Bilan du mois de Juillet 2012

Voilà nous sommes déjà le 31 du mois, que le temps passe vite ! Il est donc l’heure de faire les comptes :

J’ai lu ce mois-ci 5 livres soit un total de 1989 pages lues !

Petit mois mais que de bonnes lectures !!! La découverte d’un auteur qui m’a donné la frousse, la relecture d’une saga que j’avais lus il y a quelques années et qui m’a procurée un réel plaisir, et enfin j’ai commencée une saga qui me semble très très prometteuse et riche en révélations.

Côté acquisitions ma PAL a augmentée de 8 livres : ( voir IMM du mois ) donc ma PAL a baissée de 3 livres ( ba voui je suis partisane du « je lis un livre j’en achète 3 « ^^ ) et si on ajoute que 3 de mes livres du mois sont des relectures, vous voyez le tableau !

Je prévois 6 livres pour le mois d’août, parce que j’ai pas mal de choses en dehors de mes lectures ( entrée en FAC à préparer, appart à emménager, coupins coupines à voir avant la séparation de la rentrée ) et que je ne pense pas avoir beaucoup de temps à moi :

  •  »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows

  • 4 filles et un jean tome 4 –  »le dernier été » de Ann Brashares

  •  »Serum » – saison 1 épisode 1 de Enri Lovenbruck et Fabrice Mazza

  • 4 filles et un jean tome 5 –  »Pour toujours » de Ann Brashares

  • Les chroniques de Mackayla Lane tome 2 –  »Fièvre rouge » de Karen Marie Moning

  • La famille York tome 1 –  »Cœur rebelle » de Victoria Dahl

Lecture en cours :  »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et 4 filles et un jean tome 4 –  »Le dernier été ».

Et vous ? Quel est votre bilan ?

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°3 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

Mes lectures de la semaine passée :

Les chroniques de MacKayla Lane tome 1  »Fièvre noire » de K. M. M :

J’ai ADOREE me plonger dans cet univers ! J’ai aimée prendre mon temps pour savourer ce livre, car il regorge de petits trésors comme des milliers de petites perles éblouissantes ! ( je deviens folle ! )

D’abord, l’humour de l’auteur parsème le récit tout de même sombre d’une auto dérision spectaculaire qui renforce la réalité des personnages. On s’identifie facilement à Mac, le récit à la première personne aidant, car c’est une fille dans la plus pure tradition ! Et comment ne pas succomber et être horripilée par le machisme de Barrons !?

De plus, la fin abondante d’interrogations, nous donne l’envie de nous jeter sur la suite ! Ce qui ne tardera pas =)

Quatre filles et un jean tome 3  »Le troisième été » de Ann Brashares :

Dans ce troisième tome, Lena se bats pour ses projets d’études, Carmen pour l’arrivée d’un événement qui va chambouler encore un peu plus sa vie, Bridget à la tête et le cœur en total contradiction et enfin Tibby culpabilise et ne sait plus où elle en est.

Les préoccupations des quatre filles deviennent plus sérieuses, et j’ai réussi à plus les comprendre étant donné que je partage certaines de leurs interrogations.

Cette saga est toujours aussi bouleversante ; peut-être plus parce que j’atteins cet âge où la peur de l’inconnu rends tout possible, de même que pour les quatre filles.

Mes lectures en cours :

Quatre filles et un jean tome 4  »Le dernier été » de Ann Brashares :

Ce quatrième tome promet bien de nostalgie, car c’est le dernier où les quatre filles sont encore au seuil de leur vie d’adulte.

 »Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows :

Enfin, enfin je m’y met !

Mes prochaines lectures :

Je sais ce que je vais lire, mais pour vous ce sera SURPRISE !!! De toute façon, je n’aurais pas le temps de les commencer cette semaine.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

  • La chronique de Quatre filles et un jean tome 1 est en ligne, les chroniques des tomes suivants ainsi que le premier tome de MacKayla Lane, arrivent très bientôt.

In my mailbox n°1 ( Juillet 2012 )

In my mailbox a été instauré par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Kushiel tome 1 –  »La marque » de Jacqueline Carey ( édition Bragelonne ) : C’est en regardant les vidéos de Galleane, qui en disait tellement de bien, que je me suis décidée à plonger dans l’univers de la fantasy. Selon l’auteur c’est « un roman historique contenant une histoire qui n’a jamais eu lieu »

 »1984 » de George Orwell ( édition Folio ) : Un grand classique, souvent présenté comme la première dystopie de l’histoire. Mon professeur de Philo, en terminal, en avait parlé comme d’une référence.

 »Mon enfant de Berlin » de Anne Wiazemsky ( édition Folio ) : C’est en jetant un œil sur l’un des In my mailbox sur le blog a-little-bit-dramatic.skyrock.com, que j’ai eu envie de découvrir l’histoire de Claire, fille de l’écrivain François Mauriac, qui va intégrer la Croix-Rouge afin d’aider des blessés de guerre, en 1944. Ici, c’est la rencontre de ses parents que comte l’auteur. Elle écrivit également  »Une année studieuse » où elle revient sur son histoire d’amour, lorsqu’elle avait 19 ans, avec un homme de 17 ans son aîné.

Charley Davidson tome 1 –  »Première tombe sur la droite » de Darynda Jones ( édition milady ) : Parce que j’adore la couverture ! ( ah oui je superficielle parfois ! ) Ensuite, parce que notre héroïne, en plus d’être détective privée, est la Faucheuse. Point de vue mythologie, j’avais besoin de changement. Et cela m’a fait tout de suite penser à la série TV  »Ghost Whisperer », que j’apprécie énormément ! Encore une saga bit-lit chez milady, une !!!

Avis de J. R. Ward :  » Hilarant et émouvant, sexy et surprenant. Indispensable !  »

Sortie prévue du tome 2 : le 24 août 2012

 »Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre » de Ruta Sepetys ( édition Gallimard Scripto ) : Depuis quelque temps je vois de plus en plus souvent ce livre, et les avis sont unanimes, c’est une histoire touchante et émouvante, très bien écrite. Un message d’espoir pour tous, que la couverture rehausse parfaitement : ce brin d’herbe pousse au milieu du givre. J’ai envie de me plonger dedans afin de découvrir à mon tour le courage inouïe de Lina, déportée en Sibérie, en 1941.

 »J’ai failli te dire je t’aime » de Federico Moccia ( édition Le Livre de Poche ) : Parce que cela fait BEAUCOUP trop longtemps que je le cherchais ! Finalement, je l’ai commandé. C’est l’histoire de Niki et Alex. Niki, 17 ans, veut profiter d’un été à Rome. Alex, 37 ans, broie du noir. Et si ils tombaient amoureux ? J’apprécie beaucoup les histoires d’amours impossibles, bien dans la réalité. J’ai très envie de savoir comment tout cela va évoluer…

Il existe une suite à ce roman sous le titre  » J’ai failli te dire oui  »

 »Les collines du tigre » de Sarita Mandanna ( édition France Loisirs ) : Ce livre est décrit comme le « autant en emporte le vent indien », autant dire que cela met l’eau à la bouche ! Devi et Devanna, grandissent ensemble, mais le jour où Devi tombe sous le charme d’un tueur de tigre, un fossé commence à se creuser entre eux. Des conséquences désastreuses qui atteindront jusqu’aux générations futures. Un roman sur fond de nature luxuriante du Sud de l’Inde, une histoire de famille, et d’amour, tous les ingrédients sont réunis !

 »Quatre filles et un jean – Pour toujours » tome 5 de Ann Brashares ( édition Gallimard ) : Tout simplement parce que j’ai adorée cette saga qui a baignée mon adolescence, alors je ne pouvais pas passer à côté de cette suite, surtout en ayant lu la quatrième très alléchante ! Et puis les premiers avis tombés disent que ce dernier tome est plus que jamais fort en émotions… Affaire à suivre !

Et vous, qu’avez vous reçu ? Faites grandir ma wish-list !!!

Quatre filles et un jean tome 1 de Ann Brashares (édition Gallimard Jeunesse)

Résumé :

 » Ma première s’appelle Carmen.

Elle est brune et trouve ses fesses un peu grosses. Très attachée aux gens qu’elle aime, elle se montre parfois d’une franchise désarmante. Elle a aussi un énorme problème avec son père…

Ma deuxième s’appelle Tibby.

Elle ne fait pas son âge, ne s’habille pas très fille. Et si elle joue les rebelles, c’est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie…

Ma troisième s’appelle Bridget.

Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire, mais au fond si vulnérable. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Surtout s’il s’agit d’un garçon. Au risque d’aller trop loin…

Ma quatrième s’appelle Lena.

Elle est brune, superbe. Timide et farouche, elle refuse souvent d’écouter ce que lui dit son cœur. Mais le soleil de Grèce va réveiller en elle des sentiments inconnus…

Mon cinquième est un jean.

Symbole de leur amitié, il va passer de fille en fille ? Il les accompagnera le temps d’un été, un été qui changera leurs vies pour toujours.

