pas être de taille à critiquer un chef-d’œuvre.

Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que vous avez « honte » d’aimer ?

Parfois, il est vrai que j’ai un peu de scrupules à lire des petites romances, alors que la critique dirais que ce n’est nullement de la culture… Mais bon de temps en temps, il faut bien l’avouer, les filles, cela fait un bien fou !

Quel livre aimeriez-vous faire découvrir au monde entier ?

Je me répète certes, mais, c’est parce que je ne vois ce livre nul part, en raison de l’interruption de son édition, mais précipitez vous chez les bouquinistes et dans les vides greniers, et si vous découvrez au milieu des livres  »La nuit du Sérail », ne le laissez pas filer ! C’est un bouquin magnifique, porté par une écriture fabuleusement riche, qui vous fera réfléchir sur vous même, sur le destin, et sur l’Histoire plus globalement.

C’est lundi, que lisez vous ? ( n°17 du 25 févriver 2013 )

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Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

 Je sais ce que vous vous dites, enfin un  »C’est Lundi » ! Oui, parce que malgré mes 4 semaines de vacances, je n’ai pas trouvée le temps de vous en faire un digne de ce nom. Et avec la reprise des cours, je dois vous dire, que je ne serai pas très présente sur la blogo ces semaines-ci. Ayant un emploi du temps de fou, des horaires pas top et une connexion internet quasi inexistante, c’est un peu la galère ! Veuillez me pardonner mes petits loups =)

Voici donc un petit récapitulatif. Vous y trouverez pratiquement que des ouvrages pour les cours, qui dit second semestre dit double travail, et je dois vous dire que j’ai vraiment envie enfin de me plonger dans un bon roman uniquement pour mon plaisir personnel. Je ne dis pas que je n’apprécie pas les livres de cours, bien au contraire, mais j’ai vraiment l’impression de ne faire que bosser ! Enfin ça paie car je dois vous annoncer LA nouvelle : j’ai eu mon premier semestre avec 12 de moyenne et une mention assez bien ! =)

Mes lectures des semaines passées :

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 »Le misanthrope » de Molière :

J’ai lu cette pièce dans le cadre de mon cours de théâtre, et il y avait longtemps que je ne m’étais plus familiarisée avec la jolie langue de Molière. J’ai aimée les relations entre les personnages, qui résonnent autrement dans notre monde contemporain. Nous aussi, nous posons les bases de notre société sur le paraître.

J’ai ensuite été voir le film  »Alceste à bicyclette » basé sur les relations de deux amis, qui concomitent curieusement avec Philinthe et Alceste. Une vision résolument contemporaine, malgré une critique public assassine.

 »Sauvagerie » de J.G Gallard :

Celui-ci à été lu dans le cadre d’un cours sur la dystopie. Une histoire glauque, sur le fonctionnement qui disjoncte par trop de surveillance et d’optimisme. Une utopie moderne gouvernée par les écrans, et une attitude conditionnée qui tourne au massacre. Une histoire qui par son format de nouvelle, nous laisse dans un sentiment de bain de sang non identifié. L’époque très proche de nous, nous donne à réfléchir sur les valeurs que nous voulons transmettre aux générations futures.

 »La poétique » d’Aristote :

Le plus grand traitée philosophique sur l’esthétique théâtrale de la tragédie est un recueil de petites pensées divisées en chapitres, qui explique comment Aristote voit la tragédie. J’avouerai qu’heureusement que mon cours est essentiellement axé sur cet ouvrage, parce que la lecture seule ne suffit pas, à mon goût.

Il faut également le replacer dans le contexte de l’époque, où les concours de tragédies et de comédies, étaient très ritualisés, très codés dans la longueur, l’intrigue. Ce livre est une référence pour décoder les grandes tragédies Grecs.

Ma lecture en cours :

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 »Le meilleur des mondes » d’Aldous Uxley :

Deuxième et dernier livre au programme pour mon cours de dystopie, explore un monde où la notion d’être humain est abolie, où tout le monde à besoin de tout le monde, chacun est un maillon d’une chaîne pour le bon fonctionnement de la société.

