Titre VF : Disparaître
Auteur : Mathieu Menegaux
Editions Grasset, 2020.
Genre : Littérature contemporaine
» Un cri. Une seconde et demie de cri, ce n’est rien, à peine le temps de se demander d’où cela vient et avoir le réflexe de lever la tête, mais c’est déjà trop tard. »
Résumé :
» Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général. »
Chronique :
Deux histoires que rien ne semble rapprocher. D’un côté, le suicide d’une jeune femme et de l’autre la découverte d’un corps sans vie et sans identité apparente.
Un drame contemporain tirant du côté thriller pour ce nouveau roman de Mathieu Menegaux, qui est loin d’avoir le panache des précédents. C’est une intrigue simple, pour qui a lu ses autres romans. Beaucoup de sujets sont évoqués, des problèmes contemporains, qui se mélangent et qui ne donnent, paradoxalement, pas véritablement de corps au texte. Un virage radicale dans son œuvre.
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C’est vrai que c’est une grande nouveauté pour cet auteur, et je trouve que c’est réussi ! Merci pour ce retour !
Je suis un peu déçue de ce tournant malheureusement, je trouve que ce roman n’a pas la force de ses précédents…
Tu es très mitigée alors ? Perso, j’ai aimé ses personnages profondément humains.
Oui je trouve vraiment que ce roman n’a pas la force et la profondeur de ses précédents… Je n’ai pas réussi à avoir la claque que m’ont provoqués Je me suis tue ou Un fils parfait…
Mais autant j’ai été emballée par « Je me suis tue, autant les deux suivants m’ont semblé convenus.
Je pense que ce sont des sujets tellement délicats que soit ça passe soit ça casse…
C’est une chronique au ton assez direct, que je trouve juste aussi.
Je suis restée bloquée sur cette chronique des jours, car je ne savais pas comment l’a tourner… Je suis déçue mais cela ne m’empêchera pas de lire ses prochaines parutions avec un immense plaisir pour retrouver ce qui m’a tant plus dans ses premiers romans !
Idem