Mon tout est un roman drôle, sensible, intelligent, où se mêlent subtilement les voix de quatre adolescentes qui rient, souffrent parfois, grandissent et nous séduisent…  »

Mon avis :

C’est l’histoire de quatre filles, quatre meilleures amies, qui pour le premier été de leur vie, vont se retrouver séparées. La veille de leur éloignement, elles découvrent dans le placard de Carmen, un jean tout simple, mais qui va à merveille à chacune d’elles. Il sera leur moyen de communication pendant l’été.

Tibby, est la seule des quatre filles à rester à Bethesda, leur petite ville dans le Maryland. Elle travaille dans le supermarché du coin, et espère faire un film humoristique sur son entourage. Elle rencontre Bailey, qu’elle prends d’abord pour une sale gamine de 12 ans, mais elle va très vite découvrir qui ce cache derrière cette carapace. C’est le point centrale du livre, qui va faire grandir Tibby et lui faire prendre conscience que la vie peut-être très courte…

Carmen, pense passer un été avec son père, mais elle va déchanter lorsqu’il lui dévoile ses nouveaux projets de vie. Cette histoire est très touchante, car on sent l’impuissance du père face aux réactions d’une adolescente.

Bridget, part en Californie, dans un camp de football, où elle y rencontre le charmant Eric, l’un des moniteurs. Sa manière de voir les choses,  »je le veux, je l’ai », est assez déconcertante. Mais derrière cette forte tête, que rien ne semble atteindre, ce cache une petite fille qui voudrais qu’on la prenne au sérieux.

Et enfin, Lena part en Grèce chez ses grands-parents paternels, où elle rêve de soleil et de peinture. Mais un événement va chambouler ses vacances pour le pire selon elle, mais bientôt pour le meilleur ! Je me suis beaucoup retrouvée en elle, dans sa timidité maladive, dans ses troubles et autres actions maladroites.

J’ai lu cette saga il y a quelques années désormais, et j’avais tout aimée ! L’écriture simple mais empreinte à chaque mot de la fragilité des adolescents, mais également les forts traits de caractères dont l’auteur dote ses personnages, qui associés donne le savoureux mélange qui caractérise toute jeunesse. Les dialogues parsèment agréablement le récit, et donnent une fluidité très plaisante, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. Concernant ce point, le fait de changer très souvent de point du vue, jusqu’à deux ou trois par chapitre, permet d’être tout le temps dans l’action et de suivre de près les quatre filles.

L’histoire est parfois un peu bateau, mais l’intégration du  »jean magique » donne de l’originalité au roman, de plus toutes les situations évoquées sont du quotidien, ce qui fait que l’on peut facilement s’y identifier ainsi qu’aux quatre filles, qui ont des caractères aussi éloignés qu’elles sont proches. Les relations très fortes entres les protagonistes est un plus, nous prouve que l’amitié s’entretient et que les vraies amies seront toujours celles présentes dans les pires comme dans les meilleurs moments…

J’ai voulu relire cette saga, en prévision du tome 5. Je me souvenais de toute l’histoire, et même si j’ai grandis, j’ai aimée retrouver les quatre filles et leurs interrogations.

L’auteur aborde des sujets graves sur fond de vacances d’été et de soleil, mais cela est d’autant plus flagrant que ce sont des adolescents qui découvrent ces difficultés pour la première fois et en ressentent de façon décuplés les conséquences.

Je pense que même si on a passé l’âge des protagonistes, ce roman vous fera remonter le temps et peut-être comprendre vos enfants, si avez des adolescents à la maison. Parce que outre les histoires de filles, ce roman est un condensé de la vie des jeunes d’aujourd’hui, où les parents y ont leurs places. D’ailleurs les personnages adultes du roman, sont assez développé pour que l’on ressentent leurs soucis et leurs joies face aux changement dans la vie de leurs enfants.

De plus c’est une lecture parfaite pour l’été, qui vous fera sourire et pleurer… Comme la vie, en définitif…

  • Points positifs : le point de vu change très souvent ce qui permet d’être tout le temps dans l’action, les citations en début de chapitre qui résonne comme un mantra, les caractères très différents des quatre filles mais en même temps si semblables que chacune d’entre nous peut se retrouver en elles

  • Points négatifs : Je n’arrive pas donner de points négatifs à une saga qui à baignée mon adolescence, qui me fait revivre ses heures là et qui a participé à ma passion de la lecture  !!!

Extraits :

 » L’amour, c’est comme la guerre. On sait quand ça commence, jamais quand ça finit.  » Proverbe ( p. 66 )

 » Et il était assez beau pour la rendre méfiante.

D’accord, Lena se méfiait de beaucoup de choses. Mais particulièrement des garçons. Elle les connaissaient bien : pour eux, il n’y avait que le physique qui comptait. Ils vous faisaient croire que vous étiez amis pour gagner votre confiance et, dès que c’était fait, en avant le pelotage ! Pour attirer votre attention, ils vous racontaient qu’ils voulaient bosser leur histoire avec vous ou donner leur sang pour votre association mais, dès qu’ils avaient compris que vous ne vouliez pas sortir avec eux, brusquement, ils se fichaient complètement du Moyen Age et la dramatique pénurie de sang.  […] Lena préférait les garçons quelconques à ceux qui étaient un peu trop mignons. Et encore, même les plus quelconques la décevaient parfois.  » ( p. 68 – 69 )

 » Des fois, t’es le pare-brise ; des fois, le moucheron.  » Mark Knopfler ( p. 118 )

 » Si tu as l’impression de maîtriser la situation, c’est que tu ne roules pas assez vite.  » Mario Andrettr ( p. 132 )

 » Le problème, ce n’est pas le problème. Le problème, c’est votre façon de réagir face à ce problème.  » ( p. 143 )

L’auteur :

Ann Brashares est née au Etat-Unis. Elle passe son enfance dans le Maryland, puis part étudier la philosophie à l’université de Columbia, à New-York.

Pour financer ses études, elle travaille pendant un an dans une maison d’édition et finalement, comme le métier d’éditrice lui plaît tellement, elle ne le quitte plus. Très proche des auteurs, elle acquiert une solide expérience dans l’écriture. En 2001, elle décide de s’y consacrer à son tour, et c’est ainsi qu’est né Quatre filles et un jean, son premier roman.

Aujourd’hui, Anna Brashares vit à Brooklyn avec son mari et ses trois enfants.

Elle avoue qu’il y a un peu d’elle dans chacune des quatre filles de son roman. Et à la question  » Votre livre contient-il un message ?  », elle se contente de répondre :  » S’il en contient un, c’est le suivant : aimez-vous comme vous êtes et soyez fidèles à vos amis.  »

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°2 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

Mes lectures de la semaine passée :

Quatre filles et un jean tome 2  »Le deuxième été » de Ann Brashares :

Toute petite semaine de lecture, je n’ai pas vraiment eu de temps à moi, malheureusement ! J’ai donc re-dévorée ce tome 2. Autant en commençant le 1er, l’histoire m’est revenue toute seule, que pour celui-ci, j’ai appréciée re-découvrir l’intrigue, et ne pas savoir exactement à quoi m’attendre. J’avoue que quelques petites choses m’étaient restées en mémoire, mais j’ai aimée une fois encore me prendre de passion pour les interrogations des quatre filles, qui m’ont fait penser aux miennes. Leurs pas chancelants dans un peu plus de responsabilités, comme un job d’été, ou les conséquences que peuvent avoir nos actes sur les personnes qu’on aime, leurs font prendre consciences que la vie d’adulte n’est pas si simple…

Comme dans le tome 1, où Tibby comprenait que la vie était parfois injuste, mais qu’il fallait savoir profiter du temps restant. Ici, c’est Bridget, qui porte l’histoire en quelque sorte, puisqu’elle part à la recherche de ses racines pour découvrir qui elle est réellement.

 Mes lectures en cours :

Les chroniques de MacKayla Lane tome 1  »Fièvre noire » de K. M. M :

Les quelques pages que j’ai lues m’ont charmées ! Je viens de faire la rencontre de Barrons, et je veux en savoir plus sur lui et sur ce fameux Sinsar Dubh !!! L’écriture est très fluide et parsemée d’un humour qui marche au prix fort ! Vite, vite, je vais continuer !

Quatre filles et un jean tome 3  »Le troisième été » de Ann Brashares :

Car j’ai une envie folle de continuer mon aventure avec les quatre filles, surtout que ce tome si, je n’en ai vraiment aucuns souvenirs.

Mes prochaines lectures :

Pas de surprises concernant mes futures lectures, vous l’aurez compris.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

  • La chronique de  »L’enfant des cimetières » est en ligne, celles de Quatre filles et un jean tome 1 et tome 2, arrivent très prochainement.

L’enfant des cimetières de Sire Cédric (édition France Loisirs)

Résumé :

 » Quand l’horreur sonne à votre porte et que les démons deviennent réalité… Êtes-vous prêt à ouvrir le livre de vos nuits blanches ?