Les naissances sont contrôlés et chacun est conditionné pour appartenir à une caste spécialisé, du plus bas au plus haut de la société.

Un monde ritualisé pour les besoins d’une collectivité économique où il faut être productif à chaque seconde de sa vie.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

Conférence  »Lire dans un monde numérique » ( 31 janvier 2013 )

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En novembre dernier, souvenez vous, je m’étais rendue à une conférence sur la relation auteur-éditeur dans un monde numérique, vous pouvez retrouver le compte-rendu ICI.

Le programme de cette soirée était consacré aux blogs et sites littéraires, outils d’exploration, de critique et de médiation de la création littéraire. Autant vous dire que vous et moi, nous retrouvons totalement dans ce sujet.

Je n’ai malheureusement pas pu profiter des petits fours et autres mini macarons, étant arrivée seulement 5 minutes avant le début de la conférence, en raison d’un bus qui faisait des caprices à chaque arrêts ! ( mes kilos me disent merci, mais ma gourmandise à fait la tête =) )

Les invités de cette soirée étaient placée sous le signe de la féminité, car deux femmes étaient au rendez-vous.

Tout d’abord Brigitte Chapelain, enseignante-chercheuse en source de l’information et de la communication à l’université Paris 13, qui est l’auteur d’un manifeste sur les effets d’Internet sur la littérature :  »Reconfigurations de la critique littéraire dans les blogs d’écrivains » dans « Les blogs, écritures d’un nouveau genre ? « , publié chez L’Hermattan, en 2010. Mais également l’auteur d’un livre de fiction collective :  »Les escargots n’ont pas mangés toutes nos lettres ».

Celle-ci nous à éclairée sur les particularités des sites et autres blogs consacrés à la lecture. Elle commence par nous dire que pour elle, le terme blog  »littéraire » ne veux rien dire, nous sommes tous des  »acteurs de la littérature ».

Elle différencie les blogs d’auteurs et les blogs de lecteurs. Concernant les premiers, ils ont vu le jour en 2003, et en 2009 1/3 des écrivains ont leur propre site, en majorités des écrivains masculins. Pour François Bon, leur site est  »l’expression de soi au travail d’écrire ». Ils deviennent des lecteurs à part entière. Le contenu est généralement important, mais il faut savoir savoir dissocier un site construit pour le marketing de l’auteur, de celui réalisé pour installer un débat, ou une critique sur les livres lu.

Pour les blogs de lecteurs, il y a environ 828 blogs francophone, créés par des personnes de 16 à 30 ans. Entre 2007 et 2008, la plupart des créateurs de blogs de lecteurs sont des jeunes femmes ( 70 % ), d’horizons totalement différents, aussi bien des étudiants que des cuisiniers ! Le contenu peut varier du simple compte-rendu de lecture, en passant par des explications relevant plus de la lecture analytique, tout en allant par exemple dans une véritable critique personnelle et professionnelle approfondie ( comme le site laplumefrancophone : géré par des étudiants en littérature ). Cette vision peut aller jusqu’à s’exercer à l’écriture, dépassant la critique et produisant de véritables œuvres écrites.

La médiatisation des ces sites littéraires, passe depuis maintenant deux ans par les réseaux sociaux. Par exemple, Fabrice Colin, qui sur Twitter, teste des phrases de son futur roman, et demande l’avis de ses lecteurs. Mais il va même plus loin ! Il instaure une interagibilité dans sa fiction, puisqu’il nous permet même de dialoguer avec ses personnages, afin de mieux les connaître et s’y attacher avant même la fin de la conception du livre !

Cela est fortement lié à la fan-fiction, qui avec l’avènement du numérique, et de sites littéraires offre plus de facilité à des non professionnels, si l’on prends le succès de  »Fifty Shades of Grey » d’E. L. James, qui est à la base une fan-fiction de Twilight. Mais selon Brigitte Chapelain, c’est un dispositif très éphémère car malheureusement l’originalité n’y est pas le point fort, et les lecteurs risque de s’y ennuyer. De plus, si l’on veut se faire connaître ce n’est pas la méthode la plus productive, car les éditeurs ne s’intéressent pas, dit-elle, au net ( à part les éditions Acte Sud et encore très rarement ).