Lorsque sa collègue Aurore l’appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d’une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort.

Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d’un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l’origine de cette épidémie meurtrière ? Est-ce un homme ou un démon ?

Le journaliste, qui n’a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l’enfant des cimetières, jusqu’aux confins de l’inimaginable..  »

 

Mon avis :

Le récit commence par la découverte d’un meurtre perpétré par un fossoyeur, Raymond Mendez, sur sa propre famille. Celui-ci, visiblement pris d’une crise de folie, tue au fusil à pompe son épouse et ses deux enfants, avant de se donner la mort.

David, photographe de presse, est appelé par sa collègue, Aurore, afin de couvrir cette affaire. Il n’est pas particulièrement  »enthousiasmé », comme sa collaboratrice, à la perceptive de cette enquête, qui fera la une de leur journal.

Ce binôme est d’ailleurs une véritable antithèse. D’un côté, Aurore, journaliste exubérante et prête à tout pour pondre un bon article. D’un autre, David, tiraillé depuis des années par ces rêves d’artiste photographe, et la vie pratique, à savoir faire vivre son foyer, par un métier plus stable.

Le lendemain, sa femme, se retrouve au cœur d’une prise d’otage, par le neveu de Raymond Mendez, où elle trouvera la mort.

Nous suivons, donc l’enquête policière mené par le fameux commandant Vauvert, d’une part, et de l’autre celle engagée par David, assoiffé de vengeance, qui entraîne sa collègue avec lui.

Les deux protagonistes ne savent pas encore qu’ils vont pénétrer dans un monde où le surnaturel est parfois plus plausible qu’on ne le croit, et que les légendes urbaines cachent toujours une part de vérité… C’est la lutte du bien contre le mal…

Que dire de cette lecture ? J’ai ADOREE ! Ce livre était dans ma PAL depuis quelques années maintenant, je dois bien l’avouer. Depuis, l’engouement pour cet auteur n’a fait que grandir, et je me suis dit qu’il fallait que je me fasse mon propre avis. C’est chose faite, et j’ai n’ai qu’une hâte : me plonger dans un autre de ses livres !

Tout d’abord, parlons de l’histoire. Celle-ci est particulièrement bien menée, puisque dès le début nous sommes plongés dans l’horreur, et là, les événements s’enchaînent, les temps morts sont inexistants, selon moi, car les interrogations sont toujours présentes. Jusqu’à la fin, nous sommes transportés dans ce monde de magie, de sang et de violences. Moi qui aime beaucoup les récits fantastiques et bit-lit, celui-ci est à part, puisque c’est un policier traitant d’une légende urbaine. C’est aussi la lutte du bien contre le mal, de la lumière contre les ténèbres ( d’ailleurs le lexique autour de cette notion est extrêmement bien fournis ).

Ensuite, nous avons des personnages caricaturaux : le commandant Vauvert, brut mais profondément gentil. Le journaliste fouineur, voulant venger la mort de sa femme, qui est douce et charmante. La collègue, amoureuse de son binôme. Seul, l’enfant des cimetières donne une touche d’originalité dans ses caractères. C’est un adolescent, le mystère autour de lui est encore plus prenant étant donné que c’est le seul protagoniste qu’on ne déchiffre pas comme de l’eau de roche.

Et enfin le style d’écriture. Sire Cédric, un ovni ? Oui !!! Non mais qu’est-ce que c’est que ce prologue à couper le souffle ?! A l’origine, comme dit dans les remerciements, il a été écrit bien avant, pour l’artbook  »Ombres et lumières », sur la peinture de Jean-Marc Dauvergne. Je tire mon chapeau à l’auteur qui a su recréer un monde à partir d’une nouvelle déjà existante, une histoire qui s’insère parfaitement avec le début, une fin très cohérente qui nous fait comprendre le prologue. Niveau défi littéraire, il n’y a pas mieux ! Les scènes de violences sont rédigées avec une plume d’une extrême finesse, le lecteur arrive sans aucun mal à visualiser jusqu’aux plus petites taches de sang, la tension est amenée par petite touche, pour finir en explosion. J’ai plus d’une fois eu du mal à fermer l’œil le soir, suite à ma lecture ( je suis une poule mouillée, il faut le dire ! ).

Seul petit bémol, la fin est peut-être un peu positive pour un livre si noir et d’une telle intensité.

Pour finir,  »L’enfant des cimetières » est un roman envoûtant, où se mêle enquête policière, légende urbaine, violence primitive et extatique.

PS : vous ne regarderez plus les ombres de la même façon… A bon entendeur.

  • Points positifs : le prologue magnifique, le personnage de Nathaniel est fascinant

  • Points négatifs : personnages caricaturaux, une fin un peu trop positive pour un livre si noir

Extraits :

 » Une silhouette féminine crève la surface des eaux – dans un jaillissement d’embruns – et s’élève dans les airs.

Elle monte jusqu’au cœur de l’orage, lumineuse, seulement vêtue d’une robe d’écume qui scintille de diamants. Avec sa chevelure déployée et son rire mélangé à la fureur des éléments, elle chevauche les nuages noirs qu’elle a invoqués pour couvrir son escapade.

Dans la langue des hommes, on la nomme Naemah.  » ( p. 11-12 )

 » C’était le genre de choses dont on entendait parler aux informations nationales, mais qui ne se produisaient jamais aussi près de chez soi.  » ( p. 24 )

 » David la pressa contre lui, s’emplissant de son impossible présence, comprimant ses courbes merveilleuses sous ses mains, pour ne plus qu’elle s’échappe, jamais.

– Non. Je ne veux pas que tu t’en ailles.

Et il l’embrassa à nouveau. Il la serra de toutes ses forces, écrasant ses lèvres contre les siennes, décidé à lui faire mal pour lui prouver qu’elle était bien là, qu’elle était bien physiquement là, qu’une telle choses merveilleuses ne devait jamais changer.

Puis il sentit les larmes monter en lui, et il la lâcha, car c’était ainsi que cela devait se dérouler, et il savait qu’il ne pouvait l’empêcher. Il ferma les yeux. Pour ne pas la voir s’en aller. […]  » ( p. 514 )

L’auteur :

Sire Cédric a grandi dans un petit village de l’Aveyron.

Il a fait des études d’anglais entre Toulouse et les États-Unis puis travaillé quelques années dans le milieu de l’édition, du journalisme et de la traduction

Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Stephen King et Clive Barker sont les auteurs qui l’influencent le plus, il a commencé à écrire durant l’adolescence et n’a jamais arrêté depuis.

Il a commencé par publier ses premiers textes au sein de divers magazines et anthologies durant les années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Ses œuvres mélangent thriller, surnaturel et personnages décalés. Il se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture.

Les lettres du mercredi de Jason F. Wright (édition City Poche)

Résumé :

 » L’histoire de Jack et de Laurel débute avec une lettre écrite pendant la nuit de leur mariage : «  Je te fais une promesse : je t’écrirai chaque semaine de notre vie… «  Jack tient sa parole et pendant 39 ans, tous les mercredis, il écrit à sa femme.

Après le décès du couple, ces lettres d’amour sont découvertes par leurs trois enfants, des adultes aux vie parfois compliquées. Alors qu’ils commencent à lire les centaines de missives, ils découvrent un incroyable secret de famille.

Un secret qui va les conduire à faire face à une vérité qui pourrait bouleverser leurs vies. Avec, à la clé, un formidable message d’amour.  »

 

Mon avis :

Nous entrons dans la vie de Jack et Laurel Cooper, propriétaire d’un bed and breakfast. Un matin, alors qu’ils viennent de se réveiller, Laurel s’effondre subitement et meurt d’une attaque. Jack, voulant demander de l’aide à une cliente habituelle de la maison d’hôte, perd l’équilibre et s’écroule sur le sol. Affaiblie par son cancer, il sait qu’il ne se relèvera pas. Il se laisse aller, et décède auprès de sa femme.

Leurs trois enfants, se retrouvent à l’occasion d’un week-end de deuil et de cérémonies religieuses, dans la pure tradition de l’Amérique puritaine.

Matthew, l’aîné, sous des dehors parfait, laisse se fissurer ce masque trop longtemps affiché. Nous le découvrons dans l’intimité d’un deuil, en proie à des doutes sur sa propre famille.

Samantha, rêvant d’être actrice, est policière dans sa ville natale. Elle mène une vie familial chaotique.

Et enfin, Malcolm, l’éternel enfant sauvage de la famille, reprendra pied brutalement dans les racines d’une vie qu’il a délaissée depuis deux ans. C’est ce protagoniste que nous suivront plus particulièrement que les autres.

Les personnages secondaires sont très présents également, entrelaçant leurs vies à celles des trois descendants de la famille Cooper. Ils sont tous plus touchants les uns que les autres.

On retrouve une ambiance  »Amérique bucolique », petit village où tout le monde se connaît, où les intrigues familiales sont l’affaire de tous.

J’ai trouvée ce livre par hasard, en librairie. Les critiques des journaux américains, décrivait ce livre comme un best seller, ayant émus l’Amérique !

Mais à la fin du roman, j’ai un avis plutôt mitigé. Sans avoir trouvée beaucoup de points négatifs, je n’ai pas particulièrement été transportée dans ce monde Américain, de plus j’ai découvert le secret de famille bien avant la révélation.

J’ai appréciée la quête des racines familiales, et les différentes façons que chacun a de réagir  face à ces aveux, mais certaines longueurs m’ont refroidis.

Les personnages sont profonds, ayants des traits bien définis, ce sont eux qui porte le roman. La fin est très spirituelle et philosophique, nous rappelant que la vie est courte, et qu’il faut vivre, et non se laisser happer par les difficultés rencontrées.

J’ai adorée les lettres de Jack, qui est un homme profondément bon avec des vrais valeurs.

Par contre, bien que l’aspect religieux soit intéressant, il est parfois trop présent, adoptant une fonction de documentation en prenant le pas sur le deuil des personnages, qui est, selon moi, la force du roman.

Le style d’écriture est simple, mais je pense que ce récit n’a pas besoin de fioritures littéraires pour exprimer des sentiments aussi forts que la perte de quelqu’un. A aucun moment l’auteur ne laisse ses personnages s’apitoyer, au contraire, une grande force se dégage d’eux, et c’est cela qui fait que ce roman est un exemple. De plus, pour décrire une atmosphère puritaine, généreuse et religieuse, la simplicité reste un atout.

En conclusion, un roman simple mais touchant, idéal en cette période. Pleins de bons sentiments, sans tomber dans l’eau de rose, des sujets entre religion, deuil et quette d’identité.

  • Points positifs : les personnages bien travaillés, les lettres de Jack, la fin

  • Points négatifs : certaines longueurs, l’aspect religieux trop documentaire à mon goût

Extraits :

 » Ils lurent certaines lettres doucement, pour eux-mêmes, et les remirent solennellement dans leurs enveloppes comme des dépouilles dans un cercueil. Ils partagèrent certaines avec les autres. […]

Certaines n’avaient jamais été postées, et les enfants imaginèrent qu’elles avaient été glissées sous l’oreiller de Laurel ou dans le roman qu’elle était en train de lire. Ils jugèrent que quelques-unes étaient trop intimes et renoncèrent à les lire jusqu’au bout. Ils les replacèrent silencieusement dans les piles.

Les lettres de Jack étaient écrites sur des feuilles blanches, des feuilles de cahier avec des lignes, des feuilles de carnet à spirales déchirées, du papier à lettres d’hôtels. Certaines étaient même griffonnées sur des serviettes. Matthew en trouva une agrafée à un billet et une autre écrite derrière  un prospectus annonçant l’arrivée de célébrités lors d’une avant-première spéciale, à Washington D.C., de Star Trek : le film.  » ( p. 119 – 120 )

 » Je vais t’écrire toutes les semaines. Peu importe que nous soyons à des kilomètres et des kilomètres l’un de l’autre ou que nous nous trouvions dans la même pièce, je vais t’écrire.  » ( p. 135 )

 » Donne moi une maison remplie d’enfants qui m’appellent maman, un homme qui m’aime et qui m’écrit un poème ou deux de temps en temps, et qui pourra me faire une balançoire comme celle-là, mes rêves deviendront alors réalité.  » ( p. 165 )

 » Le temps guérit tout.  » ( p. 368 )

L’auteur :

Jason Fletcher Wright est né dans le Missouri.

Quelques mois après sa naissance, le père de Jason a été transféré en Allemagne où ils vécurent jusqu’en 1975.

Wright a rencontré et épousé sa femme, Kodi Erekson Wright, en 1993, alors qu’il était étudiant à l’Université Brigham Young. Ils vivent maintenant avec leurs quatre enfants à Woodstock, en Virginie. En plus de ses romans, Jason a publié des éditoriaux d’opinion sur des questions allant de la pop culture à la politique. Ses articles ont paru dans plus de 50 journaux et magazines à travers les Etats-Unis.

C’est lundi, que lisez-vous ? ( n°1 )

Ce rendez-vous, initié par Malou, est désormais repris par Galleane, qui s’occupe de faire le récap des liens.

On va répondre à ces 3 questions :

  • 1. Qu’ai je lu la semaine passée ?

  • 2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

  • 3. Que vais-je lire ensuite ?

 Mes lectures de la semaine passée :

 » L’enfant des cimetières  » de Sire Cédric :

Mon premier livre de l’auteur, et certainement pas le dernier. Celui ci traînait dans ma PAL depuis un bout de temps, et j’ai enfin décidée de le sortir, pour faire la connaissance du fameux commandant Vauvert !

 » Quatre filles et un jean 1  » de Ann Brashares :

J’ai relu ce premier tome, en prévision du tome 5. Cette saga à baignée mon adolescence, et ce fût un vrai bonheur de replonger dans les aventures des quatre filles !

Semaine riche en coups de cœur !

Mes lectures en cours :

Les chroniques de MacKayla Lane tome 1  »Fièvre noire » de Karen Marie Moning :

Cela fais des mois que j’entends parler de cette saga, alors j’ai décidée de me jeter à l’eau. J’ai terriblement envie de rencontrer Barrons !!!

Quatre filles et un jean tome 2  »Le deuxième été » de Ann Brashares :

D’ordinaire, je n’apprécie pas avoir deux lectures en cours, mais comme cette saga est une relecture, ce n’est pas gênant. De plus, c’est parfait pour l’été =) 

Mes prochaines lectures :

 

Quatre filles et un jean tome 3  »Le troisième été » de Ann Brashares :

 » Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates  » de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows :

J’ai envie de me faire mon propre avis sur ce livre, qui recueil des avis mitigés. De plus, cela fera une coupure plus adulte parmi la littérature bit-lit et jeunesse de ces derniers temps.

A vous désormais ! Que lisez-vous ?

Je tiens à remercier Galleane, qui à très gentiment acceptée que je mette mon lien sur son blog !

Les cendres froides de Valentin Musso (édition France Loisirs)

Résumé :

 » 1999. A la mort de son grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS.

Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoires est retrouvée assassinée à la suite d’un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraitée est la victime indirecte, plus de cinquante après la fin de la guerre, de l’entreprise eugéniste nazie.

Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression… Rien ne l’empêchera de plonger au cœur d’un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIe Reich. Quitte à mettre ceux qu’il aime en danger…  »

Mon avis :

Nous entrons dans la vie d’Aurélien, professeur de cinéma et d’art audiovisuel, en classe prépa, se retrouvant confronté, à la mort de son grand-père, de reconstruire un passé plus brumeux qu’il ne le pensait.

Peu de temps après, une octogénaire, du nom de Nicole Brachet, se fait assassiner lors d’un pseudo-cambriolage. Les gendarmes découvre bien vite que cette femme est morte à cause de ses actes, durant la seconde guerre mondiale.

Aurélien, dont son point de vue, est traité à la première personne, ce qui nous permet de suivre les événements historiques avec plus de sentiments, aidée d’Héloïse, une universitaire, va bientôt faire le lien entre ce meurtre et le passé de son grand-père, dans les lebensborns. Ces derniers sont des maternités sensés recueillir les enfants de couples allemands de la pure race aryenne, qu’ils offrent au IIIe Reich, mais également des femmes Françaises enceintes d’Allemands.

Nous suivons la progression de l’enquête, par la présence des deux policiers, Franck et Émilie, qui se cherchent et s’embrouille sans cesse, mais forment une équipe détonante. Pas d’histoire d’amour entre eux, c’est du passé ! ( pour une fois que les policiers ne se séduisent pas ! )

La fin est une explosion de surprises, que, pour ma part, je n’avais pas vu venir ! Je me suis laissée prendre au jeu, portée par l’enquête policière et celle, familiale et historique, d’Aurélien. Bien que certains événements soient amenés de manières un peu simple, à mon goût. Néanmoins, cela reste le seul point négatif que je puisse emmètre.

L’auteur précise bien qu’il n’y eu qu’un seul lebensborn en France, situé à Lamorlay, et donc que le village et la deuxième maternité ont été inventé pour les besoins du roman.

Le style d’écriture est particulièrement bien travaillé, sous des dehors simple. Les personnages sont finement esquissés, afin de les rendre attachants et proches de nous, dans leurs préoccupations, leurs manières d’envisager les choses. Chacun à quelque chose à apporter à l’histoire et les personnages secondaires sont aussi important que les protagonistes. Nous sentons que l’auteur à particulièrement réfléchis au sens de la vie, et à ses priorités, cela se ressent dans son écriture.

Valentin Musso se distingue aisément de son frère, tant dans le style, que dans le sujet d’écriture. De plus, je suis tombée sous son charme au salon du livre ! ( mon Dieu, ce que ces yeux sont à tomber ! Ajoutez à cela une voix grave et viril comme il faut et vous tombez dans les pommes ! )

  • Points positifs : l’aspect développé, les lebensborns, qui n’est pas un sujet habituellement traité en littérature, l’écriture historique qui n’est pourtant pas dénuée de sentiments, en la présence d’Aurélien, contant l’histoire de son point de vue.