Il y a également des communautés spécifique pour certains genre de littérature comme la romance ou la littérature dite gothique, précurseur du roman noir, qui comme se sont des genres soit discrédité soit peu reconnu, les communautés autour de ces livres sont plus forte, car ils sont critiqués ou moins édités.

La transition est toute trouvée pour désormais vous parler de l’autre figure féminine de la soirée, j’ai nommée Julie Proust-Tanguy, professeur de Français en collège, auteur et créatrice du blog delitteris.com à ses heures perdues.

Concernant son blog, d’ailleurs elle n’apprécie pas ce mot, qui selon elle fait trop caractérisation, elle le voit plutôt comme un  »grain de sel », donc son site disais-je, fête ses deux ans. Elle avait un énorme désir de partage, car pour elle  »la littérature est un grand dialogue », elle voulait faire entendre sa voix personnelle. Son mari étant graphiste, il l’a beaucoup aidée dans son projet de faire un site lisible, où il n’y est pas uniquement des critiques, mais surtout où elle pourrait instaurer un dialogue sur la lecture et les lecteurs. Elle y parle essentiellement des livres peu connu, de petites maisons d’éditions, aux univers non-conformistes.

Les différentes rubriques permettent de voyager plus allègrement sur son site :

  • la catégorie  »Au fil des pages », présentent les lectures de Julie, entre critique et  »incitation à la lecture ».

  •  »Notule » présentent l’actualité lié au livres

  •  »Monographies » est consacrés aux auteurs qui ont fait de Julie ce qu’elle est, ce qu’elle aime, qui l’on construite elle et son amour pour la littérature

  •  »Éditeurs Sauvages » défend les petites maisons d’éditions

  • et enfin  »Bifurcations » explorent les différents aspects de la littérature et des habitudes de lecteurs et de lecture, afin de construire un vrai dialogue

En écoutant Julie parler, nous nous retrouvons un peu tous, nous blogueurs, en elle. Nous avons la même passion, et par ses mots elle retranscrit ce qu’est le voyage de la littérature. Un voyage à l’infini…

Que l’on soit détenteurs d’un site littéraire d’auteur, de lecteur, défenseur d’un genre bien précis, ce qui nous réunis tous, c’est l’amour de la lecture, pour Julie, nous sommes tous  »des écrivains du net » et le plus important est que  »n’importe qui peut devenir lecteur, si l’on trouve son chemin de lecture.  » Mes amis, méditons là-dessus…

Dans la hotte de Charlotte ( Janvier 2013 )

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Avec l’acquisition de ma Kobo, j’ai fait quelques petites folies ! Premièrement, j’ai achetée  »De mon sang » t. 1, afin de voir ce que donne cette saga. Ensuite, j’ai acquis les deux premiers tomes de la saga érotique  »Tout ce qu’il voudra », afin de satisfaire ma curiosité. Avant d’entamer le premier tome, et faire les choses bien, j’ai achetée la nouvelle  »L’étrange secret de Finley Jane ». Et par la même occasion commencer une nouvelle saga :  »Wicca », car j’adore tout ce qui à attrait à la sorcellerie, depuis mon adolescence avec les sœurs Halliwell ! Et enfin, je vais entamer la nouvelle collection Young Adult, Pandore, des éditions Presses de la cité, avec  »Les adversaires ».

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Pour les livres papier, j’ai craquée sur  »Indéfendable », un titre de la collection Mosaïc, suite à une première tentative plus que réussi ! Ensuite, pour les besoins de mes cours de théâtre du second semestre, j’ai achetée  »Le misanthrope » du fameux Molière, et  »Cinna » de Corneille. Deux auteurs qui ont fait parlés d’eux à leur époque et qui, encore aujourd’hui incarnent le charme de la littérature théâtrale classique française. Et pour finir,  »Le souffle des ténèbres », un petit livre d’une petite maison d’édition, que j’ai très envie de découvrir avec une histoire sombre et glauque dans un petit village austère, qui cache plus d’un secret…

Et vous, qu’avez vous achetez / reçu ? Faites grandir ma wish-list !!!