  • Points négatifs : la 4eme de couverture en dit trop et certaines choses dans la fin, ont peut-être été bâclées, ou trop simples.

Extraits :

 » Les gens heureux n’ont pas d’histoires.  » ( p. 19 )

 » Les choses ne disparaissent pas si on les ignore ; une leçon d’apprise. Peut-être les leçons doivent faire mal pour qu’on les retienne pour de bon.  » ( R. J. Ellory, Seul le silence ) ( p 301 )

 » C’est une absurdité de croire que les sentiments seuls ont le pouvoir d’effacer les mensonges et les trahisons.  » ( p. 309 )

 » Le malheur peut vous détruire, petit bout par petit bout, plus sûrement que la folie, jusqu’à vous rendre étranger à vous-mêmes.  » ( p. 388 )

L’auteur :

Agrégé en lettres Classiques, il enseigne la littérature et les langues anciennes.

Sont premier roman s’intitule  » La ronde des innocents  », et a reçu le prix littéraire au sommet de Clusaz 2010.

La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette (édition Le Livre de Poche)

Résumé :

 » « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru avec tant d’éclat que dans les années du règne de Henri second « , et c’est bien sûr le théâtre de la brillante cour des Valois que se noue et se joue la passion de la princesse de Clèves et du duc de Nemours. Passion tacite, et qui ne s’exprime longtemps que par des signes : un portrait dérobé, la couleur d’un vêtement au tournoi, la soudaine émotion d’un visage. Passion tragique, aussi, dont la mort est la conséquence imprévue.

Si La Princesse de Clèves, lors de sa parution en 1678, est le livre le plus immédiatement commenté de son époque, c’est que, sans rompre totalement avec le roman antérieur, il y introduit le souci de vraisemblance et de brièveté qui caractérise alors la nouvelle, et concilie de manière neuve  narration et psychologie. Le premier roman d’analyse ? Certainement. Mais simplement, aussi, un grand roman sans romanesque.  »

Autre résumé :

 » « Je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à un mari… «  Sincère, tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments. Elle brûle d’amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l’un des plus beaux fleurons de la cour d’Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves. Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir… Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d’un mari et d’un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l’amour ? Du mariage au déchirement, de la pudeur au sacrifice… Madame de La Fayette exprime jusque dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.  »

Mon avis :

Depuis quelques temps je me suis dit qu’il fallait que je lise plus de classique. Celui-ci s’est imposé à moi comme LA référence de tout mes professeurs de Français depuis la 6eme, sans que jamais je n’ai eu l’envie de m’y plonger plus que cela.

Nous découvrons une nouvelle venue à la Cour des Valois, sous le règne d’Henri second, en la personne de Mademoiselle de Chartre, jeune fille blonde au teint d’albâtre, qui attire les regards et les convoitises des hommes autant que des femmes.

Monsieur de Clèves, est le seul à oser la demander en mariage. Sur les conseils avisés de sa mère, elle accepte afin de voir sa réputation s’embellir de raison, malgré qu’elle n’éprouve qu’une sympathie teintée de respect, pour cet homme.

J’ai énormément apprécié ce dernier, ressentant une envie de le préserver des affres de l’amour, de le protéger et de lui donner ce que Madame de Clèves lui refuse. ( oui, j’ai succombé à son charme si doux  !!! )

Bientôt Monsieur de Nemours, provoque en elle un profond bouleversement. Celui-ci est attiré par Madame de Clèves, et c’est pour moi le personnage le plus ambiguë de la nouvelle, puisqu’il ne cessera de la courtiser, alors qu’elle est mariée, ayant surtout une renommée de coureur de jupons, entretenant de nombreuses liaisons. Malgré tout, nous sentons de véritables sentiments poindre dans son cœur, mais aucunes réponses concrètes ne sera apportée, ci ce n’est ces actes, qui dans un monde où les apparences sont de mises peuvent jouer contre lui, et contre nous.

La fin de l’histoire est tragique, mais comment un triangle amoureux peut avoir une issue autre ? Je trouve qu’elle convient parfaitement à l’univers instauré par l’auteur, aux profils des personnages, et au contexte historique et sociale de l’époque, qui est un aspect que l’on ne peut occulter.

L’écriture est tout en douceur, les longs apartés concernant les sentiments, et les tourments intérieur des personnages, notamment de Madame de Clèves, sont d’une sincérités envoûtantes, et donnent un accès de passion violente, que l’on n’a pas autrement dans la nouvelle. On se surprends à se mettre à la place de cette femme, se demandant quel choix nous aurions fais.

En ce qui concerne la partie  »Introduction », celle-ci est particulièrement bien rédigée et accessible. Indispensable afin de mieux appréhender la lecture, elle nous restitue le contexte historique et littéraire.

Elle nous apprends que Madame de Lafayette fait partie du mouvement littéraire des Précieuses, femmes écrivains qui veulent être considérées autrement, aimant l’amour courtois mais n’appréciant pas ses travers, tels que la jalousie, ou l’inconstance.

  • Points positifs : l’introduction, l’écriture de Madame de Lafayette, tout en lenteur piquée de folie passionnelle, l’ambiguïté du personnage de monsieur de Nemours, la jalousie légitime de monsieur de Clèves, et la folle passion de madame de Clèves, qui incarne ici un mythe de femme.

  • Points négatifs : la profusion de personnages de la Cour, que l’on nous nomme dans la 1ere partie, avec leurs qualités et leurs fonctions, que l’on oublie au fil de la nouvelle, de plus je trouve que ce n’est pas gênant en soi dans la lecture, de ne pas les connaître étant donné qu’ils ne sont que des témoins de l’histoire.

Extraits :

 » Les femmes jugent d’ordinaire de la passion qu’on a pour elles, continua-t-il, par le soin qu’on prend de leur plaire et de les chercher ; mais ce n’est pas une chose difficile, pour peu qu’elles soient aimables ; ce qui est difficile, c’est de ne s’abandonner pas au plaisir de les suivre ; c’est de les éviter, par la peur de laisser paraître au public, et quasi à elles-mêmes, les sentiments que l’on a pour elles. Et ce qui marque encore mieux un véritable attachement, c’est de devenir entièrement opposé à ce que l’on était, et de n’avoir plus d’ambition, ni de plaisirs, après avoir été toute sa vie occupé de l’un et de l’autre.  » ( p. 111 ) ( pour moi, ce paragraphe résume le livre )

 » Elle ne se flatta plus de l’espérance de ne le pas aimer ; elle songea seulement à ne lui en donner jamais aucune marque.  » ( p. 112 )

 » Je n’ose vous parler, je n’ose même vous regarder : je ne vous approche qu’en tremblant.  » ( p. 171 )

 » C’est pourtant pour cet homme, que j’ai cru si différent du reste des hommes, que je me trouve comme les autres femmes, étant si éloignée de leur ressembler.  » ( p. 184 )

  » Je vous adore, je vous hais, je vous offense, je vous demande pardon, je vous admire, j’ai honte de vous admirer.  » ( p 199 )

L’auteur :

Naissance à Paris, le 18 mars 1634, de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne qui deviendra Madame de La Fayette.

En 1650, suite à la mort de son père, sa mère se remarie avec le chevalier Renaud de Sévigné, l’oncle de la Marquise de Sévigné. Celle-ci devient l’amie intime de Marie-Madeleine.

A 21 ans, elle épouse à Paris, le comte François de La Fayette, officier en retraite de 38 ans, et qui est veuf, d’une grande noblesse, mais sans argent. Ce mariage de raison, arrangé par sa mère, vaut à Marie-Madeleine une vie sans passion mais sans tragédie. Les époux adopteront un mode de vie qui les satisfaisant tous les deux : elle fréquentera les salons parisiens, tandis que le comte restera sur ses terres d’Auvergne.

Mme de La Fayette, parallèlement à sa vie de famille, puisqu’elle à deux fils, connaît une certaine renommée dans les milieux mondains. Elle se lie d’amitié avec Henriette d’Angleterre, la future duchesse d’Orléans. Elle côtoie Segrais, un poète qui entrera à l’Académie française en 1662.

Au mariage de son amie Henriette d’Angleterre avec Philippe d’Orléans ( Monsieur, frère du roi), elle accède au cercle des intimes du Palais Royal. Cette situation privilégiée lui permet d’observer les galanteries de la cour, qu’elle transposera ensuite dans ses écrits.

En 1662, publication de La Princesse de Montpensier, sous le nom de Segrais, puis vient en 1678, La Princesse de Clèves.

En1689, Madame de La Fayette compose la Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689. Cet ouvrage sera publié après sa mort.

Malade, Madame de La Fayette meurt le 26 mai 1693, « avec une piété admirable » comme l’écrit Racine.

Minuit tome 1 – Le baiser de minuit de Lara Adrian (édition Milady)

Résumé :

 » LA LIGNEE EST PARMI NOUS DEPUIS TOUJOURS.

De puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire.

Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l’humanité de la menace qui place sur eux. Une mortelle n’a pas sa place dans cette vie de combat… jusqu’à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d’un crime atroce, la jeune femme est la cible des Renégats. Pour la sauver, Lucan n’a d’autres choix que de l’entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres…  »

Mon avis :

Ce premier tome me remet doucement dans la bit-lit plus adulte de Milady, et ce pari est gagnant puisque ce roman est un véritable coup de cœur.

Un coup de cœur pour un premier roman de saga ? Oui parfaitement, puisque je me suis complètement immergée dans le monde créé par Lara Adrian : les deux protagonistes m’ont charmée, je me suis sentie très proche de Gabrielle, qui me ressemble énormément dans ses actions et sa manière de penser. Lucan est le type même du grand brun mystérieux, qui me fait craquer par ses nombreux démons intérieurs.

En ce qui concerne l’histoire, nous entrons dans le vie de Gabrielle Maxwell, photographe solitaire, inaugurant, avec ses amis, un nouveau night-club. Jusque là, rien de très spécial, mais lorsque Gabrielle tombe accidentellement sur la mise en scène d’un meurtre cannibale, les choses se compliquent.

La police n’accorde aucun crédit à ses supplications, mais mystérieusement elle envoie tout de même l’inspecteur Lucan Thorne, veiller sur elle.

Peu de temps après, elle découvre que ce bel homme n’est aucunement rattaché au corps juridique, mais qu’il appartient à un monde bien plus sombre et inexplicable pour elle : celui des vampires.

Parallèlement un groupe de ce que Lucan lui avoue être des vampires Renégats, la pourchasse.

Elle n’a d’autre choix que de suivre Lucan dans son sombre univers sous la surface. Nous suivons donc Gabrielle aux prises entre son désir pour Lucan, et l’acceptation de sa vraie nature de Compagne de Sang.

La fin de ce premier tome marque un tournant dans la vie des membres de l’Odre ( les guerriers combattant les Renégats ), puisqu’un gros méchant veut déchaîner le chaos ( ce que tout bon méchant ce doit faire ! ).

Le style d’écriture est fluide, le livre ce lit très rapidement, puisque Lara Adrian nous rends les personnages sympathiques, les scènes de sexe ne sont pas trop présentes et toutes justifiées, l’action ne se perds pas, et les bases de la mythologie sont parfaitement distillées où elle doivent être afin de nous faire comprendre le monde où les protagonistes évoluent.

Le titre fait référence à l’amour naissant entre Gabrielle et Lucan, mais l’expression est également utilisé par les membres de l’Ordre, pour parler de la mort des Renégats qu’ils tuent à l’aide d’une arme blanche emplit de titane, afin d’accélérer leur décomposition.

  • Points positifs : les bases de la mythologie sont parfaitement expliquées, le style est fluide, les scènes de sexe sont justifiées, et l’action ne perds son souffle à aucun moment, nous donnant envie de nous ruer sur le deuxième tome.

  • Points négatifs : je n’ai trouve pas, donc je vais avertir les lecteurs amateurs de bit-lit, que ce genre n’est aucunement de la jeunesse, qu’il faut, à mon goût, une certaine maturité pour ce plonger dedans.

Extraits :

 » Ou peut-être qu’elle avait rangé son cerveau dans sa culotte à la seconde où elle avait posé les yeux sur ce mec.  » ( p. 88 )

 » Lucan avait bien plus de charme en vrai, et il émanait de lui une impression de puissance innée, même lorsqu’il restait immobile et la considérait d’un regard noir, sans dire un mot, comme à l’instant.  » ( p. 338 )

 » Elle le regarda, le vit comme pour ce qu’il était vraiment : force sans âge, beauté sauvage, et pouvoir incommensurable.  » (p. 338 )

 » Il l’a figea d’un regard dur comme l’acier, la glaça d’un sourire.  » ( p. 341 )

 » Tu peux rire, vampire.  » ( p. 498 )

L’auteur :

Issue d’une famille dont les origines remontent aux passagers du Mayflower, Lara Adrian vit avec son époux sur le littoral de la Nouvelle-Angleterre, où elle écrit des histoires de vampires contemporaines et sombres, dans la vague bit-lit, Young-adult.

Les mal partis de Jean-Baptiste Rossi (édition J’ai Lu)

Résumé :

 » Quel âge pouvait-elle avoir ? Elle lui paraissait très jeune mais Denis se trompait toujours lorsqu’il essayait de donner un âge à une figure inconnue. Et puis, pourquoi était-elle religieuse ? Sans doute, elle était pieuse et bonne, mais pourquoi était-elle religieuse avec un si joli visage ? D’ordinaire, les sœurs ne sont pas très jolies.  »

Ainsi pensait Denis, jeune élève de quatrième, lorsqu’il rencontra sœur Clotilde. Un amour fou, impossible, devait naître entre eux dès cette minute. Un amour qui devait aller jusqu’au don mutuel des corps et au rejet des vœux par la jeune religieuse.

Mais la société ne peut tolérer un tel manquement a ses règles, elle réagit sans pitié pour séparer ceux qui sont seulement coupable de s’aimer.  »

Mon avis :

Dans ce récit nous découvrons Denis, élève de quatrième, dissipé et seulement préoccupé par ses cours au collège, jusqu’au jour où, en se rendant à l’hôpital de sa ville avec sa classe, il rencontre sœur Clotilde.

Entre eux va se nouer une amitié, bientôt ambiguë.

Lui, ne connais rien à l’amour et ses tempêtes, emprisonné par un entourage familiale et éducatif, qui le bride par la religion.

Elle, ne connais de l’amour que celui envers le Christ.

Petit à petit, le besoin de se voir est plus fort que tout, les sentiments prennent de plus en plus de place. Mais ils leurs faut se cacher, les mentalités des populations sont trop ancrées dans le respect de la religion et ne peuvent penser accepter que deux personnes, telle qu’une religieuse et un jeune homme, puisse s’aimer.

Le roman traite de l’amour de plusieurs points de vues, celui des membres ancrées dans une communauté religieuse, comme cité plus haut. Mais également, du côté d’une personne voulant concilier les deux : l’amour et la foi, part le personnage de Clotilde. J’ai aimée cette diversité de points de vue, cela donne plus de matière à réfléchir pour se faire une opinion, ou se mettre à la place des protagonistes.

On trouve dans le récit, une contextualisation autour de la fin de la seconde guerre mondiale. Ces interludes, pour ma part, trop courts, développent la peur autour du personnage Allemand, qui sont humains, et essaient eux aussi d’échapper aux horreurs de la guerre, ou l’incompréhension des enfants, qui jugent la guerre comme un jeu.

L’écriture de Jean-Baptise Rossi est simple et fluide, très bien adapté à retranscrire les premiers émois de l’amour adolescents, malgré quelques répétitions.

La fin ouverte m’a laissée triste, comme abandonnée au bord de la route, puisque nous ne savons rien sur le futur des deux protagonistes, le lecteur peut donc tout imaginer, du plus triste au plus joyeux. Malgré cela, il est impossible de sortir de cette histoire sans une révolte dans le cœur, sans une envie de changer les choses… L’amour n’est pas un crime…

En résumé, j’ai énormément appréciée ce roman, qui m’a fait revivre mes premiers amours, pas si éloignés ! Je pense tout de même, que j’aurais été encore plus touchée, si j’avais lu ce livre étant plus jeune.

  • Points positifs : le tragique de la religion inséré dans le thème universel de l’amour, la fin énigmatique où rien n’est révélé et où le lecteur doit s’imaginer une suite ( que nous comprenons tout de même, par rapport aux mentalités des populations, peu amènes à laisser les deux protagonistes s’aimer librement ), et enfin les interludes ( trop courts ) sur la fin de la seconde guerre mondiale

  • Points négatifs : la narration parfois trop simple, répétitions et descriptions inutiles

Extraits :

 » C’est Denis qui me fais vivre. Ma mère ne m’a pas donné la vie. Elle m’a posée en face du monde et je suis restée dans les décors avec des tas et des tas d’autres, à regarder la scène sans rien comprendre.

Je l’aime. Je ne sais plus comment je l’aime, ni pourquoi je l’aime, ni combien je l’aime. Mais je l’aime. J’existe. Je me sens bien. Je me sens mal. Je me crois bonne ou je me crois mauvaise, mais j’existe. Est-ce que j’avais connu le remords avant Denis ? J’aime mon remords, il est bon, comme mon amour.  » ( p. 128 – 129 )

 » Je ne veux plus me moquer jamais des poésies pour cartes postales, ni des chansons d’amour, ni des cœurs gravés sur les arbres, je le sais maintenant, c’était nous.  » ( p. 169 )

 » Je ne veux pas dormir. On dort trop et on ne vis pas assez. Je veux prendre de ma vie tout ce que je peux, maintenant.  » ( p. 197 )

 » Elle s’arrêta sur la porte, sa chemise plaquée contre elle. Elle avait un sourire heureux, elle était à demie nue, elle était belle, elle était comme personne au monde.  » ( p. 198 )

L’auteur :

Devenu célèbre sous le nom de Sébastien Japrisot (anagramme) grâce à ses romans à suspense, Jean-Baptise Rossi est né en 1931, à Marseille.

Il écrivit  » Les mal partis  », en classe de philo et avoue avoir gardé une tendresse spéciale pour ce roman qui fut un best-seller aux Etats-Unis et est adapté au cinéma. Lors d’une réédition, en 1996, ce roman obtient le prix de l’Unanimité (décerné par un jury qui comprend Sartre, Aragon, Elsa Triolet, Adamov, Jean-Louis Bory, Robert Merle).

Il travaille ensuite dans la publicité, afin de gagner sa vie.

Cherchant à revenir à la littérature, il publie en 1991  »Un long dimanche de fiançailles » que couronne le Prix Interallié et que Jean-Pierre Jeunet adaptera au cinéma en 2004.

Es-tu celle que j’aimais ? de Loïc Etienne (édition Prisma)

Résumé :

 » Soudain, entre deux voitures, à l’endroit où il ne l’attendait pas, il la vit passer de nouveau. Elle s’éloignait vers l’autre extrémité du carrefour. Durant quelques secondes, il put la détailler. Une robe courte découvrant des jambes fines. Les jambes de Marie. Il les avait si souvent caressées qu’il les aurait reconnues entre mille, même d’aussi loin. Il s’étonna toutefois de cette veste étrangement chaude pour être portée par une telle chaleur, et ce petit vélo blanc qu’il ne lui connaissait pas. Mais cette démarche souple qui soulevait légèrement ses cheveux à chaque pas était bien celle de Marie.

Et pourtant ce n’était pas exactement elle. Il eut soudain l’impression soudaine qu’il s’agissait de Marie, il y a… vingt-cinq ans !  »

Sur fond de drame sanitaire de la canicule à Paris en 2003, ce roman, sans cesse aux frontières du réel, aborde, avec une grande finesse d’analyse, la crise du milieu de vie, la nostalgie de la jeunesse enfuie et le rêve fou de revivre la passion amoureuse des débuts.

Mon avis :

Il y a plusieurs jours que j’ai achevé ce roman, et j’ai encore du mal à en parler. Il m’a laissée une impression de douceur et d’amour, mais une profonde tristesse également s’empare de moi lorsque je porte un regard plus reculé sur ce récit.

En ce qui concerne l’histoire, nous découvrons Antoine, lors de la canicule de l’été 2003, médecin dans un hôpital Parisien, marié à Marie, depuis plus de vingt-cinq ans.

Subitement, alors qu’il se trouve dans sa voiture, il voit, à un carrefour, une femme qui ressemble étrangement à sa compagne, mais lorsqu’elle avait 17 ans.

S’en suit alors un imbroglio de questions, qui pendant des années son restées sans réponses.

En parallèle à son envie dévorante de découvrir qui se cache derrière la jeune fille qui est le portrait craché de sa femme, il va tenter de trouver des explications sur le passé de son épouse, qui cache un profond secret de famille. Pour cela il va s’aider de sa peinture pour le moins abstraite et flou.

Pendant tout le récit, nous vagabondons entre la supposition qu’un phénomène paranormal se soit produit, ou la conviction qu’Antoine imagine sa femme en cette jeune fille, parce que le temps à une prise sur le corps et qu’il n’arrive pas à l’accepter.

Ce dernier thème nous donne donc matière à réfléchir, sur le fait que la jeunesse n’est pas éternelle, que les hommes, taraudés par le  »démon de midi », préfèrent ce détacher de leurs épouses, et succombent à la tentation. Cela peut paraître superficiel, mais l’auteur détourne le tragique de ce sujet, pour le recentrer sur l’amour éternel.

Néanmoins, la fin est tragique, puisque le couple n’a pas conscience qu’ils s’aiment en dépit de tout, même du temps et de l’espace. Les doutes seront donc toujours présents…

Cette histoire m’a fait penser à  »La fille de papier » de Guillaume Musso, dans le thème abordé, mais écrit de manière plus abstraite et contemporaine.

  • Points positifs : la peinture abstraite de Marie, le thème de l’amour éternel inconscient, la douceur et le tragique des mots

  • Points négatifs : l’intrusion un peu brusque dans la manière de gérer la canicule de 2003, par les médias et le corps médical

Extraits :

 » On souffre d’autant plus que l’amour est puissant et l’attachement profond, comme cette vie qu’on refuse d’abandonner jusqu’à son dernier souffle, non parce qu’elle est belle, mais parce que c’est la vie.  » (p. 60)

 » Il avait envie de la fondre en lui, de l’incorporer dans sa chair, dans son torse, de la faire couler dans ses veines jusqu’au fond de sa tête comme si elle était devenue une part de lui-même.  » (p. 85)

L’auteur :

Médecin urgentiste à Paris, Loïc Etienne est auteur d’un essai sur la médecine et d’un recueil de nouvelles.  » Es-tu celle que j’aimais ?  » est son premier roman.

Il est l’un des rédacteurs du Guide Vidal de l’automédication, et est également à l’origine du site Docteurclic.com.

Embrassez-moi de Katherine Pancol (édition Le Livre de Poche)

Résumé :

 » C’est à New-York aujourd’hui. C’est à Rochester dans les années 1980. C’est à Hollywood… C’est à Paris… C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur…

Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer…

Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs.

Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui…

Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner.

Ces femmes, ces hommes traversent le chemin d’Angela, la narratrice, qui cherche désespérément un fil. Le fil de la mémoire, de l’amour, du désir, de la liberté d’aimer ou de répéter sans arrêt les mêmes peurs, les mêmes douleurs, les mêmes échecs…  »

 

Mon avis :

En refermant ce livre, j’avais une boule dans la gorge, un malaise au creux du ventre et une douleur dans le cœur. Ce roman m’a prise au corps, littéralement…

L’histoire est celle d’Angela, que nous découvrons dans une maison de repos, vivant uniquement dans ses rêves, dialoguant avec les absents, en en oubliant les personnes réelles et surtout la vie réelle.

Une infirmière, la connaissant de part ses romans, lui propose d’écrire afin de la sortir de cet état de torpeur. Ainsi, chaque soir, cette jeune femme va apprendre à connaître la vie d’Angela, a travers les différents individus qui ont marqués sa vie.

On retrouve donc ses amies New-Yorkaises pour le moins superficielles, ancrées dans une vie professionnelle et un mariage qui les étouffent. La caricature de femmes dont les rêves sont mis entre parenthèses, contrairement à Angela qui vaque, et se construit par ses rêves, ses actions et ses amours.

Mais également, son amie Louise Brooks, ancienne actrice, qui incarne, paradoxalement, l’image de la femme fatale et de la douceur d’un foyer. Une mère de substitution pour Angela, elles se rejoignent par une enfance disloquée et une vie amoureuse chaotique, qui construisent leur personnalité au jour le jour.

La gente masculine est représentée par le meilleur ami de la narratrice, Virgile, une épaule sur laquelle pleurer, rire et se confier, mais parallèlement, on ne sait presque rien de sa vie. Lui, au contraire des autres, ne soliloque jamais, ne se perds pas dans des digressions sur ses sentiments, mais sur l’art qu’il aime par dessous tout. A trop intérioriser, ce personnage va finir au bords de l’implosion…

Dans tous les romans il y a ce protagoniste masculin, si vous savez, le grand brun ténébreux, fuyant et torturé… Ici, Mathias, l’incarne à la perfection ! C’est un tchèque de part ses origines, qui est venu en France, pour prouver au monde et surtout à lui même, qu’il est possible de réussir une vie dans un pays étranger, sans renvoyer l’image d’un  »immigré » exploité. C’est un personnage ambitieux et fière, qui ne se laisse pas aborder en profondeur. Constamment sur la défensive, la fuite, il est celui qui rends les filles folles ( moi la première ! ) sans le chercher.

Ils symbolisent avec Angela un couple complexe, fragile autant que fort. Une phrase de Mathias, résume parfaitement leur histoire :  » Tu ne comprends pas que ce que tu aimes en moi, c’est ce que je te refuse…  ». J’ai aimée leur couple, leur interrogations, parce qu’ils me semblaient humains…

A la fin du roman, nous comprenons donc la dépression d’Angela, et le début semble se rattacher à la fin, le tout formant un cycle.

En ce qui concerne l’écriture de Katherine Pancol, ce fût un réel bonheur de la retrouver : elle décrit la douleur, sans pathos, le bonheur, sans fioritures inutiles. Ses personnages sont toujours plus que ce qu’ils paraissent, et ses histoires nous apprennent toujours énormément sur la vie…

  • Points positifs : l’écriture forte et fragile, l’auteur sait parler d’amour pour tous les sexes, la fin tragique à souhait nous perfore le cœur, le personnage de Louise Brooks qui est à la fois une femme fatale et une figure de mère douce et aimante comme on en rêve, et enfin Mathias qui est l’homme que l’on veux toutes ! ( je suis tombée amoureuse de lui, moi aussi !)

  • Points négatifs : les nombreux épisodes de la vie de Louise qui nous perdent un peu chronologiquement ( mais qui s’insère parfaitement dans la vie d’Angela ), l’épisode de la panne d’avion, qui aurait pu peut-être être détournée.

Extraits :

 » Les gens qui ont les mêmes expériences sexuelles se le font comprendre par un regard.  » ( p. 74 )

 » L’amour, ce n’est pas un mot d’amour tous les matins, […] l’amour ne se dit pas, il se vit.  »

( p. 109 )

 » Tu ne comprends pas que ce que tu aimes en moi, c’est ce que je te refuse…  » ( p. 116 )

 » On n’apprend pas comment se conduire en amour.  » ( p. 134 )

L’auteur :

Katherine Pancole est arrivée à 5 ans en France.

Elle fait des études littéraire, puis  » au hasard d’une rencontre  », selon ses propres mots, devient journaliste. Plus tard un éditeur lui demande d’écrire un roman : ce sont les prémices de  »Moi d’abord », en 1979.

Suite à cela, elle part prendre des cours  » d’écriture de nouvelles, de romans et de scénarios  » à la célèbre Université de Columbia, à New-York.

Trois romans s’enchaînent  » La Barbare  »,  » Scarlett, si possible  » et  » Les hommes cruels ne courent pas les rues  ». L’écriture prends toute la place :  » Je découvre que c’est dur et que c’est facile, que le temps passe si vite ou si lentement. Que j’ai envie d’arrêter ou de ne jamais arrêter…  »

Sa manière d’écrire me fait penser au personnage de Joséphine dans son roman  » Les yeux jaunes des crocodiles »  :  » Mes journées se déroulent selon un rite immuable : lever, thé anglais, lecture des journaux, maison à faire tourner et papiers à remplir, promenade avec le chien Chaussette et enfin… seule, face à l’ordinateur, je retrouve mon autre monde, mon univers imaginaire avec des mots, des personnages, des idées qui volent dans l’air et que j’attrape. Ou pas. Certains jours, je les ramasse à la pelle, d’autres, je me lamente dans le désert !  »

Ensemble, c’est tout de Anna Gavalda (édition J’ai Lu)

Résumé :

 » Et puis, qu’est-ce que ça veut dire, différents ? C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes… Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences…  »

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pus jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l’existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l’idée de mourir loin de son jardin.

Ces quatre-là, n’auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l’amour – appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu.

Leur histoire, c’est la théorie des dominos, mais à l’envers. Au lieu de se faire tomber, ils s’aident à se relever.

 

Mon avis :

Tout d’abord nous découvrons un à un les personnages, on les suit dans leurs vies, leur problèmes et leurs désespoirs. Puis soudain, une nuit d’orage, pouf, tout bascule ! Les différents protagonistes se bousculent, pour le pire, au début, mais bien vite pour le meilleur.

Ils vont se construire une famille, et faire mentir le vieux dicton.

Le livre est découpé en 5 parties, que l’on peut comparer à des actes d’une pièce de théâtre. L’histoire est linéaire, découverte des personnages, péripéties, et résolutions de ces dernières. Mais cela fonctionne, de part une écriture originale, incorporant différents styles de langages, permettant  de créer une identité propre aux personnalités des protagonistes.

Cette écriture, que j’aime qualifier de cinématographique, est simple et fournie à la fois, cela nous permet de nous identifier aux personnages.

Pour conclure, j’ai pris un plaisir immense à me plonger dans cette histoire d’amour, d’amitié, simple, et compliqué. J’ai même versée ma petite larme à la fin !

Le film : L’adaptation du texte est très bien retranscrit, d’ailleurs certains dialogues sont repris aux mots près. Le réalisateur, a très bien sut s’approprier l’humour de l’auteur, ce qui, pour moi, est un des points les plus compliqués.

Le jeu des acteurs donne une très bonne consistance aux personnages. Les couleurs sont parfois pastels, parfois puissantes, afin de coller aux mieux avec les sentiments que les personnages ressentent.

Pour moi, même si le livre est plus fort, l’adaptation cinématographique est réussis…

  • Points positifs : la douceur et la violence conjuguée de l’écriture, qui nous fait penser à une écriture cinématographique

  • Points négatifs : le passé de Camille, qui copie les tableaux de grands maîtres, peu probable

    ( et encore, ce n’est pas un point négatif, il a fallut que je me creuse les méninges pour en trouver un ! )

Extraits :

 » Et lui, là, ce grand crétin, ce péteux, ce vantard, ce petit matador de province avec sa grande gueule, sa grosse moto et son milliers de bimbos cochées sur la crosse de son pétard, oui, lui, là, ne put s’empêcher de rougir.  » ( p. 237 )

 » C’est à ça qu’on reconnaît les bons coups : aux garçons qui sont gentils avant même de songer à vous étendre.  » ( p. 257 )

  »  -Tu crois que c’est comme tes mines de crayons ? Tu crois que ça s’use quand on s’en sert ?

– De quoi ?

-Les sentiments.  » ( p. 540 )

L’auteur :

Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970.

Elle grandit à la campagne, dans une ambiance bucolique, mais bientôt envoyée dans une école catholique pour jeune fille, elle en ressortira avec un besoin de libertés immense, plus que l’envie de continuer ses études.

En 1987, dans une salle d’examens, alors qu’elle est en train d’échouer au concours d’entrée de Sciences-Po, elle réige sa première nouvelle.

Elle fait une hypokhâgne au lycée Molière et obtient une maîtrise de lettres à la Sorbonne. Puis devient lauréate France Inter pour La plus belle lettre d’amour. Elle s’entraîne au travail de l’écriture en s’adonnant à des concours de nouvelles, afin d’améliorer et de trouver son style. Peu à peu, l’idée lui vient de tenter de se faire publier.  » Je  n’espérais même pas être publiée. Je voulais juste que l’on m’aide, que l’on me fasse des remarques sur mon travail. J’ai arrosé le Tout-Paris éditorial de mes photocopies. Je n’ai pas reçu un seul mot personne, que des lettres types. Puis j’ai envoyé mon manuscrit au Dilettante, dont j’aimais les couvertures. Deux jours après, Dominique Gaultier m’a appelée piur signer un contrat. C’est une belle histoire.  » Seule la maison d’édition La Dilettante, lui offre sa chance en diffusant son recueil de douze nouvelles intitulé  » Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part  ». Elle y décrit la société, s’inspire des gens qu’elle croise et auxquels elle ‘ pense pendant des heures voire des années  », selon ses propre mots. En 2000, elle reçoit le prix RTL – Lire, pour cette œuvre qui est d’ailleurs traduit dans 19 langues.  » Mon manuscrit a été refusé partout. Je ne m’attendais absolument pas à ce succès, mais je suis une fille assez fataliste, alors, je savoure.  », avoue-t-elle amusée.

Suite à cela, elle écrit son premier roman  » Je l’aimais  », dans une cellule de religieuse, en 2002.

Désormais, en parallèle à son métier d’écrivain, elle est chroniqueuse pour Elle Magazine et membre du jury pour le Prix de la bande dessinée d’Angoulême.

 » J’écris parce que je suis faite pour ça. Le bon Dieu m’a faite ainsi, et je m’incline modestement ! Je sais raconter des histoires, c’est mon eptit don à moi.  »  » [Mes personnages] sont plutôt des gens cabossés. J’aime quand la vie déraille un peu. En l’espace de peu de pages, il faut qu’ils changent. Ce ne sont plus les mêmes à la fin. J’ai de l’affection pour les gens qui ratent et qui le disent…  »

Coup de coeur de petit-rat-de-bibliothèque !

Benvenuto !

Topobiblioteca vous souhaite la bienvenue…

Elle passe sa vie dans les pages des livres, dans les rayons de librairie perdue dans la campagne, dans les mots qui la transportent ailleurs…

Elle rêve de devenir écrivain. Oui elle vous l’avoue, elle voudrait, elle aussi, faire vibrer et sauver, juste par ses mots… Une feuille blanche, petits ou grands carreaux, cahiers à spirales ou simples, il faut qu’elle la gribouille de ses phrases à l’encre noire, bleue ou avec son crayon à papier.

Après avoir longtemps hésité, elle se lance dans l’aventure blogolittéraire !

Enfant sa maman lui lisait des livres, que notre rat-de-bibliothèque s’amusait à réciter par cœur. Depuis, dès qu’elle à 5 minutes, dans le bus, ou dans son lit, elle ouvre un livre et s’évade, en s’imaginant qu’elle vie toutes ces histoires.

Elle créer ce blog afin de vous faire partager sa passion, et de découvrir encore plein de monde dans lesquels se plonger avec délectation…